Masol
Masol est un site paléontologique et préhistorique des piémonts de l'Himalaya, au nord-ouest de l'Inde, dans l'État du Pendjab, à quelques kilomètres au nord de Chandigarh. Il est daté de la fin du Pliocène (autour de 2,7 millions d'années)[1].
Masol | ||
Localisation | ||
---|---|---|
Pays | Inde | |
Coordonnées | 30° 50′ 00″ nord, 76° 50′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Inde
| ||
Un site paléontologique et préhistorique du Pliocène final
Les formations fossilifères se situent dans la chaîne frontale des Siwaliks, précisément dans une petite boutonnière géologique creusée autour du dôme d'un petit anticlinal d'origine tectonique et accessible par un oued saisonnier (ou choe), le Patiali Rao. Ces formations riches en fossiles appartiennent à la Formation Masol d'une puissance de 170 mètres minimum et datée du Tatrot final, c'est-à-dire de la fin du Pliocène. Les couches paléontologiques s'observent sur une cinquantaine de mètres d'épaisseur seulement. Elles sont composées de sables grésifiés en alternance avec des limons, inclinés en direction du dôme. La Formation Masol est continuellement incisée par un réseau hydrographique formé de ravines et de ruisseaux, des fossiles sont visibles en place dans les sections naturelles mais la majorité est collectée sur les affleurements lessivés par les pluies de mousson. Ces limons et sables fossilifères sont connus des paléontologues depuis les années 1910[2], ils ont été étudiés par les géologues indiens dans les années 1960 qui leur ont donné le nom de zone Quranwala[3],[4], attribuant les assemblages fauniques à la période de transition entre le Pliocène et le Pléistocène : « Sahni and Khan (1964) were the first to call these as “Tatrot beds”[5]. » L'âge Pliocène final, reconnu par les géologues du Geological Survey of India[6], fut ensuite confirmé par paléomagnétisme dans les années 1990[7],[8], situant le sommet de la zone Quranwala sous l'inversion Gauss-Matuyama, et sa base à 140 mètres au moins sous cette limite Tertiaire-Quaternaire, soit à plus de 2,6 millions d'années. Comme dans tout site paléontologique, les fossiles sont récoltés régulièrement sur les affleurements fossilifères. Leur abondance à Masol s'explique par l'érosion intense due aux pluies de mousson, combinée à la tectonique des plaques en compression (surrection de la chaîne himalayenne), leur origine stratigraphique étant strictement limitée à la zone Quranwala, les milliers de fossiles collectés par les géologues-paléontologues sur ses affleurements, sont devenus une référence internationale pour la période de transition plio-pléistocène en Asie[9],[10],[11],[12],[13],[14]; les fossiles sont conservés dans les collections du département de géologie de l'Université Panjab de Chandigarh[15], leur âge géologique est de ce fait bien connu[16]. Cette faune est composée en majorité d'espèces d'herbivores terrestres et aquatiques, comme le Stégodon et l'Hexaprotodon[17],[18],[19], vivant en bordure d'une ancienne rivière himalayenne ou de marais avoisinants.
L'équipe de terrain (géologie, paléontologie, prospections, fouilles) est issue du Département Homme et environnement du Muséum national d'histoire naturelle (UMR 7194 CNRS, Paris)[20], dirigée par la paléoanthropologue Anne Dambricourt-Malassé[21],[22],[23]en partenariat avec la Society for Archaeological and Anthropological Research de Chandigarh, fondée par le préhistorien indien Mukesh Singh[24], et deux géologues de l'Université Paris-Sud, Alina Tudryn et Julien Gargani. Depuis 2008, plus de 200 outils en quartzite (choppers, éclats, enclumes, nucléus, percuteurs) ont été collectés en 12 localités exclusivement fossilifères (et non pas dispersés de manière aléatoire sur les 170 mètres de sables et de limons depuis le lit de la rivière Patiali Rao jusqu'aux crêtes qui délimitent la boutonnière, la séquence sédimentaire fossilifère continue n'en formant que 40). Les artefacts se récoltent soit sur les limons fossilifères fraîchement érodés, soit dans leurs colluvions (mélanges des limons en cours d'érosion et des sables érodés qui les recouvrent). Le premier chopper in situ a été dégagé en 2017 dans les plus anciens limons fossilifères en place[25],[26]
La correspondance lithostratigraphique entre la limite Plio-Pléistocène supposée par les géologues, d'une part, et celle identifiée par le paléomagnétisme, d'autre part, a été testée. En effet, seule la limite lithostratigraphique était indiquée sur l'unique carte géologique de Sahni et Khan datant de 1968 et c'est elle qui permettait de mesurer la profondeur des vestiges d'activités anthropiques sous la transition Tertiaire/Quaternaire. Elle a été invalidée en 2017 par les nouvelles mesures du paléomagnétisme indiquant une polarité toujours normale (Gauss donc Pliocène)[27]. Les traces de boucherie et le premier chopper en place sont donc plus profondément enfouis sous la limite Plio-Pléistocène que ne le laissait entendre la carte géologique, c'est-à-dire plus de 140 mètres sous cette limite qui reste à identifier[28].
