Marta de Cidrac

Marta de Cidrac s'investit rapidement dans la vie municipale de Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines. En 2008, lors des élections municipales, elle figure sur la liste municipale d'Emmanuel Lamy, maire sortant. Elle est élue et devient adjointe chargée de la vie scolaire et de la petite enfance.

Aux élections municipales de 2014, elle figure de nouveau sur la liste d'Emmanuel Lamy et devient première adjointe chargée des solidarités, du logement et de l'emploi[3]. À ce titre, elle devient présidente de la Mission locale de Saint-Germain[4]. Elle est également élue conseillère communautaire de la Communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles-de-Seine[5].

Sensible au sujet des droits des femmes, son engagement se manifeste d'abord sur le terrain pour la promotion des femmes en politique. Membre du réseau « Élues locales » depuis le début des années 2010, elle fonde « Élues locales des Yvelines » (ELY)[6].

Dans son territoire, elle s'engage aussi dans la lutte contre les cancers pédiatriques. Marta de Cidrac soutient activement l'association Imagine for Margo, originaire de Fourqueux.

En 2021, Marta de Cidrac est élue présidente de la Maison de l'Europe des Yvelines[7], qui vise à sensibiliser le grand public aux enjeux européens.

En 2017, Marta de Cidrac est élue sénatrice des Yvelines sur la liste menée par Gérard Larcher, Président du Sénat sortant. Elle démissionne alors de son poste d'adjointe pour non-cumul des mandats[8], et peut conserver son mandat de conseillère municipale. Au sein de la Chambre haute, elle est d'abord Secrétaire de la Commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable, puis en devient Vice-présidente[9]. Dès ses premiers mois de mandat, Marta de Cidrac est pleinement investie et devient rapporteure de la proposition de loi de son collègue Patrick Chaize tendant à encourager les investissements dans les réseaux très haut débit[10]. Elle est par la suite désignée membre de la Commission supérieure des sites et paysages et membre du Conseil national du bruit[1]. En 2018, elle devient rapporteure du Projet de loi portant suppression de sur-transpositions de directives européennes en droit français[11].

En 2019, elle est de nouveau nommée rapporteure du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire. Son travail permet de transformer profondément le texte et de l'enrichir afin de le rendre plus ambitieux et de concrétiser les objectifs environnementaux. Ce projet de loi est d'ailleurs adopté à une quasi-unanimité (342 voix pour, 1 voix contre) au Sénat[12]. Elle devient alors la référente pour le Sénat sur les sujets de l'économie circulaire et des déchets[13], mais s’intéresse aussi à d’autres questions écologiques comme le mix énergétique et l’avenir de la filière nucléaire[14], les forêts ou encore la problématique des pôles et de la géopolitique environnementale.

Marta de Cidrac a également été Secrétaire de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. À ce titre, elle rédige en 2018 un rapport d'information sur les excisions intitulé « Mutilations sexuelles féminines : une menace toujours présente, une mobilisation à renforcer »[15], promouvant l'Institut en santé génésique Women Safe implanté à Saint-Germain-en-Laye. Plusieurs des recommandations émises dans le rapport précité sont reprises dans le cadre du Grenelle des violences conjugales organisé par le gouvernement en 2019. En mars 2019, elle est partie prenante de l'adoption à l'unanimité de la Proposition de résolution pour dénoncer et agir contre le mariage des enfants, les grossesses précoces et les mutilations sexuelles féminines[16]. En 2020, Marta de Cidrac étudie la place et la représentation des femmes dans les médias audiovisuels. Les auditions s'inscrivent dans le cadre d'un rapport d'information[17]^,[18].

Auditrice de la formation "Politique de défense" de la 72ème session nationale de l'IHEDN, elle décide de poursuivre son investissement pour la défense en devenant Colonelle de la Réserve citoyenne de l'Armée de terre. Elle veut promouvoir la place des femmes dans l'Armée.

Marta de Cidrac dévoue aussi son mandat de sénatrice à la question européenne, et plus particulièrement à celle des Balkans. Présidente du groupe d'amitié France-Balkans Occidentaux[19], elle se rend plusieurs fois dans la région, organise de nombreuses rencontres[20] avec le Ministère des Affaires étrangères et le Ministère des affaires européennes ou avec des acteurs du dossier et intervient dans l'hémicycle[21]. En 2020, elle intègre la Commission des affaires européennes, dont elle est Secrétaire[22].

Très impliquée sur les questions environnementales, Marta de Cidrac devient Vice-présidente de la Commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable en octobre 2020. En février 2021, elle rejoint le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique[23]. En mars 2021, elle est nommée rapporteure du Projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (dit "Loi Climat et résilience") avec ses collègues Sénateurs Pascal Martin et Philippe Tabarot[24]. Dans le projet de loi, elle travaille sur des articles qui traitent de la régulation de la publicité (interdiction de toute publicité qui promeut les énergies fossiles, notamment), de l'écoblanchiment ("greenwashing") comme pratique commerciale trompeuse, du développement des énergies renouvelables notamment à l'échelle locale, du renforcement de la protection judiciaire de l'environnement, de l'évaluation climatique et environnementale et de l'atteinte des objectifs des accords de Paris.