Louis de Bourbon-Soissons
Louis de Bourbon (1604-1641), comte de Soissons et seigneur de Condé, est le fils de Charles de Bourbon-Soissons et Anne de Montafié. Il est petit-cousin de Louis XIII de France et prince du sang.
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portant l'écharpe de l'ordre du Saint-Esprit
Titre
–
(28 ans, 8 mois et 5 jours)
Prédécesseur | Charles de Bourbon-Soissons |
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Successeur | Marie de Bourbon |
Conflits |
Bataille de la Marfée Siège de Corbie |
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Titulature |
Comte de Soissons Prince du sang Seigneur de Condé Comte de Dreux |
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Dynastie | Maison de Condé |
Autres fonctions |
Pair de France Grand maître de France |
Naissance |
Paris |
Décès |
Sedan |
Sépulture | Chartreuse d'Aubevoye |
Père | Charles de Bourbon-Soissons |
Mère | Anne de Montafié |
Religion | Catholicisme |
Biographie
Né à Paris, il devient gouverneur du Dauphiné à la mort de son père en 1612, puis gouverneur de Champagne en 1631.
En 1636, lors du siège de Corbie il organisa une conspiration avec son cousin Gaston d'Orléans (le jeune frère de Louis XIII) et le comte de Montrésor dans le but d'assassiner ou d'enlever Richelieu. Baradas est chargé de l'affaire : il s'agit d'arrêter le carrosse du Cardinal dans un défilé, mais des dissensions chez les comploteurs (Baradas ne voulait apparemment pas que Monsieur se mêle du complot[1]) font que l'affaire s'ébruite. Baradas est alors assigné en Avignon[1].
Le comte de Soissons se réfugie alors à Sedan chez le duc de Bouillon (prince de la principauté de Sedan), où il renouvelle ses tentatives de complot contre Richelieu, avec le soutien militaire de l'Espagne. Une armée royale française emmenée par le duc de Châtillon est alors envoyée à Sedan, mais déroutée le vers la bataille de la Marfée proche de Sedan.
Le comte de Soissons se tue apparemment pendant la bataille, alors que le combat tournait de manière quasi-décisive à son avantage. En effet, il avait la fâcheuse habitude de relever la visière de son casque avec son pistolet ; il fit une dernière fois ce geste machinal : le coup partit, le tuant sur le coup. Les princes ayant perdu leur héraut, ils n'avaient plus l'alternative au pouvoir qu'ils voyaient en lui. Ils durent demander le pardon du roi. Celui-ci fit même le projet d'intenter un procès pour lèse-majesté à la dépouille de Soissons.
Son corps est placé dans l'église de la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance, proche de Gaillon.
Descendance
Sans héritier légitime, avec lui s'éteint la branche des Soissons. Il eut néanmoins un fils naturel avec Elisabeth de Hayes :
- Louis Henri de Bourbon (1640-1703), prince de Neuchâtel et de Valangin, comte de Dunois et de Noyers. Il épouse en 1694 Angélique de Montmorency-Luxembourg (1666-1736).
Notes et références
- Gédéon Tallemant des Réaux, Historiettes, t. 2, Paris, Bibliothèque de la Pléiade, , 1374 p. (ISBN 978-2-07-010547-2 et 2-07-010547-4), « Louis XIII ».
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