21 traces de découpes et de percussion sur 4 fossiles d'au moins 2,6 millions d'années
Quatre fossiles d'herbivores portant des traces de boucherie (section de tendons et percussion des os) ont été découverts en 2009, 2011 et 2017 par l'équipe franco-indienne (UMR 7194 CNRS/SAAR)[29]. Les traces sont caractéristiques de découpe de tendons et de fracture sur os frais, faites par des tranchants de pierre en quartzite. L'équipe a également trouvé des outils (galets taillés, choppers, éclats, enclumes, percuteurs, nucléus) dans, et sur les sédiments en cours d'érosion de la séquence la plus profonde de la zone Quranwala[30]. Tous les fossiles étudiés proviennent de cette petite formation géologique ; leur âge est donc supérieur à 2,6 Ma. Les recherches de terrain se poursuivent sous le parrainage d'Yves Coppens, dans le cadre de la "Mission préhistorique française en Inde", financée par le Ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI) de 2012 à 2014[31], puis en 2017 et 2019 par l'UMR 7194 du CNRS et l'ambassade de France à New Delhi. Les analyses en laboratoires se poursuivent en France (UMR 7194 CNRS, GEOPS[32], CEREGE[33]) de 2018 à 2021.
La découverte a été publiée en 2016 sous forme de 10 articles en anglais, dans un numéro thématique "paléontologie et théorie de l'évolution" des Comptes-rendus de l'Académie des sciences[14],[34],[35],[17],[36],[16],[37],[38],[39],[40] de l' Institut de France, sous la direction d'Anne Dambricourt Malassé, avec une préface d'Yves Coppens.
La conservation des traces est suffisante pour être étudiée à très haute résolution. Leur étude sur les trois premiers fossiles a été réalisée grâce aux nouvelles techniques d'acquisition des images, à de hautes échelles de résolution, avec le microscope dynamique 3D du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) et la microtomographie de la plateforme AST-RX du Muséum national d'Histoire naturelle. Elles permettent de pallier les difficultés rencontrées jusqu'alors, lorsque la surface du fossile est usée, et elles ajoutent de nouvelles informations moins perceptibles à l’œil nu. L'imagerie a donc permis de vérifier l'origine lithique des traces. Celles d'un métapode découvert en 2011 sont très bien conservées ; l'image illustre la couverture du volume des comptes-rendus de l'Académie des sciences[41]. Elles sont bien visibles à l’œil nu, car elles sont profondes, rapprochées, superposées et se terminent par un grand éclatement de la surface de l'os et sa fracturation. Elles correspondent à des percussions. D'autres sur un tibia découvert en 2009 ont gagné en précision ; deux d'entre elles ont permis de constater des mouvements précis du poignet ; elles correspondent au détachement de ligaments. Celles d'un grand tibia de stégodon découvert en 2017 sont exceptionnellement bien conservées, car elles sont sur le périoste. Celui-ci s'érode en premier, ce qui peut expliquer la rareté des traces sur les anciens sites d'activités de boucherie.
L'origine intentionnelle des traces a donc été démontrée à l'aide de ces puissants microscopes[34],[42], et leur état de conservation ne constitue donc pas un obstacle au diagnostic[43], comme le démontre leur description détaillée et illustrée par les imageries[34]. Les références de l'étude des traces rappellent les articles dédiés à l'historique du site[38], et aux nouvelles mesures paléomagnétiques et à l'étude lithostratigraphique des localités réalisées au Muséum[35],[16]. Elles permettent de constater que la datation des fossiles est connue de longue date. Contrairement à de récentes affirmations précisément sans source bibliographique[44],[45], l'âge des fossiles de la zone Quranwala est parfaitement bien daté de la fin du Pliocène, ces assemblages constituent une référence en Asie, et pour cette raison, l'âge des traces est reconnu par l'Académie des sciences de l'Institut de France[31].
En 2017, un total de 4 os fossilisés montre 21 traces de découpe ou de percussion. Le nombre de fossiles portant des traces n'étant pas un critère pour déterminer si elles sont intentionnelles, la provenance stratigraphique étant circonscrite à la zone Quranwala, les analyses ont conclu à des activités de charognage de type humain, à plus de 2,6 millions d'années, sur les berges des méandres de rivières provenant de l'Himalaya, après de puissantes inondations dues à la mousson et à l'origine des matières premières (galets de quartzite) transportées depuis les terrasses fluviales piémontaises.
« Ces traces de découpages de tendons et de viande sont incontestablement artificielles, c’est-à-dire faites par un être qui a manipulé avec une main. Ça aussi c’est incontestable : par l’allure des incisions, par la section des incisions. L’étude a été très bien conduite. C’est extrêmement intéressant, extrêmement important. C’est une très belle découverte, une très grande découverte, faite par des gens de très grande qualité. Les résultats ont été vus et revus, contrôlés, revisités, et tout à fait sérieux. »
— Yves Coppens, 24 mai 2016, Institut de Paléontologie Humaine, École doctorale du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Université Pierre et Marie Curie, Paris
Ces traces de boucherie indiquent que des hominines étaient présents à cette époque en Asie ; elles ne bouleversent pas l'âge pressenti de l'émergence du genre Homo[18],[19], à 3 Ma au moins[14], mais le paradigme d'une première sortie d'Afrique à 2 Ma.
