Louis Rilliet de Constant

Nommé dès 1812 lieutenant des cuirassiers de l'armée française, il participe aux dernières campagnes militaires du Premier Empire, et en particulier aux batailles de Lutzen, Bautzen, Leipzig et de Hanau.

Après la Restauration française, il commande une compagnie de la garde des Bourbons avant de retourner à Genève en 1823. En 1837, il est nommé colonel fédéral. Parallèlement, il se lance dans la politique à Genève. Il adhère dès 1839 à l'Association du Trois-Mars fondée par James Fazy et dont le but est de renverser le gouvernement cantonal. Il est, selon Lullin « animé par un désir de vengeance à l'encontre d'un pouvoir qui l'a mis de côté »[1]. Cette même année, le gouvernement genevois nomme en effet Guillaume-Henri Dufour, préféré à Rilliet, comme commandant des troupes genevoises lors de l'hésitation de 1830. Au côté de Fazy, dont il ne partage pas les vues politiques, il est nommé conseiller d'État du 31 mai 1847 jusqu'au 4 mars 1848 où il démissionne de son poste.

Lors de la guerre du Sonderbund, il est nommé commandant de la première division de l'armée confédérée, à nouveau sous les ordres du général Dufour. Il participe à la prise de Fribourg avant d'être envoyé dans le Chablais vaudois pour y bloquer les troupes valaisannes. C'est là qu'il reçoit, le 29 octobre, la redditition du gouvernement valaisan qui marque la fin de la guerre.

En 1852, il est le premier chef de la cavalerie suisse, dont il reste, jusqu'en 1856 à sa mort, inspecteur fédéral.

• Chronique de Saint-Cergues, Genève, Ch. Gruaz, 1839[2].
• Chroniques de la Famille Schonberg-Cotta. Tome 1^er, Grassart, 1870
  Traduit de l'anglais par Rillet de Constant[3]
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• (de) Courte biographie et images

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