Maurens (Gers)
Maurens (Maurens en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Maurens.
Maurens | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Boas 2020-2026 |
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Code postal | 32200 | ||||
Code commune | 32247 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Maurensois, Maurensoises | ||||
Population municipale |
309 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 35′ 46″ nord, 0° 55′ 02″ est | ||||
Altitude | 260 m Min. 166 m Max. 256 m |
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Superficie | 13,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gimone-Arrats | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Maurens est une commune de Gascogne située à trois kilomètres au sud-est de Gimont, 15 kilomètres à l'ouest de L'Isle-Jourdain et à 48 kilomètres à l'ouest de Toulouse.
Communes limitrophes
Maurens est limitrophe de cinq autres communes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 303 hectares ; son altitude varie de 166 à 256 mètres[2].
Maurens se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Voies de communication et transports
Accès par la route nationale 124, et par le train en gare de Gimont-Cahuzac ou gare de L'Isle-Jourdain sur la ligne de Saint-Agne à Auch.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 27 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[13] à 13,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Maurens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing[21] qui se basent sur les formes anciennes des autres Maurens (Dordogne, Haute-Garonne) et les noms analogues Moirans (Jura), Mourens (Gironde), Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), il s'agit d'un anthroponyme roman Maurus ou germanique Moro, suivi du suffixe germanique -ingos, fréquent par ailleurs (cf. Toponymie française). Ernest Nègre[22] cite le nom de personne germanique Mauringus pris absolument.
Un nom de personne similaire se retrouve dans Maureville et dans tous les Mauremont, Maurecourt, Morville, etc. du Nord de la France.
Histoire
Travaux ayant marqué la vie du village de 1850 à 1996 :
- 1857 : réparation de la toiture de l'église ;
- 1865 : vente de 12 hectares de terre communale au lieu-dit le Mouscaillon (vendues aux enchères en 10 lots) ;
- 1872 : achat de la maison Branet, au centre du village, pour y aménager l'école et un logement pour l'instituteur ;
- 1883 : arrêté municipal autorisant la concession de terrains au cimetière ;
- 1927 : construction de la clôture du cimetière ;
- 1928 : réparation du clocher de l'église ;
- 1934 : incendie du château ;
- 1938 : achat du château et des terrains pour y construire l'école ;
- 1942 : vente aux particuliers des matériaux de démolition du château ;
- 1954 : réception des travaux de la nouvelle école ;
- 1983 : construction de la salle des fêtes ;
- 1984 : construction du court de tennis ;
- 1985 : construction du terrain de pétanque ;
- 1990 : agrandissement de la salle des fêtes ;
- 1991 : restauration du clocher de l'église ;
- 1995 : mise sous terre de l'éclairage et du téléphone dans le village.
Depuis 1850, le conseil municipal s'est beaucoup préoccupé de trois points essentiels pour la commune de Maurens, l'aide aux pauvres, l'école et la voirie.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[24],[25].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Maurens faisait partie de l'ex-canton de Gimont) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de l'Arrats-Gimone.
Elle fait aussi partie du Pays Portes de Gascogne.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2018, la commune comptait 309 habitants[Note 5], en augmentation de 2,32 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[32] | 1975[32] | 1982[32] | 1990[32] | 1999[32] | 2006[33] | 2009[34] | 2013[35] |
Rang de la commune dans le département | 188 | 201 | 245 | 213 | 171 | 124 | 116 | 120 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Enseignement
Maurens fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Blaise.
- Le Château de Maurens a disparu partiellement lors d'un incendie en 1934. Dans la nomenclature officielle des châteaux du Gers de 1810, il apparaît "Le château de Maurens (76), à M. Desinnorens, ex-président du Parlement de Toulouse"[36].
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Isle-Jourdain - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Maurens et L'Isle-Jourdain », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Isle-Jourdain - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Maurens et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968, librairie Guénégaud 1978.
- Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève 1991.
- Banque du blason.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Source = Archives municipales
- Site de la préfecture - Fiche de Maurens
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Nomenclature officielle des châteaux du gers en 1810
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