« Le genre Homo a dû émerger en Afrique plus tôt qu'on ne le pensait, il y a au moins 3 millions d'années (...) On observe une sortie des mammifères d'Afrique à cette époque, alors pourquoi l'humain n'aurait-il pas suivi ? »
— Yves Coppens, In Thomas Cavaillé-Fol, Science et Vie, 1198, juillet 2017
L'exposition de janvier 2016 au Government Museum and Art Gallery de Chandigarh
En , grâce aux publications des Comptes-rendus de l'Académie des sciences et à l'ambassade de France qui soutient la coopération, le Bureau du Premier Ministre Narendra Modi, chef du Gouvernement de l'Inde, demande au Muséum de Chandigarh - The Government Museum and Art Gallery, Chandigarh (en) - de consacrer une exposition à la découverte de Masol, dans le cadre de la visite du Président de la République française, François Hollande[46], invité d'honneur pour la célébration du Republic Day (Jour de la République). L'exposition organisée par les deux responsables de la coopération franco-indienne, le Muséum de Chandigarh, avec une contribution du Muséum d'histoire naturelle de New Delhi - ou le Musée national - a été inaugurée le par le Premier Ministre de l'Inde et le Président de la République française, accompagné de plusieurs ministres dont le Ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, et Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, alors tutelle du Muséum national d'Histoire naturelle[47],[48]. Cette exposition présentée dans le hall de l'Art Gallery dessinée par Le Corbusier est toujours visible au Natural History Museum[49].
Les outils lithiques : 2017, le premier chopper en stratigraphie
La question en suspens concernait la datation des outils ; quelques scientifiques, interrogés par des médias lors de la parution des articles, attendaient la confirmation de leur présence dans les limons[50]. L'origine lithostratigraphique des fossiles - et donc des traces de boucherie qui attestent de l'usage de tranchants en quartzite - étant bien identifiée, la présence d'outils de facture simple uniquement sur ces mêmes affleurements fossilifères en cours d'érosion, est cohérente. Les géologues savent faire la distinction entre des colluvions, c'est-à-dire des sédiments remaniés, déplacés et hétérogènes, et des affleurements en place. Chaque année, de nouveaux fossiles et de nouveaux artefacts sont ramassés dans les mêmes localités, sur les affleurements après leur lessivage par la mousson. La Mission franco-indienne n'affirme donc pas que les artefacts collectés dans ces conditions ont l'âge des fossiles[51], mais la collecte de nouveaux outils - choppers, enclumes, percuteurs, éclats - partiellement enchâssés sur ces affleurements (et non pas dans des colluvions) ne peut s'expliquer autrement que par leur présence dans les limons ou/et les sables avant leur lessivage. Cette déduction logique a été confirmée lors de la campagne de avec le dégagement du premier chopper en stratigraphie, dans les plus anciens limons de la séquence fossilifère, érodés depuis les premières prospections[30], L'outil se trouvait dans le secteur des traces de charognage trouvées en 2009. De nouvelles traces de boucherie sur un tibia de Stégodon ont complété la collection. En 2017, Masol devient le premier site pliocène ayant livré, dans une même localité (Masol 1) et la même couche limoneuse, des fossiles de vertébrés, des traces de boucherie et un chopper en stratigraphie. Ces découvertes de 2017 ont été possibles grâce au soutien financier de l'ambassade de France et une contribution de l'UMR 7194 CNRS ; elles ont été annoncées par The Times of India[52],[53],[54], présentées à l’École doctorale du Muséum national d'histoire naturelle et de l'université Pierre et Marie Curie en [55],[56], par Science et Vie avec la première carte d'une sortie d'Afrique à plus de 2,6 Ma[57] et au 18e congrès de l'Union internationale des sciences préhistoriques et protohistoriques (UISPP) en à Paris[28],[58]. Ainsi les traces de boucherie qui impliquent l'usage d'outils lithiques, ont toujours été bien datées du Pliocène final et elles sont désormais associées sans aucun doute possible, à une technique de taille par percussion bi-polaire[59].
La découverte de Masol a été présentée par Anne Dambricourt Malassé sur une invitation d'Yves Coppens, à l'International Anthropology Colloquium « Who was who, and who did what, where and when ? » les 12- à l'Académie pontificale des sciences, parmi d'autres invités paléontologues et paléoanthropologues de terrain, Michel Brunet, Brigitte Senut, Ronald J. Clarke, Zeresenay Alemseged, Yohannes Haile-Selassie, José Braga, Robin Dennell, Lee Rogers Berger, Jean-Jacques Hublin[60]... Yves Coppens conclut le rapport pour l'Académie :" India, where cut marks on animal bones (2.7-2.8 million years old) have been found and identified in the sub-Himalayan region of Punjab (...). The Indian discovery (Masol) is very important." Les datations plus précises ont été présentées au 18e congrès de l'UISPP (2018) et sont en cours de publication (paléomagnétisme) ou sont en cours d'analyse (Electron Spin Resonance).
