Marie de l'Incarnation

Marie Guyart, en religion Marie de l'Incarnation, née le à Tours et décédée le à Québec, est une mystique ursuline et missionnaire catholique fondatrice des ursulines de la Nouvelle-France. Elle fonda également le premier couvent d’enseignement féminin en Amérique[1].

Pour les articles homonymes, voir Marie de l'Incarnation (homonymie).

Marie de l'Incarnation
Sainte, missionnaire, fondatrice
Naissance
Tours,  Royaume de France
Décès  
Québec, Nouvelle-France
Nom de naissance Marie Guyart
Ordre religieux Ordre de Sainte-Ursule
Béatification
par le pape Jean-Paul II
Canonisation
par le pape François
Vénéré par Église catholique
Fête 30 avril

Elle est béatifiée par le pape saint Jean-Paul II le , puis canonisée par le pape François le [2],[3] ; celui-ci a utilisé le rare processus de canonisation équipollente[4]. Elle est fêtée le 30 avril. Elle est désignée personnage historique en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec[5].

Biographie

Marie Guyart est née en France, à Tours, probablement rue des Tanneurs. Ses parents, Florent Guyart et Jeanne Michelet, sont maîtres-boulangers et ils ont eu sept enfants[6]. C'est un foyer catholique où les enfants sont encouragés à s'instruire. Au cours des trois premières décennies de sa vie, elle vivra au sein du monde des artisans et de la moyenne bourgeoisie commerçante de Tours[1].

Jeunesse, grâces mystiques

On sait peu de choses précises de son éducation. Elle fréquenta l'école. Elle avoue avoir reçu une « bonne éducation » qui lui « avait fait un bon fonds dans [s]on âme pour toutes les choses du christianisme et pour les bonnes mœurs »[7]. À l'âge de sept ans, elle a une première grâce mystique qui la conduit à se donner au Christ. Elle fait alors un rêve marquant qu'elle racontera elle-même bien plus tard (1653) : «En mon sommeil, il me sembla que j’étais dans la cour d’une école champêtre, avec quelqu’une de mes compagnes... Ayant les yeux levés vers le ciel, je le vis ouvert et Notre-Seigneur... en sortir et qui par l’air venait à moi qui, le voyant, m’écriai à ma compagne: “Ah! Voilà Notre-Seigneur! C’est à moi qu’il vient!” [...] Mon cœur se sentit tout embrasé de son amour. Je commençai à étendre mes bras pour l’embrasser. Lors, lui, le plus beau de tous les enfants des hommes, avec un visage plein d’une douceur et d’un attrait indicible, m’embrassant et me baisant amoureusement me dit: “Voulez-vous être à moi?” Je lui répondis: “Oui” — Lors, ayant ouï mon consentement, nous le vîmes remonter au ciel.»[8]

Vers l’âge de 14 ans, elle est attirée par la vie cloîtrée[6]. Elle manifeste son désir d'entrer chez les bénédictines de Beaumont, un ordre religieux établi dans la région[9]. Ses parents, qui ne comprennent pas son aspiration à la vie religieuse, la marient à 17 ans avec le maître ouvrier en soie Claude Martin. De leur union naîtra Claude le [10]. Six mois plus tard, elle devient veuve à 19 ans alors que la petite fabrique est en faillite. Elle se retrouve avec des biens à liquider et des dettes sur les bras, en plus d'un enfant à élever. Elle décide de retourner chez son père. On lui fait sentir qu'un nouveau mariage réglerait ses problèmes matériels. Mais l'appel de Dieu et de la solitude est bien trop fort[6].

Le , elle vit une expérience mystique qu'elle appelle sa « conversion » : l'irruption du Christ dans sa vie[6]. Elle se confesse au premier religieux qu'elle rencontre et se sent transformée. Elle aspire à une vie de recluse, mais sa sœur Claude, mariée à Paul Buisson, marchand, l'invite en 1621 à vivre chez elle[6]. Elle accepte cette offre pour assurer sa subsistance et celle de son fils. Marie désire y mener une vie d’abnégation et de servitude. Pourtant, ses talents d’administratrice sont reconnus et le couple espère qu'elle les aidera à consolider leur entreprise de transport fluvial en difficulté. Elle prend parfois le rôle de gérante lorsque les deux patrons en titre sont hors de la ville. On ira jusqu'à lui confier la direction de l'entreprise en 1625[6]. Cette même année, les grâces mystiques la conduisent à l'union au Christ. Elle ne peut entrer en religion parce qu'elle doit élever son fils Claude, mais elle fait déjà à cette époque vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance.

