Moussa Hilal

Moussa Hilal (en arabe : موسى هلال), né en 1961[1], est considéré comme un des principaux dirigeants des milices djandjawids soudanaises accusées de violences au cours de la guerre civile au Darfour, ce que ce dernier nie[2]. Il est une des principales figures de la tribu arabe des Rizeigat Abbala (éleveurs de chameaux) du nord du Darfour, et il appartient plus particulièrement aux Mahamid Um Jallul[3].

Il aurait été un proche du rebelle tchadien Mahamat Nour Abdelkerim[réf. nécessaire].

Il dirige en 2010 la composante de la Brigade du renseignement aux frontières du nord du Darfour, qui compte environ 5 000 hommes[3].

Il est nommé en , conseiller du ministre des Affaires fédérales soudanais. Cette nomination a été critiquée par l'association Human Rights Watch, l'association le décrivant comme le symbole des atrocités commises par les Janjawids au Darfour[4].

Le , le président du Tchad Idriss Déby épouse Amani Moussa Hilal, une de ses filles[5].

Notes et références

  1. Ou en 1960.
  2. (en) Janjaweed 'leader' denies genocide, BBC News, 14 novembre 2004.
  3. (en) Small Arms Survey, « Border Intelligence Brigade (Al Istikhbarat al Hudud) (AKA Border Guards) », Sudan Human Security Baseline Assessment (HSBA), (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) 'Janjaweed leader' is Sudan aide, BBC News, 21 janvier 2008.
  5. « Soudan - Tchad : le président Idriss Deby Itno épouse la fille du chef des janjawid », sur Jeune Afrique, (consulté le )

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