Le premier chopper en place est décrit dans son contexte lithostratigrahique et comparé à la collection lithique en 2021[26].
Qui sont les hominiens de Masol ?
Aucun paléontologue, ni aucune institution indienne, n'a jamais validé la découverte dans les limons pliocènes de Masol ou des environs, de fossiles publiés comme étant des restes humains de 3,4 Ma par un collecteur indien[61], ce sont des fossiles d'animaux[62], c'est la raison pour laquelle la découverte des traces de boucherie ne fait référence à aucun reste fossile. L'identité taxonomique des charognards est inconnue. De même aucun outil n'a jamais été signalé dans les limons de Masol avant les premières explorations franco-indiennes[63].
La première hypothèse d'une origine africaine des techniques de taille implique que les hominiens qui charognaient à Masol seraient des représentants d'une très ancienne espèce du genre Homo. Elle ouvre de nouvelles perspectives sur les premiers peuplements humains de l'Asie[64], notamment à la périphérie du plateau tibétain en formation, incluant la Chine[65]. Elle implique une révision des paradigmes sur la sortie d'Afrique (qui, quand, comment, pourquoi)[66]. Si les hominiens de Masol correspondent à la plus vieille espèce du genre Homo, avec une sortie d'Afrique antérieure à 2,6 millions d'années, cela repousserait l'émergence du genre au-delà de 3 Ma[14], et cela supposerait une importante radiation géographique hors d'Afrique avant la fin du Pliocène.
L'hypothèse d'un foyer d'hominisation en Asie et correspondant à un autre hominien n'est pas exclue[14],[67],[68],[69],[70],[71],[72]. En effet, Masol se situe à 80 km de formations miocènes de 8 Ma dans les piémonts himalayens, comprimés par la tectonique et ayant livré deux genres de grand singe de la sous-famille des Ponginae (Indopithecus et Sivapithecus), dont quatre espèces de Sivapithecus. Si l'une d'elles a une face supérieure semblable à l'Orang-outan (le Khoratpithèque est encore plus proche de l'Orang-outan actuel), celle des trois autres est inconnue. En outre, l'usage de tranchants lithiques, ou la fabrication d'enclumes, de nucléus et de galets aménagés, ne serait plus l'apanage du genre Homo, d'autres hominiens en étaient capables comme l'indiquent les sites de Dikika et de Lomekwi 3, en Afrique orientale.
D'autres taxons sont connus en Asie orientale depuis 1975 comme le Lufengpithèque (Chine du Sud, 11 à 6 Ma, bipédie occasionnelle nettement affirmée par sa tête fémorale)[73] et de Meganthropus palaeojavanicus (Java, 1,6 Ma), qui pourraient être des représentants des Homininae et non plus des Ponginae[74],[75]. Le Dryopithecus wuduensis, découvert au Gansu (Chine du Nord) est un Cercopithécoïde[76].
Les plus vieux outils connus à ce jour qui soient contemporains du genre Homo ont été découverts à Kada Gona en Éthiopie. Comme certains outils de Masol, ils ont été collectés initialement sur des sédiments fraichement érodés, avant d'être découverts en place et associés à des traces de boucherie. Ces assemblages sont néanmoins plus récents (2,55 Ma), car ils sont situés juste au-dessus de la limite plio-pléistocène (2,58 Ma)[77].
En , l'annonce de la découverte d'un fragment de maxillaire a bouleversé la distribution géographique des grands singes fossiles vivant sur le sous-continent indien, on les croyait cantonnés aux plaines sous-himalayennes alors qu'en réalité il y a 11 millions, ils vivaient également 1000 km plus au sud, à moins de 50 km de la mer d'Arabie[78]. La densité et la diversité des populations des grands singes du sous-continent était plus étendues que ne laissait paraître la rareté des terrains fossilifères, ce qui fragilise l'exclusion de toutes les espèces de grand singes asiatiques des processus d'hominisation.
Il est prévu d'intensifier les recherches à Masol afin de découvrir d'autres outils en place, et au moins un fossile d'hominien permettant de connaître son identité taxonomique.
Documentaire indien 2018
Premier documentaire réalisé par la chaîne News18 (Panjab, Himachal, Haryana) du Network18 Group (en), paru en 2018 avec la visite du site où fut collecté le premier chopper en place (2017), celle de l'exposition avec les chefs d’État (2016), l'intervention des hauts fonctionnaires du Pendjab pour la protection officielle du site (2018) et les villageois de Masol pour lesquels les fossiles sont vestiges de géants[79].
Bibliographie
- Coppens Y., 2014 In Human origin sites and the World Heritage Convention in Asia, UNESCO[1].