Tableau panoramique de Tours de Charles-Pierre-Antoine DEMACHY (Musée des Beaux-Arts de Tours) vers 1786.

Religieuse missionnaire à Québec

Le , elle entre au couvent des Ursulines de Tours. Si elle rêve de devenir missionnaire, il n'est pas normal à l'époque qu'une femme, une religieuse de surcroît, fasse le voyage outre-mer pour devenir enseignante. Finalement, sa rencontre avec une autre femme, riche et pieuse, Madeleine de la Peltrie, sera déterminante car elle obtiendra les fonds nécessaires à la fondation de son monastère à Québec.

En 1639, elle part avec deux autres Ursulines, Marie Madeleine de la Peltrie et une servante, Charlotte Barré, pour fonder un monastère à Québec. L'objectif est de veiller à l'instruction des petites Amérindiennes. Elle cherche à convertir au catholicisme les filles qui lui sont confiées : d'abord les Montagnaises et les Abénaquises, puis les Huronnes et les Iroquoises.

Pourtant, elles auront de la difficulté à franciser les Amérindiennes qui résistent parfois à l'assimilation. Avec le déclin démographique qui bouleverse la population amérindienne et une réticence de plus en plus grande des parents amérindiens à confier leurs filles aux Ursulines, Marie de l'Incarnation devra s'éloigner de son rôle de missionnaire pour se consacrer davantage à l'instruction des jeunes filles françaises de la colonie.

La ville de Québec en 1700, gravure anonyme.

Même si elle est cloîtrée, Marie de l'Incarnation joue un rôle actif dans la vie de la colonie. En 1663, elle est témoin d'un tremblement de terre à Québec. Elle narre l’événement dans l'abondante correspondance qu'elle a avec son fils. L'ursuline voit dans la catastrophe un signe de Dieu punissant le commerce d'alcool entre les colons et les Amérindiens. Elle se voit aussi mêlée à une épidémie de vérole qui atteint durement les peuples autochtones : son monastère se voit transformé en hôpital à quelques reprises. Elle commente aussi abondamment les guerres franco-iroquoises et la destruction de la Huronnie.

Marie de l'Incarnation, par ses écrits, est considérée par plusieurs historiens comme étant l'auteure de la première mention en français, et non plus en latin, de l'identité canadienne des colons, en vertu d'une lettre datée du 16 octobre 1666[11].

Elle meurt de vieillesse le à Québec à l'âge de 72 ans. Elle est associée à la vie de la petite colonie française fondée à Québec, en 1608, qui, sans elle et ses compagnes, aurait difficilement survécu.

Hommages

Tombe de Marie de l'Incarnation.
La Place Royale dans la Basse-Ville du Vieux-Québec, plaque commémorative.

Bossuet la proclamait la « Thérèse » de la Nouvelle-France.

Henri Bremond a contribué à sa popularité croissante depuis un quart de siècle.

Aujourd'hui, elle suscite l'intérêt de nombreuses personnes et de groupes. Des équipes de recherche, notamment le « Centre d'études Marie de l'Incarnation »[12], se consacrent à l'étude de ses écrits principalement contenus dans sa correspondance, mais aussi dans son autobiographique spirituelle, la Relation de 1654. Sa figure spirituelle, sa densité humaine et sa solidité psychologique fascinent des contemporains[13],[14].

En 2008, Jean-Daniel Lafond a réalisé le docufiction Folle de Dieu, avec Marie Tifo dans le rôle de Marie Guyart[15].

L'édifice Marie-Guyart du gouvernement du Québec a été nommé en son honneur en 1989.

« Le grand homme de la Nouvelle-France est une femme »

 Louis-Guy Lemieux[16]

« Aussi Marie Guyart doit-elle être considérée sur le même pied d’égalité que les Descartes, Pascal et autres génies de son époque. Sa vie, son œuvre répondent avec éclat à la question qu’on posait avec condescendance, il y a quelque quarante ans à l’apprentie historienne que j’étais : à l’évidence les femmes n’ont rien accompli dans l’histoire : "où sont les Michel Ange ou les Newton féminins?". »

 Dominique Deslandres

La ville de Québec a donné son nom à une rue[17], à un pont[18], à un édifice (Édifice Marie-Guyart) et à un îlot[19]. La ville de Trois-Rivières possède quant à elle une rue Marie-de-l'Incarnation[20].

