Michel Germa
Michel Germa, né le à Vitry-sur-Seine et mort le à Antony, est un homme politique français.
Michel Germa | |
Fonctions | |
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Président du conseil général du Val-de-Marne | |
– (25 ans) |
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Prédécesseur | Roland Nungesser (RPR) |
Successeur | Christian Favier (PCF) |
Conseiller général du Val-de-Marne | |
– (34 ans) |
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Circonscription | Canton de Vitry-sur-Seine-Est |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Antony (Hauts-de-Seine) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | Ouvrier imprimeur typographe |
Membre du Parti communiste français, il est conseiller général du canton de Vitry-sur-Seine-Est de 1967 à 2001 et président du Conseil général du Val-de-Marne de 1976 à 2001.
Biographie
Fils d'un ouvrier horticulteur et d'une blanchisseuse, Michel Germa devient pupille de la Nation après la mort de son père en 1939. Admis à l'École Estienne en 1944, il obtient un CAP de conducteur typographe[1].
Il participe à la Résistance dès l’âge de 15 ans et manifeste notamment avec les cheminots de Vitry le [2]. Il adhère un mois plus tard au Parti communiste français et à la Jeunesse communiste. Formé à l'école fédérale, puis à l'école centrale du parti, il prend des responsabilités à l'échelon local et départemental.
Il est élu au Conseil général du Val-de-Marne à sa création, le et accède à la présidence de l'assemblée départementale le , succédant à Roland Nungesser. Son successeur est Christian Favier, élu en . À ce poste, il crée les premiers services culturels et archéologiques départementaux, et conçoit le Musée d'art contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-Seine.
Il s'attache notamment à la petite enfance, en augmentant le nombre de crèches, et luttant contre la mortalité infantile, et à l'environnement, en multipliant la surface des espaces verts et en dotant le département d'un service public de l'eau[3].
Très affecté par l'incendie du collège Edouard-Pailleron en 1973, qui avait causé la mort de 20 personnes (16 collégiens et 4 adultes), Michel Germa décide de donner la priorité budgétaire durant plusieurs années, à la reconstruction de tous les collèges industrialisés sur structures métalliques du même type que celui de la rue Pailleron, se trouvant dans le département du Val-de-Marne dont il est le président[4]. Ces travaux de reconstruction s'accompagnent d'une réhabilitation et d'une mise en sécurité de tous les autres collèges du département (une centaine). Cette priorité est totalement assurée et il n'existe plus aucun collège de "construction modulaire" (de type "Pailleron", Bender, Fillod...) dans le département du Val-de-Marne
Vice-président de l'Association des amis du musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne, Michel Germa avait perdu son frère aîné, Daniel Germa, résistant communiste, déporté à Auschwitz en 1942 par le convoi des 45 000[5].
Il meurt le des suites d'un cancer à l'âge de 77 ans[6].
Notes et références
- Claude Willard, « GERMA Michel », sur Le Maitron.
- Patrick Apel-Muller, La disparition de Michel Germa, 30 janvier 2007, L'Humanité.
- Michel Germa, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne, 31 janvier 2007, Le Monde
- Bruno Delion, « La sécurité mal dotée », l'Humanité, (lire en ligne).
- Fiche biographique de Daniel Germa, sur le site de memoirevive.org
- Francis Gouge, « Disparitions. Michel Germa, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne », Le Monde, (lire en ligne).
- « Hommage du Président du groupe communiste Pascal Savoldelli à Michel Germa », sur bellaciao.org
Liens externes
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