- Coppens Y,. 2016 Human origins in the Indian sub-continent. Palevol, Comptes Rendus de l'Académie des sciences[31].
- Dambricourt Malassé A., 2016. The first Indo-French Prehistorical Mission in Siwaliks and the discovery of anthropic activities at 2.6 million years. In Human origins in the Indian sub-continent, (dir. A. Dambricourt Malassé), Fascicule thématique Palevol, Comptes Rendus de l'Académie des Sciences 15, (3-4), 281-294[22].
- Hao L., Chaorong L., Kuman K., 2017 Longgudong, an Early Pleistocene site in Jianshi, South China, with stratigraphic association of human teeth and lithics. Science China Earth Sciences, 60[65].
- Plummer T. W., Finestone E. M., 2018. Toward a deeper understanding of the Early Oldowan. In J.H Schwartz (Ed) Rethinking human evolution, chapter 13, MIT Press : 267-296[66].
- Prat S,. 2018. First hominin settlements out of Africa. Tempo and dispersal mode: Review and perspectives. In Hominins and tools. Expansion from Africa towards Eurasia, Palevol, 17,1-2 : 6-16.
- Herrera R.J., Garcia-Bertrand R. 2018. Ancestral DNA, Human Origins, and Migrations. Academic Press, 588 p.
- Wiest L.A. et al., 2018. Morphological characteristics of preparator air-scribe marks: Implications for taphonomic research. PLoS ONE 13(12):e0209330[80]
- De Rene J.H., Garcia-Bertrand R., 2018. Ancestral DNA, Human origins, and migrations. Academic Press : 216-223[63].
Références
- (en) Human origin sites and the World Heritage Convention in Asia, UNESCO, (lire en ligne), The Outstanding Universal Value of Human Evolution in Asia, Yves Coppens, 10-14.
- (en) Pilgrim, G. E., « The correlation of the Siwaliks with mammals horizon of Europe. », Records of the Geological Survey of India, 43, , p. 264-326
- (en) Sahni, M.R., Khan, E. J.,, « Boundary between the Tatrots and Pinjaurs », Res. Bull. Panjab Univ.12, , p. 263-264
- (en) Sahni, M.R., Khan, E. J., « Stratigraphy, structure and correlation of the Upper Shiwaliks, East of Chandigarh. », Journal of Palaeontologica Society of India, 1960-1964, 5-9, , p. 61-74
- (en) Nanda A.C., « Upper Siwalik Mammalian faunas of the Himalayan foothill. », Journal of the Palaeontological Society of India, Volume 58, 1., , p. 75-78 (lire en ligne)
- (en) A.R. Sankhyan, V.R. Rao, Human Origins, Genome and People of India: Genomic, Palaeontological and Archaeological Perspectives., New Delhi, Anthropological Survey of India, Allied Publishers Private Limited, , 388 p., p. 83
- (en) Rao R., « Magnetic polarity stratigraphiy of Upper Siwalik of north-western Himalayan foothills. », Current Science, 64, , p. 863-873
- (en) Ranga R. et al., « Magnetic polarity stratigraphy of the Pinjor Formation (Upper Siwalik) near Pinjore, Haryana. », Current Science, 68, 12, , p. 1231-1236.
- (en) Panday J., « Classification and biostratigraphy of the Siwalik Formation between Rivers Sutlej and Yamuna », Journal of the Palaeontological Society of India 16, , p. 67-77
- (en) Badam G.L., Pleistocene fauna of India with special reference to the Siwaliks, Pune, Deccan College, , 250 p.
- (en) Gaur R., Environment and ecology of early man in northwest India., Delhi, B. R. Publishing Corporation, , 252 p.
- (en) Gaur, R., Chopra, S.R.K, « Taphonomy Fauna, environment and ecology of Upper Siwaliks Plio-Pleistocene near Chandigarh, India », Nature, 308, 5957, , p. 353-355.
- (en) Nanda A.C;, « Upper Siwalik mammalian faunas of India and associated events », Journal of Asian Earth Sciences 2, , p. 47-58 (lire en ligne)
- (en + fr) Dambricourt Malassé A, « The first Indo-French Prehistorical Mission in Siwaliks and the discovery of anthropic activities at 2.6 million years [La première mission préhistorique franco-indienne dans les Siwaliks et la découverte d’activités anthropiques à 2,6 millions d’années] », Palevol, Fascicule thématique des Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, (ISSN 1631-0683, lire en ligne)
- « Department of Geology Panjab University Chandigarh India », sur geology.puchd.ac.in (consulté le )
- Chapon Sao C, Abdessadok S., Dambricourt Malassé A., Singh M., Karir B., Bhardwaj V., Pal S., Gaillard C., Moigne A-M., Gargani J., Tudryn A., « Magnetic polarity of Masol 1 Locality deposits, Siwalik Frontal Range, northwestern India. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, février-mars 2016,v.15, p.407-416 (lire en ligne)
- Moigne A-M., A. Dambricourt Malassé, M. Singh, A. Kaur, C. Gaillard, B. Karir, S. Pal, V. Bhardwaj, S. Abdessadok, C. Chapon Sao, J. Gargani, A. Tudryn, « The faunal assemblage of the paleonto-archeological localities of the Late Pliocene Quranwala Zone, Masol Formation, Siwalik Range, NW India. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, (lire en ligne)
- « Découverte d'activités humaines il y a 2,6 millions d'années dans les piémonts himalayens du nord-ouest de l'Inde (Pandjab) », sur Hominides.com,
- Anne Dambricourt Malassé, « Apparition de l'Homme. Un nouveau foyer en Asie ? », Archéologia, , p. 24-29 (lire en ligne).