Héritages

Sainte Marie de l'Incarnation, peintre anonyme du XIXe siècle.

« Marie de l’Incarnation aura mis à profit sa maîtrise de la technique et son talent personnel très grand dans l’art de la broderie, de la dorure, peinture, architecture, sculpture, et dentelle pour travailler et faire travailler au profit de la subsistance de sa communauté et au bénéfice du linge d’autel et de l’ornementation des lieux de culte. Elle aura laissé 13 000 lettres qu’elle a écrites, dont plusieurs décrivent avec perspicacité les commencements de la société naissante, de même que huit ouvrages majeurs d’écrits spirituels[21]. »

 Louise Harel, 2015

Citation

« Dieu ne quitte jamais ceux qui le traitent d'ami et Le préfèrent à toutes choses et à eux-mêmes[22]. »

 Marie Guyart

« La Vie et l'Amour de Jésus soit toujours votre force et votre tout. »

« La retraite est douce et on ne traite jamais avec Dieu mieux que dans le silence. »

Béatification - canonisation

Références

  1. Dominique Deslandres, « Marie de l’Incarnation (1599-1672) », sur www.fondationlionelgroulx.org,
  2. Baptiste Ricard-Châtelain, « Québec a ses deux premiers saints », Le Soleil (Québec), (consulté le ).
    Le titre réfère à la ville de Québec.
  3. « Deux nouveaux saints au Québec », radio-canada.ca, le 3 avril 2014.
  4. « Qu’est-ce qu’une canonisation équipollente », sur L’Osservatore Romano, (consulté le ).
  5. « Guyart, Marie - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  6. Marie-Emmanuel Chabot, o.s.u., « GUYART, MARIE, dite de l’Incarnation (Martin) », Dictionnaire biographique du Canada, vol.  1, 1966
  7. Note 14 de : Dominique Deslandres, Marie de l’Incarnation (1599-1672), novembre 2018 (Fondation Lionel-Groulx)
  8. Françoise Deroy-Pineau, Marie de l’Incarnation. Femme d’affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France : Tours, 1599 : Québec, 1672 (Édition numérique), Montréal, Fides, , p. 77
  9. Françoise Deroy-Pineau (Édition numérique), Marie de l’Incarnation. Femme d’affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France : Tours, 1599 : Québec, 1672, Montréal, Fides, , p. 79
  10. Françoise Deroy-Pineau (Édition numérique), Marie de l’Incarnation. Femme d’affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France : Tours, 1599 : Québec, 1672, Montréal, Fides, , p. 82
  11. Gervais Carpin, Histoire d'un mot : L'ethnonyme "canadien" de 1535-1691 (Les cahiers du Septentrion), Septentrion, , 225 p. (ISBN 978-2-89448-036-6, lire en ligne), p. 130
  12. (en) « Centre d'Études Marie-de-l'Incarnation », sur cemi.ulaval.ca (consulté le )
  13. Centre d’études Marie-de-l’Incarnation (Université Laval).
  14. L’itinéraire mystique d’une femme, Rencontre avec Marie de l’Incarnation, ouvrage recensé par Guy-Marie Oury, Études d’histoire religieuse, vol. 62, 1996, p. 71-73.
  15. Denise Martel, « Un projet né il y a près de 30 ans », Le Journal de Québec, 12 septembre 2008.
  16. Marie Guyart de l'Incarnation
  17. « Rue Marie-de-l'Incarnation », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  18. « Pont Marie-de-l'Incarnation », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  19. « îlot Marie-de-l'Incarnation », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  20. « Rue Marie-de-l'Incarnation », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  21. Harel 2015
  22. Prions en Église, numéro 256, p. 21.
  23. « Sainte Marie de l’Incarnation Veuve, Ursuline », sur www.levangileauquotidien.org (consulté le )
  24. « Marie de lIncarnation », sur Les Ursulines de l'Union canadienne (consulté le )
  25. « Sainte Marie de l'Incarnation », sur nominis.cef.fr (consulté le )

Bibliographie

Pour une bibliographie exhaustive concernant Marie de l'Incarnation, voir la «banque bibliographique» de quelque 3500 entrées du Centre d’études Marie-de-l’Incarnation (CÉMI) de l'Université Laval.

