Marles-les-Mines

Marles-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Marles.

Marles-les-Mines

Vue panoramique sur Marles-les-Mines.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Éric Edouard
2020-2026
Code postal 62540
Code commune 62555
Démographie
Gentilé Marlésiens
Population
municipale
5 561 hab. (2018 )
Densité 1 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 10″ nord, 2° 30′ 11″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 99 m
Superficie 4,55 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Auchel
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Marles-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Marles-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : France
Marles-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : France
Marles-les-Mines
Liens
Site web ville-marleslesmines.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Marles-les-Mines
    Lozinghem Lapugnoy
    Auchel
    Calonne-Ricouart Bruay-la-Buissière

    Urbanisme

    Typologie

    Marles-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[4] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,6 %), terres arables (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,2 %), mines, décharges et chantiers (5,4 %), prairies (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    En , la terre de Marles est érigée en comté, unie à celle de Fléchin, pour porter le nom de comté de Marles, par lettres données à Bruxelles[11],

    Le comté a été maintenu par Louis XIV au profit de la famille Beaulaincourt, comte de Marles en 1696 en unissant les terres de Marles et de la Beuvrière (sur Labeuvrière)[12].

    Émile Rainbeaux fonde le la Compagnie des mines de Marles (la présence de houille s'est avérée après quelques sondages en 1852).

    En 1861, à la mort de son père, c'est Firmin Rainbeaux qui exploite les gisements de charbon.

    En 1904, la Compagnie des mines compte 5 360 ouvriers, dont 4 209 travailleurs de fond.

    Le , par décret officiel, Marles devient Marles-les-Mines.

    La ville a connu une forte immigration polonaise dans les années 1920. L'exemple vient de la Compagnie des mines de Bruay, épargnée par l'occupation allemande pendant la guerre de 1914-1918, qui a extrait 4,5 millions de tonnes de charbon dès 1917 contre 2 millions en 1914, puis recruté la première des mineurs westphaliens[13], habitués au marteau-piqueur[14], afin de doper la productivité. Elle leur a bâti 1 600 maisons en trois ans, après la conférence gouvernementale franco-polonaise du [14].

    Le témoignage d'Édouard Fiba, recueilli par la Cité nationale de l'immigration (www.histoire-immigration.fr, cAtelier du Bruit/CNHI) montre la forte présence polonaise dans la ville « Ici, on aurait dit la Pologne en France » et leur intégration progressive « À Marles, la polonité s'est estompée progressivement ». Pour leur permettre d'arriver en famille, 3 000 maisons ont été bâties, par la Compagnie des mines de Marles[15].

    Lors de la crise économique des années 1930, plusieurs expulsions de Polonais grévistes dans les mines ont été effectuées par les autorités :« Mais quand la crise s'est déclenchée, avec le chômage qui montait, je m'en souviens bien, en 1932, 33, 34, ils ont commencé à expulser les Polonais qui leur plaisaient pas. Pour avoir fait grève, pour ceci ou cela. »

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Depuis la Seconde Guerre mondiale, Marles-les-Mines n'a connu que des maires communistes[16].

    Marcel Coffre, maire depuis 1992, annonce mettre fin à sa carrière politique et n'est pas candidat en 2020[16].

    Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . Au premier tour, Éric Édouard (ex-PS) et Nathalie Laisné (PCF), adjoints, ont chacun monté leur liste estampillée divers gauche. Ils obtiennent respectivement 39 et 14,5 % des suffrages exprimés. Le Rassemblement national présente Jérôme Leroy qui obtient 32 % des voix, et fusionne au second tour avec la liste d'Irène Lignier, arrivée quatrième avec 14,4 % (qui comprenant un adjoint sortant). La liste prend alors l'étiquette divers[16].

    Liste des maires

    Marles-les-Mines dans son canton et dans l'arrondissement de Béthune.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1799 1803 Jean Baptiste Malet    
    1803 1808 Pierre Jean Marie Despret    
    1808 1826 Adrien Joseph Hautefeuille    
    1826 1827 Ange de Beaulaincourt    
    1827 1837 Adrien Joseph Hautefeuille    
    1837 1847 Jean Philippe Gamblin    
    1847 1852 Siméon Brevart    
    1856 1888 Adrien Philippe Hautefeuille    
    1888 1892 Alphonse Lechevalier    
    1892 1900 Gustave Lemaire    
    1900 1908 Jules Brevart    
    1908 1919 Gustave Beaufromé    
    1919 1929 Pierre Carette    
    1929 1942 Henri Leveau SFIO Mineur - révoqué par l’autorité allemande
    1944 1945 Henri Leveau SFIO Ancien résistant
    Décédé en fonction
    mai 1945 mars 1971 Gabriel Pignon    
    mars 1971 septembre 1992 Jean Wroblewski PCF Décédé en fonction
    septembre 1992 juillet 2020 Marcel Coffre PCF Fonctionnaire territorial retraité
    Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18],[19],[20]
    juillet 2020 En cours Éric Édouard PCF  

