Magnac-Laval

Magnac-Laval (Manhac la Vau en occitan marchois[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Laval.

Ne doit pas être confondu avec Magnac-Lavalette-Villars.

Magnac-Laval

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Bellac
Intercommunalité Communauté de communes Haut Limousin en Marche
Maire
Mandat
Xavier Guibert
2020-2026
Code postal 87190
Code commune 87089
Démographie
Gentilé Magnachons
Population
municipale
1 716 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 58″ nord, 1° 10′ 04″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 324 m
Superficie 72,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châteauponsac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Magnac-Laval
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Magnac-Laval
Géolocalisation sur la carte : France
Magnac-Laval
Géolocalisation sur la carte : France
Magnac-Laval
Liens
Site web www.magnac-laval.fr/

    Géographie

    Situation de la commune de Magnac-Laval en Haute-Vienne.

    Le territoire communal est traversé par la rivière la Brame.

    La commune de Magnac-Laval a une superficie de 72,2 km2. La plus grande ville la plus proche est Limoges, la préfecture, située, à vol d'oiseau, à 43,1 km au sud - sud-est.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 898 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MAGNAC-LAVAL (87) - alt : 246m, lat : 46°12'30"N, lon : 01°11'12"E
    Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1995 au 04-07-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,7 3,4 5,4 9 11,9 13,3 13,4 10,1 8,9 4,1 1,8 7,1
    Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8 10,4 14,2 17,7 19,3 19,4 15,8 13,1 7,5 4,9 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,1 12,6 15,3 19,4 23,4 25,2 25,4 21,4 17,3 10,9 7,9 16,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,6
    02.01.1997
    −18,6
    06.02.12
    −12,6
    01.03.05
    −4,2
    04.04.1996
    −1,2
    06.05.19
    2,5
    14.06.1995
    5,7
    30.07.15
    3,7
    29.08.1998
    −1,6
    25.09.02
    −6,1
    30.10.1997
    −9,2
    24.11.1998
    −12,2
    24.12.01
    −18,6
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    24.01.16
    23,7
    27.02.19
    25,3
    31.03.21
    30,6
    30.04.05
    31,8
    26.05.05
    37,7
    27.06.11
    39,5
    23.07.19
    39,6
    06.08.03
    34,8
    14.09.20
    28,9
    12.10.01
    23,4
    08.11.15
    18,5
    17.12.15
    39,6
    2003
    Précipitations (mm) 78,6 63,8 69,7 79,5 88,1 55,4 62,5 68,5 66,5 82,6 92,2 84,9 892,3
    Source : « Fiche 87089003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Magnac-Laval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), terres arables (5,3 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (2,2 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La ville de Magnac était comprise dans la Basse-Marche. Elle porte le nom de Magnac-Laval depuis 1758, date à laquelle le marquisat de Magnac a été réuni à la baronnie d'Arnac pour former le duché de Laval, au bénéfice de Guy-André-Pierre de Montmorency-Laval.

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Magnac-la-Montagne[15].

    Le nom occitan de la commune est Manhac la Vau.

    Ses habitants s'appellent les Magnachons[16].

    Politique et administration

    Liste des maires


    Début Fin Identité Étiquette Qualité
    1800 1813 Decressac Bachellerie
    1813 1830 François Léonard Jevardat de Fombelle
    1830 1840 Jean-Baptiste Bigaud Bellevue
    1840 1863 Hippolyte Gui Théobald Beilot
    8/02/1863 11/06/1863 François Théodore Paquet
    1863 1870 Pierre Chausserie-Laprée
    1870 1870 A. Bertrand
    1870 1871 Jules Bigaud-Dumonard
    1871 1878 Armand Daubin
    1878 1888 Jules Bigaud-Dumonard
    1888 1892 Gustave Rebeyrol
    1892 1913 Amable Dubrac de Feux Médecin
    1913 1919 Roger Dubrac de Feux Médecin
    1919 1942 Camille Grellier
    1942 1953 Henri Bancel
    1953 1965 Bernard Penot
    1965 1971 Claude Giboin
    1971 1983 Jacques Mayeras
    1983 1988 Bernard Babarit
    1988 1995 Claude Clapaud
    1995 2020 Jean-Bernard Jarry
    2020 en cours Xavier Guibert

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[17].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 1 716 habitants[Note 4], en diminution de 4,13 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9362 6242 7772 9363 4553 4363 5673 5613 516
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4183 3513 4273 2393 6354 0184 1074 6994 109
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 7553 9553 8333 0902 8462 6652 6882 6032 668
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 7772 6252 5992 3722 2661 9782 0101 8101 751
    2018 - - - - - - - -
    1 716--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La bourgade est connue pour sa procession de saint Maximin dite de neuf lieues qui se déroule chaque année le lundi de la Pentecôte.

    Marchant dans la campagne sur plus de 50 km en contournant la commune, les pèlerins avec une couronne de fleurs blanches et vertes autour du cou, partent la nuit à 1 h 30 et ne rentrent qu'à la tombée du jour vers 20 h 30.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Châteaux de Chercorat et de Sirvenon.
    • L'église Saint-Maximin fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1925[21].
    • Étang des Pouyades (pêche à la carpe).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune de Magnac-Laval se blasonnent[23] ainsi :

    « De sable, à deux barres d'argent. »[24]

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. (fr + oc) Institut d'études occitanes du Limousin, « En Lemosin : La croix et la bannière », sur https://www.7alimoges.tv/ ; site officiel de la chaîne télévisée 7 à Limoges,  : « Nous avons suivi la procion en 2014, guidés par de vieux habitués, qui nous ont fait partager, en occitan limousin et en marchois car Magnac se trouve tout au nord de l'aire culturelle occitane), leur longue expérience de dévotion et d’observation participante. ».
    2. Carte IGN sur Géoportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    17. Site des villes et villages fleuris, consulté le 1er février 2021.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. « Église Saint-Maximin », notice no PA00100385, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
    23. « Les armoiries de la commune », sur blason-des-villes.e-monsite.com (consulté le ).
    24. Malte-Brun, dans La France illustrée, tome V, 1884
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