Éditions de l’œuvre

Pour des informations détaillées sur l'édition de l’œuvre de Marie de l'Incarnation, voir l'article «La réédition des œuvres de Marie de l’Incarnation. Une généalogie de chercheurs» de Guy-Marie Oury (Laval théologique et philosophique, vol. 53, no 2, juin, 1997, p. 275–284.) et la communication «De Dom Claude Martin aux Bénédictins de Solesmes : l'édition des écrits de Marie de l'Incarnation» donnée par Thierry Barbeau dans le cadre du colloque international Quatre siècles de regards sur Marie Guyard tenu à Tours et Solesmes les 13 et .

  • Marie de l'Incarnation, Relation de 1654 : postface, chronologie et bibliographie d'Alessandra Ferraro, Montréal, Éditions du Boréal, coll. « Boréal compact classique », (1re éd. 1930), 264 p. (ISBN 978-2-7646-2416-6, présentation en ligne)
  • Marie de l'Incarnation (préf. Gérard Pfister), Les Écrits de Tours, Paris, Éditions Arfuyen, coll. « Les carnets spirituels », , 90 p. (ISBN 978-2-84590-006-6, présentation en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, L'expérience de Dieu avec Marie de l'Incarnation : Introduction et textes choisis par Guy-M. Oury, o.s.b., Montréal, Éditions Fides, , 140 p. (ISBN 978-2-7621-2027-1, présentation en ligne)
  • Marie de l'Incarnation (préf. Charles Journet), Correspondance, nouvelle édition par Dom Oury moine de Solesmes, Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, , 1084 p.
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : II. La correspondance de Marie de l'Incarnation : première partie, la mission de la Nouvelle-France - Suite : 1645-1652 -, t. IV, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 422 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : II. La correspondance de Marie de l'Incarnation : première partie, préparation à la mission de la Nouvelle-France, t. III, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 417 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Le témoignage de Marie de l'Incarnation : Ursuline de Tours et de Québec, Paris, Chez Gabriel Beauchesne, éditeur, , 350 p.
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : I. Les écrits spirituels de Marie de l'incarnation : première partie, les écrits spirituels de Tours - Suite, t. II, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 512 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Écrits spirituels et historiques publiés par Dom Claude Martin de la congrégation de Saint-Maur ; réédités par Dom Albert Jamet de la congrégation de France, avec des annotations critiques des pièces documentaires & une biographie nouvelle : Introduction générale; I. Les écrits spirituels de Marie de l'incarnation : première partie, les écrits spirituels de Tours, t. I, Paris et Québec, Desclée, De Brouwer, et cie. et L'Action sociale, , 424 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, La vénérable Mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des Ursulines de Québec; supplément à sa correspondance, Paris, Arthur Savète, éditeur, 1909?, 103 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Catéchisme de la vénérable mère Marie de L'Incarnation, fondratrice des Ursulines de Québec ou Explication familière de la doctrine chrétienne, Tournai, Paris et Leipzig, Casterman, Libr. internationale catholique et L.-A. Kittler, , 359 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Lettres de la révérende mère Marie de l'Incarnation (née Marie Guyard), t. 2, Tournai, Paris, Leipzig, Casterman, Lib. internationale catholique, L. A. Kittler, , 560 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Lettres de la révérende mère Marie de l'Incarnation (née Marie Guyard), t. 1, Tournai, Paris, Leipzig, Casterman, Lib. internationale catholique, L. A. Kittler, , 557 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Choix des lettres historiques de la vénérable mère Marie de l'Incarnation : première supérieure des Ursulines de Québec en Canada : dédié aux élèves des Ursulines, Clermont-Ferrand, Ferdinand Thibaud, , 402 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, L'École sainte ou Explication familière des mystères de la foy, Paris, Jean-Baptiste Coignard, , 517 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Retraites de la Vénérable Mère Marie de l'Incarnation Religieuse Ursuline : avec une exposition succindte du Cantique des Cantiques, Paris, Chez la Veuve Louis Billaine, , 248 p. (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation, Lettres de la vénérable mère Marie de l'Incarnation : première supérieure des Ursulines de la Nouvelle France, divisée en deux parties, Paris, Chez Louis Billaine, , 675 p. (lire en ligne)