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2018, la commune comptait 5 561 habitants[Note 3], en diminution de 2,98 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    406442414431459459433448437
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5001 0601 0861 4171 6771 5351 7891 9212 157
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4932 8152 9834 56013 75513 39111 24912 82012 794
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    11 1199 9427 9387 3276 7906 0885 8855 7445 652
    2018 - - - - - - - -
    5 561--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Il est également important de constater que l'évolution de la population suit également l'évolution de l'exploitation minière, notamment dans la fosse de Marles-les-Mines. Cette importante augmentation est due à l'arrivée massive d'immigrants polonais. Cette immigration a d'ailleurs laissé des traces dans la ville, puisque le drapeau polonais flotte aujourd'hui encore sur la place de l'Hôtel-de-Ville.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,3 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 45,7 % d'hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 19,6 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
    • 54,3 % de femmes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 15,6 %, 45 à 59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 31,6 %).
    Pyramide des âges à Marles-les-Mines en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,0 
    7,7 
    75 à 89 ans
    15,1 
    10,5 
    60 à 74 ans
    15,5 
    20,0 
    45 à 59 ans
    17,1 
    20,0 
    30 à 44 ans
    15,6 
    19,6 
    15 à 29 ans
    19,2 
    21,7 
    0 à 14 ans
    16,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Ancienne fosse Saint-Émile, chevalement du puits no 2 avec les parties anciennes du bâtiment de la machine d'extraction (cad. AC 262) : inscription par arrêté du . Ce monument abrite désormais un musée consacré à l'exploitation minière au sein de la ville.

    Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture.

    Personnalités liées à la commune

    • Adrien de Noyelles, seigneur de Marles, Fléchin, Corroy, baron de Rossignol, chevalier, conseiller d'État et de guerre des archiducs, (gouverneurs des Pays-Bas espagnols), gouverneur d'Arras, chef des domaines et finances, obtient par lettres données à Bruxelles en , que la terre de Marles soit érigée en comté, unie à celle de Fléchin, pour porter le nom de comté de Marles[11].
    • Jean Georges de Beaulaincourt, seigneur de Bellenville, Barlet, la Beuvrière achète Marles en 1692 et en est le seigneur. Il demande au roi Louis XIV que la terre de Marles soit réunie à celle de la Beuvrière, avec les fiefs et seigneuries qui en dépendent et qui relèvent du roi du fait du château de Béthune, afin qu'elles forment un comté. Des lettres données à Versailles en février 1696 lui accordent ce qu'il a souhaité et il devient comte de Marles. Jean Georges de Beaulaincourt descend d'une lignée alliée depuis 400 ans aux plus illustres familles. Il a eu pour bisaïeul (arrière-grand-père) Antoine de Beaulaincourt, premier lieutenant au gouvernement de Lille, Douai, Orchies, crée en 1530 par Charles Quint,premier roi d'armes de l'ordre de la Toison d'or, et comme tel chargé par Charles Quint de porter en France à Henri II, le collier de l'ordre de Saint-Michel, et d'aller à Nancy, y prendre et faire porter au Luxembourg le corps de Charles, duc de Bourgogne (Charles le Téméraire). Il a pour frères :
    1. Georges Philippe de Beaulaincourt, seigneur de La Motte, lieutenant au régiment de Bassigny
    2. Charles François de Beauffort, seigneur d'Esrevillers, officier au régiment du Beauvaisis, tué au siège de Mayence
    3. Albert de Beaulaincourt, seigneur de Bayeux, lieutenant au régiment royal Wallon, mort à Nice des suites d'un coup de fusil reçu en combattant dans les montagnes du Piémont[12].

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d'azur aux deux léopards adossés et assis d'or, leurs queues passées en sautoir, surmontés d'une couronne royale du même.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 221, lire en ligne.
    12. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 60, lire en ligne.
    13. "De la Petite Pologne à l’intégration" sur l'Echo du 62
    14. "Polonais méconnus: histoire des travailleurs immigrés en France dans l'entre-deux guerres", par Janine Ponty, page 62
    15. « "De la discrimination à l’intégration" », Echo62, .
    16. R. M., « Treize villes où tout peut arriver », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24268, , p. 4-5.
    17. Sarah Binet, « Marles-les-Mines: la mutation du centre-ville a commencé par les friches : Cinq mois avant les élections municipales, nous faisons le bilan avec les maires de nos communes. Rencontre avec Marcel Coffre, maire communiste de Marles-les-Mines. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Marles-les-Mines : Marcel Coffre, maire, se dit prêt à se remettre au travail : Marcel Coffre, à peine l’écharpe posée sur l’épaule, se montrait très fier de cette confiance renouvelée. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    20. Reno Vatain, « Marles-les-Mines: pour son dernier mandat, Marcel Coffre entend boucler les dossiers en cours : Cinquième et dernier mandat, pour Marcel Coffre, qui cédera ensuite la place. En attendant, il s’agit de boucler les dossiers en cours. Et si possible, concrétiser le projet de salle des fêtes en fin de mandat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Évolution et structure de la population à Marles-les-Mines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.