- « HNHP - Histoire Naturelle de l’Homme Préhistorique (UMR 7194) », sur UMR 7194 CNRS-Muséum national d'Histoire naturelle
- « DAMBRICOURT MALASSE Anne », sur CNRS
- (en) Dambricourt Malassé A., « The first Indo-French Prehistorical Mission in Siwaliks and the discovery of anthropic activities at 2.6 million years. In Human origins in the Indian sub-continent », Palevol, comptes rendus de l'Académie des sciences 5, (3-4), , p. 281-294. (lire en ligne)
- (en) DAMBRICOURT MALASSÉ, A., SINGH, M., KARIR B., GAILLARD, C., BHARDWAJ, V., MOIGNE, A.-M., ABDESSADOK, S., CHAPON SAO, C., GARGANI, J., TUDRYN, A., CALLIGARO, T., KAUR, A., PAL, S., HAZARIKA, M., « Anthropic activities in the fossiliferous Quranwala Zone, 2.6 Ma, Siwaliks of Northwest India, historical context of the discovery and scientific investigations », Palevol, Comptes rendus de l'Académie des sciences 15, (3-4),, , p. 295-316. (lire en ligne)
- (en) « Out of Africa thinking », sur Down to Earth (consulté le )
- Thomas Cavaillé-Fol, « Plus tôt, plus vite, plus loin: Homo un éternel voyageur », Science et Vie,
- (en) CAUCHE, D., DAMBRICOURT MALASSÉ, A., SINGH, M., TUDRYN, A., GARGANI, J., ABDESSADOK, S., CHAPON SAO, C., MOIGNE, A-M., KARIR, B., PAL, S.,, « Pre-Quaternary hominin settlements in Asia : archaeology, bio-lithostratigraphy and magnetostratigraphy evidences at Masol, Siwaliks, Northwestern India. », L’Anthropologie, 125, n°1., (lire en ligne)
- Magnétostratigraphie et contexte paléoenvironnemental du site pliocène de Masol (Inde). Cécile Chapon Sao, Alina Tudryn, Salah Abdessadok, Anne Dambricourt Malassé, Julien Gargani, Anne-Marie Moigne, Mukesh Singh, Dominique Cauche, Pierre Voinchet, Baldev Karir. In La transition Plio-Pléistocène : Données, mécanismes et impacts sur l'évolution de l'espèce humaine. Colloque de la Société Géologique de France et de l'Association Française pour l’Étude du Quaternaire, 23 novembre 2017, Paris.
- (en) Cauche D, Singh M., Dambricourt Malassé A. et al., « The first chopper in Asian late Pliocene silts, Masol, Northwestern India: bio-lithostratigraphy, magnetostratigraphy and dating evidences », Abstract, 18th World Congress International Union of Prehistoric and Protohistoric Sciences, La Sorbonne, Paris., 4-9 june 2108 (lire en ligne)
- (en) DAMBRICOURT MALASSÉ, A., MOIGNE, A.M., A., SINGH, M., CALLIGARO, T., KARIR, B., GAILLARD, C., KAUR, A., BHARDWAJ, V., PAL, S., ABDESSADOK, S., CHAPON SAO, C., GARGANI, J., TUDRYN, A., GARCIA SANZ, M.,, « Intentional cutmarks on bovid from the Quranwala Zone, 2.6 Ma, Siwalik Frontal Range, NW India. In Humanorigins in the Indian sub-continent », Palevol, comptes-rendus de l'Académie des sciences 15, (3-4), , p. 317-339 (lire en ligne)
- « Siwaliks : les homininés du haut bassin de l’Indus depuis le Pliocène. », sur UMR 7194 CNRS-Muséum national d'Histoire naturelle,
- (fr + et + en) Coppens Y., « Origines de l’homme dans le sous-continent Indien. Human origins in the Indian sub-continent », Palevol, fascicule thématique des Comptes Rendus de l'Académie des sciences, (ISSN 1631-0683, lire en ligne)
- « Geops (Geosciences Paris Sud) », sur geops.geol.u-psud.fr (consulté le )
- « CEREGE.fr | Centre Européen de Recherche et d'Enseignement des Géosciences de l'Environnement », sur www.cerege.fr (consulté le )
- Dambricourt Malassé A., A-M. Moigne, M. Singh, T. Calligaro, B. Karir, C. Gaillard, A. Kaur, V. Bhardwaj, S. Pal, S. Abdessadok, C. Chapon Sao, J. Gargani, A. Tudryn, M. Garcia Sanz, « Intentional cut marks on bovid from the Quranwala zone, 2.6 Ma, Siwalik Frontal Range, northwestern India. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, (lire en ligne)
- (en) Cécile Chapon Sao, Salah Abdessadok, Alina Tudryn, Anne Dambricourt Malassé, Mukesh Singh, Baldev Karir, Claire Gaillard, Anne-Marie Moigne, Julien Gargani, Vipnesh Bhardwaj, « Lithostratigraphy of Masol paleonto-archeological localities in the Quranwala zone, 2.6 Ma, Northwestern India. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, (lire en ligne)
