Michelito Lagravère

Michelito Lagravère né le à Mérida (Mexique, État du Yucatán), est un matador franco-mexicain.

Michelito Lagravère
Présentation
Nom de naissance Michelito Lagravère-Peniche
Apodo Michelito (Petit Michel)
Naissance
Mérida, Yucatán, Mexique
Nationalité Franco-Mexicain
Carrière
Alternative 25 novembre 2012, Mérida (État du Yucatán)Mexique), parrain, Sébastien Castella ; témoin, Juan Pablo Sánchez
Entourage familial
Père Michel Lagravère, matador français né à Vic-Fezensac,
Mère Diane Peniche mexicaine, empresa des arènes de Mérida,
Famille frère André Lagravère (Andresito), novillero
Compléments
apoderado Michel Lagravère, puis Manolo Tirado

Présentation : la dynastie Lagravère

Il est le deuxième de la dynastie taurine Lagravère qui compte déjà son père, fils d'enseignants de Vic-Fezensac, installé au Mexique depuis 1994 et qui dirige l'école taurine « Silverio Pérez » de Mérida, comptant 23 élèves. Michel a fait sa despedida en 2008[1]. Michelito est suivi de son plus jeune frère André Lagravère, novillero qui a fait sa présentation dans les arènes d'Arroyo situées dans district fédéral de Mexico le [2]. André n'a que 13 ans. Le père attend avec impatience le moment où ses enfants pourront se présenter en France[3]. Sa mère, Diane Peniche, dirige les arènes de Mérida.

Des débuts contestés en France

La carrière de Michelito Lagravère est celle d'un enfant prodige. Jacques Durand dresse ainsi le portrait du garçon en 2008 : « Son héros c'est Bob l'éponge. Pas Manolete. Et après ses corridas il est capable, comme à Campeche, de filer directement sur la grande roue en habit de lumières. Michelito a 10 ans et demi et, comme l'an dernier, il torée cet été en France des veaux qui ne sont ni piqués, ni banderillés, ni tués. Lui n'est pas payé. Michelito arrive du Mexique, avec son papa Michel, sa maman Diane, son petit frère Andrésito, 9 ans, également torero. Le voyage a été financé par la gouverneur de l'État du Yucatan dont il est originaire. Pour pouvoir toréer en France Michelito s'est inscrit à l'école de tauromachie d'Arles et son directeur Paquito Leal affirme que « c'est un petit génie comme il en sort tous les dix ans »(…) Michelito est célèbre au Mexique et jusqu'au Pérou (…) jusqu'en Chine et au Japon, s'aligne dans des corridas mixtes avec des types comme El Pana, Capetillo, ou son propre papa[1]. »

Interdictions inefficaces et carrière

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Michelito a fait ses débuts de novillero au Pérou dans les arènes de Acho en 2009[4]. Arrivé en 2012 il totalisait un si grand nombre de paseos, d'oreilles et de queues, qu'il dépassait le record de Luis Miguel Dominguín, lui aussi torero prodige qui affrontait à cinq ans déjà une génisse brave[5]. Dominguin, pour des questions d'âge, avait du prendre l'alternative en Amérique latine, à Bogota (Colombie) à l'âge de quatorze ans et demi[6] des mains de Domingo OrtegaDomingo Ortega. Michelito a fait sa présentation dans la monumentale de Aguascalientes le [7].

Les interdictions obtenues en France par l'Alliance Anticorrida[8] ont été peu efficaces. L'interdiction à Arles[8] a eu un effet limité puisque le garçon a participé a une corrida quelques jours plus tard à Hagetmau[9] et ensuite au Mexique où il a fait une brillante carrière très suivie par les médias anglais[10], américains[11], français[12] et espagnols[13], notamment le quotidien ABC qui fait le reportage de son alternative dans la rubrique culture[14].

Michelito Lagravère qui a eu 15 ans le , est devenu, le jour de son alternative avec pour parrain Sébastien Castella et pour témoin Juan Pablo Sánchez[12], le matador le plus jeune de l'histoire de la tauromachie. Face à des taureaux de la ganadería, Bernaldo de Quirós, il a coupé une oreille au taureau Sureño de 610 kg[12].

La Dépêche du Midi compare ses performances à celles de El Juli et de José Gomez Ortega « Joselito » : « Joselito était devenu matador à 17 ans et 4 mois, Emilio Muñoz à 16 ans et 10 mois, El Juli à 15 ans et 11 mois, le petit Michel à 14 ans, onze mois et 25 jours, le franco-mexicain est célèbre depuis l'âge de 10 ans[15]. »

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

Liens externes

Voir aussi

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