Ouvrages

  • Philippe Roy-Lysencourt, Thérèse Nadeau-Lacour et Raymond Brodeur, Marie Guyart de l’Incarnation. Singularité et universalité d’une femme de cœur et de raison, Québec, Presses de l'Université Laval, , 336 p. (ISBN 978-2-7637-4581-7, présentation en ligne)
  • Françoise Deroy-Pineau, Marie de l'Incarnation. Femme d'affaires, mystique et mère de la Nouvelle-France : Tours, 1599 - Québec, 1672, Montréal, Éditions Fides, coll. « Biblio Fides », (1re éd. 1989, Robert Laffont), 336 p. (ISBN 978-2-7621-4013-2, présentation en ligne)
  • Henri Bremond, Sainte Marie de l'Incarnation, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Épiphanie », , 208 p. (ISBN 978-2-204-10259-9, présentation en ligne)
  • Thérèse Nadeau-Lacour, Marie Guyart de l'Incarnation : Une femme mystique au cœur de l'Histoire, Paris, Éditions Artège, , 312 p. (ISBN 978-2-36040-290-8, présentation en ligne)
  • Raymond Brodeur (dir.), Dominique Deslandres (dir.) et Thérèse Nadeau-Lacour (dir.) (actes du colloque international tenu à Québec du 29 septembre au 3 octobre 2008), Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle-France : Marie Guyart de l'Incarnation et les autres fondateurs religieux, actes du colloque international, Québec, Presses de l'Université Laval, , 486 p. (ISBN 978-2-7637-8941-5, présentation en ligne)
  • Roger Paul Gilbert, Marie Guyart, folie de Dieu : récit témoignage, Médiaspaul, , 135 p. (ISBN 978-2-89420-566-2 et 289420566X, présentation en ligne)
  • Dominique Deslandres, Croire et faire croire : Les missions françaises au XVIIe siècle (1600-1650), Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 633 p. (présentation en ligne)
  • Raymond Brodeur (Actes du colloque organisé par le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation (CEIM), Loretteville, Québec, les 22-25 septembre 1999), Femme, mystique et missionnaire : Marie Guyart de l'Incarnation, Tours, 1599-Québec, 1672, Québec, Presses de l'Université Laval, , 387 p. (présentation en ligne)
  • Françoise Deroy-Pineau (dir.) (actes du colloque organisé par le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de recherche à Tours (GUIART) sur Marie Guyart, Tours, France, les 14 et 15 mai 1999), Marie Guyard de l'Incarnation, un destin transocéanique : Tours, 1599-Québec, 1672, Paris, L'Harmattan, , 415 p. (ISBN 2-7384-9399-8)
  • Raymond Brodeur (dir.), Marie de l’Incarnation. Entre mère et fils : le dialogue des vocations, Québec, Presses de l'Université Laval, coll. « Religions, cultures et sociétés », , 160 p. (ISBN 2-7637-7734-1, présentation en ligne)
  • Idelette Ardouin et al., Le milieu familial de Marie Guyard : Marie de l'Incarnation, 1599-1672, Tours, Centre généalogique de Touraine, , 115 p. (ISBN 2-908808-35-8)
  • Idelette Ardouin, et al., Présence tourangelle au Canada au XVIIe siècle, 2e éd., Tours, Centre généalogique de Touraine, 1999 [1996].
  • Guy-Marie Oury, Les Ursulines de Québec, Québec, Éditions du Septentrion, , 378 p. (ISBN 978-2-89448-136-3, présentation en ligne)
  • Claire Gourdeau, Les délices de nos cœurs : Marie de l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes, 1639-1672, Sillery, Septentrion, , 128 p. (ISBN 2-89448-004-0, présentation en ligne)
  • Jean Comby (dir.) et Laboratoire de recherche de la Faculté de théologie de Lyon, L'Itinéraire mystique d'une femme : rencontre avec Marie de l'Incarnation ursuline, Paris et Montréal, Éditions du Cerf et Bellarmin, , 223 p. (ISBN 2-89007-751-9)
  • Guy-Marie Oury, Marie de l'Incarnation : physionomie spirituelle, Sablé-sur-Sarthe, France, Solesmes, , 153 p. (ISBN 2-85274-055-9)
  • Robert Michel, Vivre dans l'esprit : Marie de l'Incarnation, Montréal, Éditions Bellarmin, , 337 p. (ISBN 0-88502-210-6)
  • Guy-Marie Oury, Marie de l'Incarnation (1599-1672), Québec et Solesmes, Presses de l'Université Laval et Abbaye Saint-Pierre, , 607 p.
  • Guy-Marie Oury, Ce que croyait Marie de l'Incarnation et comment elle vivait de sa foi : le livre du tricentenaire, Tours, Mame, , 195 p.
  • Lionel Groulx, La Grande dame de notre histoire : esquisse pour un portrait, Montréal, Éditions Fides, , 61 p. (lire en ligne)
  • Joseph-Louis Beaumier, Marie Guyart de l'Incarnation, fondatrice des ursulines du Canada, 1599-1672, Trois-Rivières, Éditions du Bien public, , 266 p.
  • Fernand Jetté, La voie de la sainteté d'après Marie de l'Incarnation, fondatrice des ursulines de Québec, Ottawa, Éditions de l'Université d'Ottawa, , 226 p.
  • Marie-Emmanuel Chabot, Marie de l'Incarnation d'après ses lettres, Ottawa, Ursulines de Québec et Éditions de l'Université d'Ottawa, , 356 p.
  • Marie de L’Incarnation Ursuline de Tours, fondatrice des Ursulines de la Nouvelle-France, Tours 1599 – Québec 1672: la mystique insigne, la grande française, la mère de la patrie. Conférence donnée à Québec, sous les auspices de l’Université Laval le mardi par Dom A. Jamet, de l’Abbaye de Solesmes, Tours, 1927, XXIII, 54 p.
  • Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, vol. VI : La conquête mystique. Marie de l'Incarnation. Turba Magna, Paris, Bloud et Gay, éditeurs, , 529 p. (lire en ligne)
  • Henri-Raymond Casgrain, Histoire de la Vénérable mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des ursulines de la Nouvelle-France, Québec, Imprimerie de Léger Brousseau, , 248 p. (lire en ligne)
  • Pierre-François-Xavier de Charlevoix, La vie de la mère Marie de l'Incarnation : institutrice et première supérieure des Ursulines de la Nouvelle France, Paris, Chez Antoine-Claude Briasson, , 412 p. (lire en ligne)
  • Pierre-François Richaudeau, Vie de la Révérende Mère Marie de l'Incarnation, Ursuline (née Marie Guyard) : première supérieure du monastère des Ursulines de Québec, Tournai, Paris, Leipzig, Casterman, Lib. internationale catholique, L. A. Kittler, , 519 p. (lire en ligne)
  • Claude Martin, La Vie de la Vénérable Mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des Ursulines de la Nouvelle-France : tirée de ses lettres et de ses écrits, Paris, Louis Billaine, , 757 p. (lire en ligne)
  • Patricia Smart, De Marie de l'Incarnation à Nelly Arcan. Se dire, se faire par l'écriture intime. Boréal, 2014.

