Manoir de Hautes-Roches

Le manoir de Hautes-Roches (parfois également Hauteroche), est un bâtiment situé au Pont, dépendant de la commune vaudoise de L'Abbaye, en Suisse.

Histoire

L'édifice a été construit en 1912-1914, sans doute par Jean Campiotti, architecte d'origine tessinoise établi à la vallée de Joux, et par l'ingénieur français François Hennebique, à l'origine d'une technique renouvelée du béton armé[1]. Le maître de l'ouvrage était le Parisien Maurice Bunau-Varilla, alors propriétaire du journal français Le Matin[2]. Cet édifice présentait pour l'époque une architecture révolutionnaire. Il s'agit de l'une des premières habitations en béton armé du pays[3].

Le bâtiment est reconverti dans les années 1990 en centre pour requérants d'asile[4], avant d'être à nouveau désaffecté[5].

Le bâtiment est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale[6].

Bibliographie
  • Colette Raffaele, « Le manoir de Haute-Roche au Pont », Matières, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, vol. 5,‎

Références
  1. Guide artistique de la Suisse : Jura, Jura bernois, Neuchâtel, Vaud, Genève, vol. 4a, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 340.
  2. « Maurice BUNAU-VARILLA », sur geneanet.org (consulté le )
  3. Feuille d'avis de la vallée de Joux, 20 septembre 2012, en ligne
  4. « Islamabad – Vallée de Joux, l’affaire d’une vie », sur rts.ch (consulté le )
  5. « La villa Hauteroche – un manoir en béton armé », sur nike-kultur.ch (consulté le )
  6. [PDF] L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Vaud
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