Mahina
Mahina est une commune de la Polynésie française littorale située au nord de Tahiti.
Pour les articles homonymes, voir Mahina.
Mahina | |||
Baie de Matavai lors de la deuxième voyage de Cook, par William Hodges (1774). | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Collectivité | Polynésie française | ||
Subdivision | Îles du Vent | ||
Maire Mandat |
Damas Teuira 2015-2020 |
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Code postal | 98709 | ||
Code commune | 98725 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
14 763 hab. (2017 ) | ||
Densité | 286 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 17° 30′ 34″ sud, 149° 27′ 22″ ouest | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 2 241 m |
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Superficie | 51,60 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Géographie
Elle abrite de nombreux sites naturels remarquables :
- la baie de Matavai et la pointe Vénus, où débarqua la première expédition de James Cook pour observer le transit de Vénus du .
- Les orgues basaltiques de la vallée de la Tuauru[1].
- Le mont Orohena, plus haut sommet de Tahiti.
Toponymie
Mahina s'est appelée successivement Uparu, Haavai et Haapape avant de prendre le nom de Mahina[2].
Légende de Mahina Verohuri o te Purutu : Un jour vivait un chef et sa compagne Hina sur le marae Fareroi dans la plaine de Mahina. Vint un temps où le chef de Fareroi guerroya dans la vallée de Ahonu. Hina resta dans son campement avec sa suite, mais eut envie d’aller se baigner dans la rivière de la vallée de Tuauru[3].
Histoire
C'est dans la baie de Matavai, attenante à la pointe Vénus, qu'ont débarqué en 1767 les premiers Européens emmenés par Samuel Wallis, puis les missionnaires protestants anglais envoyés par la London Missionary Society le marquant le début de la christianisation de la Polynésie. Arrivée qui est toujours commémorée chaque année à cette date.
Depuis 1867 le phare de la pointe Vénus balise la pointe extrême-nord de l'île de Tahiti.
Politique et administration
Administration municipale
La commune est administrée par un conseil municipal de trente-trois membres.
Liste des maires
Le , Patrice Jamet, tête de liste de « Ia Tura O Mahina » est élu maire. Il est issu du milieu associatif (A tauturu ia na, association d'aide aux évacués sanitaires de la Polynésie Française). Condamné à dix-huit mois d'inéligibilité, il est remplacé le par Damas Teuira à la tête de la mairie[6].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1971. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2002[8], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1988, 1983, 1977 et 1971.
En 2017, la commune comptait 14 763 habitants[Note 2], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2012
Urbanisme
De nombreux lotissements ont été bâtis sur les montagnes de Mahina[10].
À Mahina, on en parle depuis longtemps… Le projet de révision du plan général d’aménagement (PGA) n’est pas en panne, il est entré dans sa phase finale[11]. Réunis autour des techniciens du bureau d’étude Pae Tai Pae Uta, des élus de la majorité et de l’opposition étaient à nouveau à l’œuvre ()[12].
Sports
La commune dispose de nombreuses installations sportives, parmi lesquelles le Stade municipal de Mahina (qui accueille les clubs de football et de rugby de Mahina).
Vers la plage on peut pratiquer du kitesurf au niveau du motu Martin. À la pointe Vénus, de nombreuses courses de va'a (pirogues) sont organisées. Concernant le surf, la partie est de la commune, peu après Fareroi et jusqu'à Papenoo, la commune voisine, possède un littoral favorablement exposé à la houle de nord, et l'absence de récif à cet endroit offre plusieurs beaux spots en beachbreak : « Ahonu », « Orofara » et « la Source ». Le récif de la pointe Vénus et celui du motu Martin se prêtent à la pratique du surf sur reef .
On peut aussi apercevoir dans cette baie des dauphins ainsi que sur le sable des popoti (cafard de mer) qui surgissent à la marée basse pour se nourrir de petits crustacés.
Économie
La commune dispose d'une mairie, un bureau de poste, un centre médical, une pharmacie, un dispensaire communal, la gendarmerie nationale, des écoles maternelles et primaires, un centre des jeunes adolescents, un groupe d'aide psycho-pédagogique, un collège, un lycée professionnel. Il y a aussi une station TDF installé. La commune dispose de trois supermarchés (Champion, Super U (ex Vénustar) et Casino (ex Supermarché Mahina)), deux stations-service (Total et Shell) et un centre artisanal à la Pointe Vénus.
Lieux et monuments
Sa construction commence en 1866 et est confiée au Frère Gilbert Soulié réputé pour son expérience des constructions religieuses (cathédrale de Rikitea en 1841-1848). La tour carrée et les huit étages mesurent 25 mètres de hauteur et sont en pierres de corail. L'inauguration du phare a lieu le . Le phare fonctionne d'abord par combustion de gaz sous pression. En 1963, il est rehaussé de 7 mètres puis relié au secteur électrique en 1973.
- Phare la Pointe Vénus
- Vue de l'entrée du phare
- La pointe Vénus
- Le mémorial de la Bounty
La Bounty mouille dans la baie de Matavai le . Une pierre dressée par les descendants des révoltés de la Bounty rend hommage à l'équipage du bateau parti se réfugier sur l'Îles Pitcairn.
- Les Orgues basaltiques[13] de la vallée de Tuauru
- La grotte de Monoihere[14] près de Orofara
- Le site de la léproserie de Orofara[15]
- Le Temple protestant de Getsemane[16]
- Pirogues dans la baie de Matavai
- Temple protestant de Getsemane
- Plage de sable noir à la pointe Vénus
- Mémorial de la Bounty
Voir aussi
Bibliographie
- Lucie Milledrogues, Catherine Vicente et Ségolène Pigeon, Guide Tahiti Polynesie Francaise, Gallimard Loisirs, coll. « GéoGuide (8e édition) », , 372 p. (ISBN 978-2-7424-5142-5)
- Petit Futé, Guide Tahiti : Polynésie 2018-2019, Paris, Nouvelles Editions de l'Université, coll. « Country Guide », , 550 p. (ISBN 979-10-331-9099-8)
- Lonely Planet, Tahiti, Paris, Lonely Planet, coll. « Guide de voyage (8e édition) », , 352 p. (ISBN 978-2-8161-7753-4)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Émile Vernaudon, maire, démissionne en janvier 2009, à la suite de sa condamnation pour prise illégale d'intérêt, Émile Vernaudon est démissionné d'office de son mandat de maire sur le site de La Dépêche de Tahiti.
- Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .
Références
- La vallée de la TUAURU.
- http://www.tahitiheritage.pf/fiche-uparu-haavai-haapape-mahina-23636.htm
- Légende de Mahina Verohuri o te Purutu.
- Article de Tahiti Presse
- « Tumahai, victime d’un acte manqué d’ATP à Punaauia » , Tahiti Infos, 27 mars 2014.
- « Damas Teuira élu dès le premier tour maire de Mahina », Tahiti Infos, 12 août 2015
- Titre V de la loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité
- Décret no 2002-1405 du 2 décembre 2002 fixant la date et les conditions dans lesquelles sera exécuté le recensement général de la population de Polynésie française en 2002, publié au JORF du .
- pour les années 1983, 1988, 1996, 2002, 2007, 2012 et 2017
- Plan général d’aménagement (PGA).
- Plan général d’aménagement (PGA). Polynésie Française..
- MAHINA – Révision du plan général d’aménagement.
- Orgues basaltiques de la Tuauru, Te piha – Mahina.
- Grotte de Monoihere à Orofara – Mahina.
- Léproserie Tony Bambridge d’Orofara – Mahina.
- Temple protestant Getesemane de Mahina.
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