- Salah Abdessadok, Cécile Chapon Sao, Alina Tudryn, Anne Dambricourt Malassé, Mukesh Singh, Julien Gargani, Baldev Karir, Claire Gaillard, Anne-Marie Moigne, Vipnesh Bhardwaj, Surinder Pal, « Sedimentological study of major paleonto-archaeological localities of the Late Pliocene Quranwala zone, Siwalik Frontal Range, northwestern India. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, (lire en ligne)
- Gaillard C., Singh M., Dambricourt Malassé A., Bhardwaj V., Karir B., Kaur A., Pal S., Moigne A-M., Chapon Sao C., Abdessadok S., Gargani J., Tudryn A., « The lithic industries on the fossiliferous outcrops of the Late Pliocene Masol Formation, Siwalik Frontal Range, northwestern India (Punjab). », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, février-mars 2016,v.15, p.341-357 (lire en ligne)
- Dambricourt Malassé A., M. Singh, B. Karir, C. Gaillard, V. Bhardwaj, A.-M. Moigne, S. Abdessadok, C. Chapon Sao, J. Gargani, A. Tudryn, T. Calligaro, A. Kaur, Surinder Pal, M. Hazarika, « Anthropic activities in the fossiliferous Quranwala Zone, 2.6 Ma, Siwaliks of Northwest India, historical context of the discovery and scientific investigations. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, février-mars 2016,v.15, p.295-316 (lire en ligne)
- Julien Gargani, Salah Abdessadok, Alina Tudryn, Cécile Chapon Sao, Anne Dambricourt Malassé, Claire Gaillard, Anne-Marie Moigne, Mukesh Singh, Vipnesh Bhardwaj, Baldev Karir, « Geology and Geomorphology of Masol paleonto-archeological site, Late Pliocene, Chandigarh, Siwalik Frontal Range, NW India. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, février-mars 2016,v.15, p.379-391 (lire en ligne)
- —Tudryn Alina, Abdessadok Salah, Julien Gargani, Anne Dambricourt Malassé, Claire Gaillard, Anne-Marie Moigne, Cécile Chapon Sao, Mukesh Singh, Vipnesh Bhardwaj, Baldev Karir, Serge Miska, « Stratigraphy and paleoenvironment during the Late Pliocene at Masol paleonto-archeological site (Siwalik Range, NW India) : Preliminary results. », Comptes Rendus Palevol, Fascicule thématique, Académie des Sciences, février-mars 2016,v.15, , p.440-452 (lire en ligne)
- http://siwaliks-hominid.com/images/COVER%20PALEVOL.jpg
- « Analyses », sur Siwaliks,
- (en) Thompson J.C., « Identifying the accumulator: Making the most of bone surface modification data », Journal of Archaeological Science, september 2017 volume 85,, p. 105-113
- (en) Harris J.A., « The trajectory of bone surface modification studies in paleoanthropology and a new Bayesian solution to the identification controversy. », Journal of Human Evolution, volume 110, september 2017, p. 69-81
- (en) Jessica C. Thompson, Susana Carvalho, Curtis W. Marean, and Zeresenay Alemseged, « Origins of the Human Predatory Pattern: The Transition to Large-Animal Exploitation by Early Hominins », Current Anthropology,
- Encyclopædia Universalis, « FRANÇOIS HOLLANDE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- « Exposition Préhistorique franco-indienne au Muséum de Chandigarh », sur hominidés.com,
- « Visite du premier ministre indien et du président français, M. François Hollande, au musée de Chandigarh à l'occasion d’une exposition sur de récentes découvertes archéologiques », sur Ministère des Affaires Extérieures du Gouvernement indien,
- (en) « Natural History Museum », sur www.museumsofindia.org (consulté le )
- (en) Colin Barras, « Asian stone tools hint humans left Africa earlier than thought », sur New Scientist, .
- Gaillard C., « The lithic industries on the fossiliferous outcrops of the Late Pliocene Masol Formation, Siwalik Frontal Range, north-western India (Punjab). », Palevol, fascicule thématique des Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, (ISSN 1631-0683, lire en ligne)
- (en) « Further discoveries in Masol depend on financial support », sur The Time of India,
- (en) Rohit Mullick, « 'Further discoveries in Masol depend on financial support' - Times of India », The Times of India, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Rohit Mullick, « Man came from Africa... or maybe Chandigarh », The Times of India, (lire en ligne, consulté le )
- « L' Afrique, l'Inde et la Chine pour la première fois réunies à 2,5 Ma », sur Institut de Paléontologie Humaine
- « Ecole doctorale du MNHN », sur UMR 7194,
- Thomas Cavaillé-Fol. Plus tôt, plus vite, plus loin : Homo, un éternel voyageur. Science et Vie, no 1198, page 67-69.
