Maroantsetra
Maroantsetra est une commune urbaine malgache, chef-lieu du district de Maroantsetra, située dans la partie nord-est de la région d'Analanjirofo.
Maroantsetra | |||
Administration | |||
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Pays | Madagascar | ||
Région | Analanjirofo | ||
Province | Toamasina | ||
District | Maroantsetra | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 15° 26′ 00″ sud, 49° 45′ 00″ est | ||
Altitude | 10 m |
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Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Madagascar
Géolocalisation sur la carte : Madagascar
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Histoire
A l'époque il s'appelait Ambatomasina puis il y avait un puissant guerrier venu de l'ouest du nom de Ndavaka qui voulait contrôler le village avec la force, il était venu avec de nombreux guerrier pour combattre les villageois. Mais la population qui vivait à Ambatomasina à l'époque ne se laissait pas faire facilement et ils ont préparé un grand nombre d'arme qui s’appelait Antsetra (c'est une sorte de lance à tête pointue comme un javelot) et quand Ndavaka a vu le nombre de Antsetra que les villageois ont fabriqués; il a paniqué et c'est ça qui a causé sa défaite. En Malgache beaucoup ou nombreux veut dire maro alors que les antsetra utilisés par la population d'Ambatomasina étaient nombreux ce qui par la suite a donné Maro (beaucoup)Antsetra (l'arme sous forme de javelot) ⇒ Maroantsetra.
Géographie
Maroantsetra se situe dans la baie d'Antongil dans la partie nord-est de Madagascar. Elle constitue l'entrée du Parc national de Masoala et de la réserve de Nosy Mangabe.
Administration
Depuis l'indépendance de Madagascar en 1960 la ville de Maroantsetra a été dirigée par :
- Jean-François Jarson (1960-1964), député
- Auguste Daniel (1965-1976)
- Remy (1977-1982)
- Joseph Randrianarison dit Maitre Be (1983-1989)
- Patrice Tadahy (1990-1992)
- Stanislas Botozafy (1993-1995), par délégation spéciale
- Patrice Tadahy (1996-1999)
- Célestin Mozavelo (2000-2003)
- Philippe Ah Lone (2004-2016)
- BEMAINA Laurent (depuis 2016)
Économie
Maroantsetra vit principalement des ressources agricoles liées à la culture du clou de girofle et de la vanille mais son économie est handicapée par l'absence d'infrastructures routières, le transit des marchandises provenant de Tamatave étant tributaire d'un transport maritime limité et insécurisé.