Max Maurey

Max Maurey, né Marx Rapoport[1], est un auteur dramatique français né à Paris le et mort à Neuilly-sur-Seine le , directeur du théâtre des Variétés de 1914 à 1940 et de 1944 à 1947, également directeur du théâtre du Grand-Guignol.

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Éléments biographiques

Marx Rapoport naît à Paris, au no 38-bis de la rue Vivienne, en 1866[2]. Il est ingénieur de formation, diplômé de l'École des mines et de l'École centrale des arts et manufactures. En 1897, il devient directeur du théâtre du Grand-Guignol (il écrit notamment pour ce théâtre L'Atroce Volupté, en collaboration avec Georges Neveux).

Par un décret présidentiel en date du [2], Marx Rapoport devient officiellement Max Maurey, nom sous lequel il était depuis longtemps connu[1].

En 1914, il devient directeur du Théâtre des Variétés et le restera jusqu'à sa mort. Le , Topaze de Marcel Pagnol est créée au théâtre des Variétés (avec dans les rôles principaux, André Lefaur, Pauley, Pierre Larquey et Marcel Vallée) et remporte un grand succès[3]. En 1935, il est témoin lors du mariage de Sacha Guitry et Jacqueline Delubac.

Maurey ayant été déchu de sa nationalité française par le maréchal Pétain le [4], ses biens à Paris[5] et à Grasse sont mis sous séquestre en août suivant[6]. Après avoir déposé un recours contre ces mesures, il obtient leur rapport (leur retrait) au début de l'année 1942[7],[8].

Il meurt à Neuilly-sur-Seine en 1947.

Famille

Marx Maurey est le fils de Georges Rapoport (né en 1833), courtier en diamants originaire de Pologne, et de Laure Davids (1843-1920). En 1882, Georges se suicide après le décès de sa fille Adèle, âgée de 18 ans[9], qu'il aurait assassinée[10]. Laure Davids se remarie ensuite avec le patron de presse Eugène Mayer, avec lequel elle avait eu un fils naturel, Laurent-Eugène Mayer, dit Marcel Laurent (1879-1928)[11].

Marx Maurey est l'époux d'Yvonne Nadault de Buffon, fille d'Henri Nadault de Buffon, arrière-petit-neveu du grand naturaliste.

De cette union sont nés trois enfants :

Distinctions

  • Commandeur de la Légion d'honneur
  • Président d'honneur du syndicat des directeurs de théâtres de Paris.
  • Une avenue d'Antibes, située à l'entrée du Cap porte son nom, pas très loin de l'avenue Henri Duvernois, qui fut un ami très proche.

Annexes

Notes et références

  1. Journal officiel de la République française, 30 septembre 1899, p. 6490.
  2. État civil du 2e arrondissement de Paris, acte de naissance no 1285 du 10 août 1866.
  3. Raymond Castans, Marcel Pagnol, Éditions de Fallois, 1995
  4. Journal officiel de l’État français, 18 juin 1941, p. 2544.
  5. Journal officiel de l’État français, 17 septembre 1941, p. 3988.
  6. Journal officiel de l’État français, 21 septembre 1941, p. 4060.
  7. Journal officiel de l’État français, 26 janvier 1942, p. 372.
  8. Journal officiel de l’État français, 26 avril 1942, p. 1608.
  9. « Le drame de la rue de Richelieu », Le Figaro, 13 décembre 1882, p. 5 et 14 décembre 1882, p. 1-2.
  10. La Lanterne, 15 décembre 1882, p. 2-3.
  11. État civil du 16e arrondissement de Paris, acte de naissance no 733 du 13 août 1879.
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