Luigi Asioli

Luigi Asioli, né le à Corrège, et mort à Modène le , est un peintre néoclassique et romantique italien du XIXe siècle. Il était le fils de Giuseppe Asioli et le petit-fils de Francesco Rosaspina, graveurs italiens de renom.

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Biographie

Né en 1817 à Corrège, Luigi Asioli a comme parents Giuseppe Asioli, graveur réputé et Enrichetta Rosaspina, fille de Francesco Rosaspina, un autre graveur reconnu. Asioli étudie à l'Académie des beaux-arts de Modène (it) de l'âge de ses onze ans jusqu'à l'âge de vingt ans avant d'aller étudier à celle de Bologne. En 1839, Asioli est à Florence, où il se perfectionne à l'école de Giuseppe Bezzuoli. L'année d'après, le jeune peintre revient à Corrège et y reste jusqu'en 1848, à part pour quelques visites sporadiques à Florence, où il pouvait respirer ce climat artistique particulier. Il est embauché cette année-là comme professeur à l'Académie de Modène, qui était alors détenue notamment par Adeodato Malatesta.

Plus tard dans la même année, il prend part aux mouvements patriotiques avec grande ambition, mouvements qui le mène de Modène à Venise, puis pour Gênes et Milan. Asioli s'inspire alors de ce qu'il voit dans ces villes pou ses études. Quand il retourne à Corrège, il s'y établit jusqu'en 1859, date à laquelle il décide de s'enrôler, bien qu'il était âge de 42 ans à ce moment-là. Il est rapidement démobilisé, sans avoir pris part à aucun conflit et peu après, épouse Clorinda Romei de Reggio d'Émilie. Il est nommé professeur de peinture à l'Académie de Modène en 1860 et meurt à Modène, après une longue maladie, en 1877 d'une apoplexie[1].

Critique

Il se révèle être un artiste plutôt timide et hésitant, indécis, mais pourtant fier de ses aspirations. Asioli manquait cependant de force et de nerf puisqu'il restait plié aux volontés de la mode et du milieu universitaire. Il ne tente aucun geste ou un acte révolutionnaire dans l'art. Même si son art peut être très raffiné, ayant un mélange de couleurs compliqué et lumières, techniques qu'il reprend de Francesco Monti et Antonio Consetti, celui-ci reste dans la froideur du classicisme[1].

Œuvres

Asioli a traité de nombreux sujets dans son œuvre dont les sujets religieux, historiques et de portraits. Il remporte trois premiers prix lors de concours à l'Académie de Bologne avec ses œuvres I Triumviri, Marcello aux instruments d'Archimède et le Portrait de Luigi Cini. Salomé con la testa di San Giovan Battista, Un episodio del diluvio universale et La cacciata dei tedeschi da Genova sont quelques-unes de ses peintures les plus connues[2].

Liste non-exhaustive de ses peintures[3] :

Bibliographie

  • Giuseppe Campori (en), Gli artisti italiani e stranieri negli Stati Estensi, Multigrafica editrice, Modène, 1855, 537 pages, pp. 188, Lire en ligne ;
  • F. Manfredini, Delle arti del disegno e degli artisti nella provincia di Modena dall'anno 1777 al 1862, Modène, 1862, pp. 19 ;
  • Thieme-Becker, Kunsterlexikon, 1908 ;
  • Andrea Corna, Dizionario della storia dell'arte in Italia, Edizione Carlo Tarantola, Volume I, Plaisance, 1930, 940 pages, pp. 39, Lire en ligne ;
  • Agostino Mario Comanducci, i pittori italiani dell'ottocento dizionario critico e documentario, Milan, 1934, 807 pages, pp. 24 ;
  • Marco Cesare Nannini, ASIOLI, Luigi sur le Dizionario Biografico degli Italiani, Volume IV, 1962.

Article connexe

Notes et références

  1. (it) Marco Cesare Nannini, « ASIOLI, Luigi », dans Enciclopedia Treccani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana
  2. (it) Galleria Recta, « Asioli Luigi », sur Galleria Recta, (consulté le ).
  3. (it) Istituto per i Beni Artistici, Culturali e Naturali della Regione Emilia-Romagna, « opere di Asioli Luigi », sur Istituto per i Beni Artistici, Culturali e Naturali della Regione Emilia-Romagna, (consulté le ).

Liens externes

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