Luiz de Orleans e Bragança
Luiz[1] de Orleans e Bragança est né le à Mandelieu-la-Napoule, en France. Aîné des membres de la branche de Vassouras de la maison d'Orléans-Bragance, il est l'un des deux prétendants au trône du Brésil sous le nom de « Luiz Ier ».
Titres
Depuis le
(40 ans, 2 mois et 12 jours)
Nom revendiqué | « Luiz Ier » |
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Prédécesseur | Pedro Henrique d'Orléans-Bragance |
Prince impérial du Brésil
–
(43 ans et 29 jours)
Prédécesseur | Pia Maria de Orleans e Bragança |
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Successeur | Bertrand d'Orléans-Bragance |
Titulature |
prince du Brésil prince d'Orléans-Bragance |
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Dynastie |
maison d'Orléans-Bragance (branche de Vassouras) |
Nom de naissance | Luiz Gastão Maria José Pio Miguel Gabriel Rafael Gonzaga de Orléans e Bragança e Wittelsbach |
Naissance |
Mandelieu-la-Napoule (France) |
Père | Pedro Henrique d'Orléans-Bragance |
Mère | Maria Elisabeth von Wittelsbach |
Conjoint | Non marié |
Enfants | Sans postérité |
Signature
Famille
Luiz de Orleans e Bragança est le fils aîné de Pedro Henrique d'Orléans-Bragance (1909-1981), un des deux prétendants concurrents au trône brésilien, et de son épouse Marie Elisabeth von Wittelsbach (1914-2011), princesse royale de Bavière. Par son père, il est l'arrière-petit-fils d'Isabelle de Bragance (1846-1921), princesse impériale du Brésil et plusieurs fois régente de son pays, tandis que, par sa mère, il est l’arrière-petit-fils du roi Louis III de Bavière (1845-1921).
Luiz de Orleans e Bragança est célibataire et sans enfant. Son héritier revendiqué est son deuxième frère, le prince impérial Bertand (né en 1941), car le premier, Eudes (né en 1939), a renoncé à ses droits au trône pour épouser une roturière, selon la logique propre à la branche de Vassouras.
Biographie
Luiz de Orleans e Bragança voit le jour en France, où sa famille est installée depuis la fin du XIXe siècle.
La famille traverse finalement la guerre indemne et Luiz découvre le Brésil en 1945. Il fait d'abord ses études dans des institutions catholiques, comme le collège jésuite Saint-Ignace (Santo Inácio) de Rio de Janeiro, puis part ensuite pour Paris, afin d'améliorer sa connaissance du français et d'autres langues étrangères (l'allemand, qu'il parle couramment, et le castillan, l'italien et l'anglais, qu'il comprend). À partir de 1962, il suit des cours de chimie à l'Université de Munich, dont il est diplômé en 1967.
Depuis la mort de son père, Luiz de Orleans e Bragança visite régulièrement les principales villes de son pays et participe à de nombreuses manifestations culturelles et sociales avec ses frères, Bertrand et Antônio de Orleans e Bragança.
Luiz et son frère Bertrand conduisent ainsi la campagne de la branche de Vassouras en faveur de la restauration monarchique, lors du référendum du . Le résultat de la consultation populaire est un échec pour les monarchistes puisque 86 % des 67 010 409 électeurs se sont déclarés en faveur du régime républicain[2]. Les monarchistes brésiliens étaient et restent divisés entre partisans de la branche cadette, dite de Vassouras, et partisans de la branche aînée, dite de Petrópolis. Le conflit entre les deux branches n'est pas seulement dynastique mais aussi politique : João d'Orléans-Bragance, de la branche de Petrópolis, souligne dans une interview en 2017 que Luiz de Orleans e Bragança et son frère puîné et héritier Bertrand « sont liés à une institution de droite » et « sont hors de toute posture acceptée pour une famille royale »[3] (on leur reproche, écrit le journaliste Stéphane Bern, « d'appartenir à l'organisation d'extrême droite TFP — Tradition, famille, propriété »[4]). João Henrique lui, se veut au-dessus des partis et a déjà refusé d'entrer au gouvernement[3].
Titulature et décorations
Titulature
Les titres portés par les membres de la maison d'Orléans-Bragance n'ont aucune existence juridique au Brésil et sont considérés comme des titres de courtoisie accordés par le prétendant au trône :
Décorations dynastiques
Grand-maître de l'ordre de la Croix du Sud ()[5] | |
Grand-maître de l'ordre de Pierre Ier ()[5],[6],[7] | |
Grand-maître de l'ordre de la Rose ()[5],[6] | |
Grand-maître de l'ordre du Christ ()[5],[7] | |
Grand-maître de l'ordre impérial de Sant'Iago de l'Épée ()[5],[7] | |
Grand-maître de l'ordre de Saint-Benoît d'Aviz ()[5],[7] | |
Grand-maître et fondateur de la médaille impériale du Brésil pour le Mérite civique et culturel ()[5] |
Bailli Grand-croix de justice de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges[5],[7] |
Bailli Grand-croix d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain de Malte ()[5],[7] |
Grand-croix de l'ordre de l'Immaculée Conception de Vila Viçosa[5] |
Chevalier de l'ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem |
Annexes
Voir aussi
Bibliographie
- (fr) Monseigneur Delair, Un jeune prince chrétien : Louis-Gaston d'Orléans-Bragance, 1911-1931 : récits et souvenirs, Saint-Paul, Paris, 1933.
- (pt) Armando Alexandre dos Santos, A Legitimidade Monárquica no Brasil, Artpress, 1988.
- (pt) Armando Alexandre dos Santos, Dom Pedro Henrique 1909-1981, o Condestável das Saudades e da Esperança, Artpress, São Paulo, 2006.
Presse en ligne
- (pt) Regiane Soares, « Príncipe imperial vive "sem luxo nem esplendor" em casa alugada em SP » dans Folha Online du 04/03/2008.
Organisations monarchistes
Notes et références
- Graphie alternative : Luís, d'après la réforme de 1943 sur l'orthographe ; mais le prince, né avant la réforme, conserve l'orthographe Luiz pour lui-même.
- Voir l’article du Quid sur l’« Histoire du Brésil »
- Gazeta do Povo, 8 août 2017, lire en ligne.
- Stéphane Bern, La monarchie dans tous ses états, FeniXX, 328 p. (ISBN 9782402097598), lire en ligne.
- « Brazil5 », sur www.royalark.net (consulté le )
- « Le prince Luiz portant les insignes de l'ordre de Pierre Ier et de l'ordre de la Rose »
- « Le prince Luiz portant diverses décorations »
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