Maurice Sabatier (avocat)

Maurice Sabatier, né le à Narbonne et mort le à Paris, est un avocat, essayiste et philosophe français, en particulier connu pour son implication dans le cadre du procès de séparation de l'Église et de l'État, ses contributions au Code civil et Code criminel, et ses études sur la psychologie juridique de Napoléon.

Cet article concerne l'avocat. Pour le haut fonctionnaire de Vichy, voir Maurice Sabatier.
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Biographie

Marc Maurice Sabatier nait le [1] à Narbonne dans une famille de juristes dont l'étude notariale date du début du XVIe siècle[2].

Il effectue des études de droit au petit séminaire de Narbonne ainsi que deux années de philosophie et de rhétorique à Sorèze, avant de fonder le cabinet d'avocats Sabatier à Paris.

Initialement inscrit au Barreau de Paris, Maurice Sabatier sera également inscrit au Conseil d'État et à la Cour de cassation.

Il est élu à la Conférence des avocats en 1867 puis président de l'Ordre des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation[3] en 1911. Il est également titulaire du fauteuil 5 de la section 3 de l'Académie des sciences morales et politiques et président de la Conférence amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la Conférence des avocats.

De 1884 à 1909, il est maire de Viry-Châtillon[4].

Il meurt le à Paris.

C’est Alexandre Millerand qui lui succédera à l'Institut et fera de son panégyrique une biographie[5].

Son fils Jacques Sabatier, mort pour la France durant la première guerre mondiale, a fait l'objet d'une exposition et d'une biographie par le Musée du Barreau de Paris en 2018[5] à l'occasion du bicentenaire de la Grande Guerre.

Deux de leurs descendants, David Sabatier[6] et Anne-Sophie Sabatier[7] sont actuellement avocats au Barreaux de Paris et Bordeaux.

Contributions et affaires

Maurice Sabatier est en particulier connu pour son implication dans le cadre du procès de séparation de l'Église et de l'État, ses contributions au Code civil et Code criminel[8], et ses études sur la psychologie juridique de Napoléon.

Son ouvrage le plus connu, Études et discours (1911) aux Éditions Hachette & Cie, expose de manière transversale l'esprit du Code civil et du Code criminel et leurs impacts sur la société française de la fin du XIXe siècle. Il y détaille en particulier la théorie de psychologie juridique de Napoléon.

Son cabinet s'est fait connaître dans le procès de séparation de l'Église et de l'État, et l'affaire dite du Plessis-Bellière[9].

Notes et références

  1. « Bibliothèque Nationale de France »
  2. Jean Sabatier, Notre Famille
  3. « Comité des travaux historiques et scientifiques »
  4. « Liste des Maires de Viry-Châtillon »
  5. Miramon, « Sabatier Jacques (1883-1915) », sur memoire.avocatparis.org (consulté le )
  6. « 1862 - Avocats », sur 1862 - Avocats (consulté le )
  7. « Anne-Sophie Sabatier | L.E.A. Avocats », sur www.lea-avocats.com (consulté le )
  8. « Institut de France »
  9. « L'Affaire du Plessis-Bellière », L'Express du Midi, no 803,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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