Louis Louchet
Louis Louchet né le à Longpré-les-Corps-Saints (Somme) et mort le , était un homme politique français qui fut député de l’Aveyron à la Convention.
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Louis Louchet | |
Fonctions | |
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Député de l'Aveyron | |
– (3 ans, 1 mois et 17 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Longpré-les-Corps-Saints (Somme) |
Date de décès | |
Lieu de décès | inconnu |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne |
Profession | Professeur Homme de lettres |
députés de l'Aveyron | |
Biographie
Avant la Révolution
Né en 1753, Louis Louchet était le fils d'un huilier du nom de Mathieu Louchet et de Marie Anne Boutillier. Il fit ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris et devint professeur à Rodez. Il eut également une activité d'homme de lettres.
Le conventionnel
Partisan des idées révolutionnaires, il devint administrateur du département de l'Aveyron.
En 1792, il fut élu député à la Convention par les électeurs du département de l’Aveyron, le huitième sur neuf, par 312 voix sur 417 votants.
Proche des idées de Danton, Louchet siègea aux côtés des Montagnards. Au procès de Louis XVI, il vota pour la mort sans appel et sans sursis, qualifiant le roi de « parjure, traître et assassin de la nation française ».
Louchet est par la suite envoyé en mission dans les départements de la Somme et de Seine-Inférieure. Il fait ainsi arrêter l'ancien parlementaire Jean-Jacques Duval d'Eprémesnil. De retour à la Convention, il dénonce le tribunal de l'Aveyron comme coupable de modérantisme envers les ennemis de la Révolution.
Adversaire résolu de Robespierre, il laissa sa trace dans l'Histoire le 27 juillet 1794 en réclamant à la Convention le décret d'arrestation contre l'Incorruptible alors qu'aucun des conjurés n'osait formuler cette proposition décisive : Le 9 Thermidor an II (), Robespierre fut empêché de s’exprimer à la Convention et invectivé de toutes parts quand un des représentants « à mauvaise conscience », Louchet, qui était proche de Fouché, demanda le décret d’accusation contre lui. La proposition fut votée à main levée et Robespierre arrêté en compagnie de Saint-Just et de Couthon. Augustin Robespierre et Le Bas se joignirent volontairement à eux et le groupe fut emmené par les gendarmes.
Cependant, Louchet ne souhaitait pas pour autant la fin de la Terreur, dont il demanda le maintien dans un discours le .
Il se fit ensuite assez discret. Il intervint toutefois le 13 vendémiaire pour dénoncer le général Menou, coupable selon lui de favoriser les royalistes.
Après la Révolution
Louchet ne fut pas réélu député en l'an IV. Il garda malgré tout un emploi public, le Directoire le nommant receveur des impositions directes du département de la Somme.
En 1798, il épousa Louise Isabelle Victoire Duplaquet à Beauvois-en-Vermandois et ils eurent cinq enfants.
Sous l'Empire, il devint receveur général de la Somme.
La fin de sa vie fut obscure. Selon les sources, il fut destitué par la Restauration, puis mourut fou en un lieu non déterminé le , ou se suicida à Paris en .
Sources
- « Louis Louchet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
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