- (en) Gargani J., Voinchet P, Dambricourt Malassé A, et al., « The late Pliocene prehistoric site of Masol (Northwestern India): new dating of the geological and paleontological context of cut marks and stone tools », Abstract - 18th World Congress of the International Union of Prehistoric and Protohistoric Sciences, La Sorbonne, Paris, session XI-1., 4-9 june 2018 (lire en ligne)
- François Savatier, « Des hominiens en Chine il y a plus de deux millions d’années ? », Pour la Science, (lire en ligne)
- http://www.pas.va/content/dam/accademia/booklet/booklet_whowaswho.pdf
- (en) Singh M.P., « First record of a Middle Pliocene hominid from the Siwalik Hills of South Asia », Human Evolution, 18, , p. 213-228
- (en) Parth R. Chauhan, « The Indian subcontinent and ‘Out of Africa I’ », dans John G. Fleagle, John J. Shea, Frederick E. Grine, Andrea L. Baden et Richard E. Leakey, Out of Africa I: The first Hominins of Eurasia, Kluwer Academic Press, (ISBN 978-90-481-9035-5, ISSN 1877-9077), p. 145-164
- (en) « Ancestral DNA, Human Origins, and Migrations | ScienceDirect », sur www.sciencedirect.com (consulté le )
- z3264452, « Asia is the gift that keeps on giving in prehistory », sur UNSW Newsroom, (consulté le )
- (en) Hao Li et al., « Longgudong, an Early Pleistocene site in Jianshi, South China, with stratigraphic association of human teeth and lithics », Science China Earth Sciences, Volume 60, Issue 3, , p. 452–462 (lire en ligne)
- (en) Plummer T. W., Finestone E. M., Toward a deeper understanding of the Early Oldowan. In J.H Schwartz (Ed) Rethinking human evolution., MIT Press, 2018 p., chapter 13, : 267-296.
- (en) « It is perfectly possible that Homo genus evolved in Asia », sur Down to Earth,
- « Le genre Homo est-il apparu en Asie ? », sur Pour La Science,
- « École doctorale du Muséum national d'Histoire naturelle », sur CNRS,
- « L'Afrique, l'Inde et la Chine réunis pour la première fois à 2,5 millions d'années », sur Institut de Paléontologie Humaine,
- « «Un out of Africa, il y a trois millions d’années», interview de la paléoanthropologue Anne Dambricourt Malassé, partie 1 », sur Scilogs Pour la Science,
- « «Un out of Africa, il y a trois millions d’années», interview de la paléoanthropologue Anne Dambricourt Malassé, partie 2 », sur Scilogs Pour la Science,
- (zh + et + en) Xu Q., LU Q., Lufengpithecus lufengensis - An early member of Hominidae, Pékin, Science Press, , 229 p.
- (en) Clément Zanolli, Ottmar Kullmer, et al., Evidence for increased hominid diversity in the Early to Middle Pleistocene of Indonesia, Nature Ecology & Evolution, 8 avril 2019, doi:10.1038/s41559-019-0860-z
- (en) Clément Zanolli, Reassessing the Early to Middle Pleistocene hominid diversity in Java, 8 avril 2019
- (en) Winfried Henke; Ian Tattersall; Thorolf Hardt, Handbook of Paleoanthropology: Vol III: Phylogeny of Hominids., Berlin, Springer, (lire en ligne), p. 955
- (en) López-Sáeza JA., Domínguez-Rodrigo M., « Palynology of OGS-6a and OGS-7, two new 2.6 Ma archaeological sites from Gona, Afar, Ethiopia: Insights on aspects of Late Pliocene habitats and the beginnings of stone-tool use », Geobios, 42, 4, July–August, 2009,, p. 503-511 (lire en ligne)
- (en) Ansuya Bhandari, Richard F. Kay, Blythe A. Williams, Brahma Nand Tiwari, Sunil Bajpai, Tobin Hieronymus, « First record of the Miocene hominoid Sivapithecus from Kutch, Gujarat state, western India », PLOSone, (lire en ligne)
- News18 Punjab/Haryana/Himachal, « ਗੁਮਨਾਮ ਪਿੰਡ Masol | World's Oldest Fossils Found In Forgotten Village Of Punjab| Exclusive Report », (consulté le )
- (en) Bernd Zechmann, Jean-Philip Brugal, Mzalendo Kibunjia et Donald A. Esker, « Morphological characteristics of preparator air-scribe marks: Implications for taphonomic research », PLOS ONE, vol. 13, no 12, , e0209330 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0209330, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail de la Préhistoire
- Portail de la paléontologie
- Portail de l’Inde