Matra-Simca Bagheera

Apparue en 1973, la Matra-Simca Bagheera est un modèle d'automobile française, fruit de la première collaboration entre Matra et Simca sous la marque Matra Simca. La Bagheera a été produite de 1973 à 1980 à 47 796 exemplaires.

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Matra-Simca Bagheera

Matra-Simca Bagheera S série 1

Marque Matra
Années de production 1973 - 1980
Production 47 796 exemplaire(s)
Classe Coupé
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Moteur Poissy:
1 294 cm3
1 442 cm3
Position du moteur Transversale centrale arrière
Puissance maximale 84, 90 ch
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle 4 rapports
Poids et performances
Poids à vide 960 / 1 015 kg
Vitesse maximale 182 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 12.7 s
Consommation Sportive: 14.7L
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Coupé
Châssis Châssis acier autoportant
Freins 4 freins à disque
Dimensions
Longueur 3 970 / 4 010 / et pour les modèles X : 4 050 mm
Largeur 1 730 mm
Hauteur 1 070 / 1 220 mm
Empattement 2 370 mm
Voies  AV/AR 1 402 mm  / 1 460 mm
Chronologie des modèles

Il s'agissait d'un coupé à moteur à quatre cylindres central et transversal, tout comme le Peugeot 204 des prototypes CD-Peugeot 1966 et 1967 ou le V12 de la Lamborghini Miura de 1966. Il était aussi le premier à offrir trois places de front. Ce concept original permettait de gagner de l'espace par rapport à la disposition typique 2+2 des véhicules de sa catégorie. L'objectif pour Philippe Guédon, responsable de l'étude de la M550 (nom de code de la Bagheera), était à l'époque de pouvoir loger confortablement trois adultes. En effet, il remarque que quotidiennement, il est rare d'avoir quatre passagers à bord et privilégie donc trois vraies places.

Sa carrosserie est entièrement réalisée en composite : polyester armé de fibres de verre, soit rivetée, soit collée sur un châssis acier autoportant. Sa répartition des masses (42 % avant / 58 % arrière) et son système de freinage à quatre freins à disque lui confèrent un excellent comportement routier : dynamique et joueur.

La Bagheera fut présentée officiellement à la presse le . Les premières livraisons eurent lieu en , à la suite de la deuxième victoire de Matra Sports au 24 Heures du Mans face à Ferrari. Le constructeur proposait des modèles équipés du « moteur Poissy » de la Simca 1100 Ti d'une cylindrée de 1 294 cm3 (84 ch DIN à 6 000 tr/min). Cette motorisation lui permettait d'atteindre les 180 km/h grâce à son aérodynamisme bien étudié.

En 1975 apparaît la série limitée Courrèges entièrement habillée de blanc par André Courrèges. Cette même année, avec l'apparition de la Bagheera S, Matra emprunte le 1 442 cm3 de la Simca 1308 GT. La puissance atteint alors 90 ch DIN à 5 800 tr/min. L'alimentation est toujours assurée par deux carburateurs double corps verticaux Weber 36 DCNF. La "S" reçoit également un équipement plus riche.

En (millésime 1977), la Bagheera est restylée et sa ligne modernisée avec des parechocs plus enveloppants, une surface vitrée majorée et diverses améliorations techniques. Les motorisations restent identiques. La Courrèges reçoit une sellerie crème et non plus blanche.

La Courrèges disparaît en 1977 au profit de la Bagheera X, version haut de gamme toujours équipée du 1 442 cm3 de 90 ch de la S.

En 1979, les modèles de base perdent le 1 294 cm3 au profit du 1 442 cm3, mais équipé d'un simple carburateur double corps limitant alors la puissance à 84 ch DIN à 5 600 tr/min. Les modèles S et Courrèges conservent le double carburateur Weber DCNF. La série limitée Jubilé est présentée en mars de cette année.

En 1980, tous les modèles sont équipés d'un allumage transistorisé à effet Hall. La production s'arrête avec l'arrivée de la Matra Murena.


Les pneumatiques d'origine sont des Michelin XAS FF (Formule France), de 155HR13 à l'avant, et 185HR13 à l'arrière. Le diamètre supérieur des pneus arrière permet d'augmenter le développement de la transmission tout en gardant la boîte de vitesses et donc le pont d'origine Simca !

Deux prototypes Bagheera U8 (roulants) ont été développés à partir de 1973, motorisés par l'accouplement de 2 « moteurs Poissy » de 1 294 cm3 (l'un de la Simca Rallye, l'autre de la Simca 1100 TI). Ces deux moteurs étaient identiques, au sens de rotation près, ce qui permettait de les monter ensemble dans une architecture en U, et ce qui donnait : 8 cylindres en U, 2 588 cm3, 168 ch à 6 200 tr/min, 22 m/kg à 4 000 tr/min, et 220 km/h en pointe. La crise pétrolière aura raison de ce modèle à la consommation trop importante (28 l aux 100 km).

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