Marc Antoine Coban dit Vabre

Marc Antoine Coban dit Vabre, né le à Grenoble (Isère), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Marc Antoine Coban dit Vabre

Naissance
Grenoble (Isère)
Décès  55 ans)
Paris
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911815
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il obtient le grade de chef de bataillon le , au 4e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire, incorporé dans la 84e demi-brigade de première formation lors de l’organisation de l’an II, il est envoyé à l’armée des Alpes, où il sert pendant les campagnes de 1792 et 1793.

Passé dans la 1re division de droite de l’armée d’Italie, il est chargé du commandement du camp de Pietra-Cava, puis du commandement temporaire du 1er bataillon de grenadiers au camp de Saint-Arnoux,près de Gap le . Le , il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire par le général Masséna, nomination approuvée le .

Il passe chef de brigade à la suite le , à la 25e demi-brigade d’infanterie de ligne. Désigné pour faire partie de l’armée d’Orient, il tombe malade juste avant l’embarquement, et il est transféré en position de réforme le .

Il reprend du service le , comme commandant du contingent des conscrits du département de la Loire. Envoyé à l’armée d’Helvétie le , il est mis à la tête de la 11e demi-brigade d’infanterie de ligne par le général Masséna.

En 1803, il est affecté à l’armée de Batavie, et il reçoit son brevet de colonel au 11e régiment d’infanterie. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Il est promu général de brigade le , et le , il prend le commandement du département des Apennins, avant d’exercer les mêmes fonctions dans celui de l’Hérault le . Le il passe dans la 13e division militaire, comme commandant du département d’Ille-et-Vilaine.

Le , il est mis à la tête de la 7e brigade de gardes nationales, qu’il amène à Paris, et le , il est chargé du commandement du département du Finistère. Remplacé à son poste le , il est fait chevalier de Saint-Louis le suivant, et reprend le commandement du Finistère le . Par décret du , il est maintenu dans son emploi par Napoléon pendant les Cent-Jours. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Paris.

Sources

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