Monika Rüegger
Monika Rüegger-Hurschler, née le à Engelberg (originaire du même lieu) est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle est députée du canton d'Obwald au Conseil national depuis .
Monika Rüegger-Hurschler | |
![]() Portrait officiel de Monika Rüegger, 2019. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
Législature | 51e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CEATE |
Prédécesseur | Karl Vogler |
Députée au Conseil cantonal d'Obwald | |
– | |
Législature | 2010-2014, 2014-2018, 2018-2022 |
Biographie | |
Nom de naissance | Monika Hurschler |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Engelberg |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | UDC |
Biographie
Monika Rüegger naît Monika Hurschler le à Engelberg, dont elle également originaire[1],[2]. Elle grandit dans la ferme familiale, dans une fratrie de cinq enfants[2].
Elle est titulaire d'un diplôme fédéral de planificatrice de constructions en métal[2].
Elle est mariée à Sandro Rüegger, avec qui elle a quatre fils[2].
Elle habite Engelberg[1].
Parcours politique
Elle est députée de la commune d'Engelberg au Conseil cantonal d'Obwald du [3] à l'été 2020[précision nécessaire][4],[2].
Elle est présidente de la section obwaldienne de l'UDC depuis 2016[1],[2].
Elle est élue au Conseil national en 2019[5], devançant avec 5 412 voix le candidat du PDC Peter Krummenacher de 87 voix et parvenant ainsi à récupérer le siège qu'avait perdu l'UDC huit ans plus tôt. Elle est la première femme à représenter le canton au Parlement fédéral[6]. Elle siège à la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[1].
Positionnement politique
Elle a adhéré à l'UDC parce que ce parti propose une politique pragmatique, mesurée et terre-à-terre, ne veut pas d'un État hypertrophié et promeut la responsabilité individuelle, soit ce que défendait le PDC local par le passé[7].
Elle s'est opposée dans son canton à un projet visant à obliger les communes à proposer des offres de garde extra-familiale tout lançant dans sa commune une initiative visant à en baisser les tarifs[7].
En 2021, elle fait partie du comité référendaire opposé au mariage entre personnes de même sexe[8].
Notes et références
- « Biographie de Monika Rüegger », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) « Über mich », sur site personnel de Monika Rüegger (consulté le )
- (de) Chancellerie d'État du canton d'Obwald, Statistik zur Gesamterneuerungswahl des Kantonsrats für die Amtsdauer 2010 bis 2014, (lire en ligne), p. 38
- (de) Philipp Unterschütz, « SVP-Nationalrätin Monika Rüegger tritt aus dem Obwaldner Kantonsrat zurück », sur Luzerner Zeitung (consulté le )
- « Conseil national : résultats des élections Qui sont les 200 candidats élus au Conseil national en 2019 ? » (consulté le )
- (de) « Historische Wahl - SVP holt mit Monika Rüegger Sitz im Nationalrat zurück », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
- (de) Fabian Schäfer, « Kanton ohne Nationalrätin: In Obwalden ist sogar Maria ein Mann | NZZ », sur Neue Zürcher Zeitung, 15.60.2019 (consulté le )
- « À notre propos », sur Non au mariage pour tous (consulté le )
Annexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel
- Portail de la politique suisse
- Portail de la Suisse centrale