Articles, chapitres

  • Françoise Deroy-Pineau, « Lieux de mémoire de Marie de l’Incarnation à Tours », Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française, (lire en ligne)
  • Marie de l'Incarnation sur L'Encyclopédie canadienne
  • Brodeur, Raymond (dir.), Regards pluriels sur Marie de l'Incarnation : problématiques actuelles et méthodologies, numéro thématique de Laval théologique et philosophique, vol. 53, no 2, , p. 269-484.
  • Marie-Emmanuel Chabot, o.s.u., « GUYART, MARIE, dite de l’Incarnation (Martin) », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, (lire en ligne)
  • Dominique Deslandres, Marie de l’Incarnation (1599-1672), Fondation Lionel-Groulx, (lire en ligne)

Mémoires et thèses

  • Francine Descombes, Marie de l'Incarnation, Apôtre et mystique (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 123 p. (lire en ligne)
  • Alexandre Julien, Archéologie intérieure de Marie de l'incarnation : la notion de "corespondance" dans la relation de 1654 (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 157 p. (lire en ligne)
  • Claire Gourdeau, Marie de l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes (1639-1672) : transferts culturels et acculturation (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 101 p. (lire en ligne)
  • Dominique Deslandres, Attitude de Marie de l'Incarnation à l'égard des Amérindiens (Mémoire de maîtrise), Montréal, Université McGill, (lire en ligne)
  • Marie Antonia, Marie de l'Incarnation, une femme supérieure (Mémoire de maîtrise), Québec, Université Laval, , 59 p. (lire en ligne)

Autres

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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