Louis Joseph Vichery
Louis Joseph Vichery est un général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Frévent dans le Pas-de-Calais[1] et mort le à Paris[2].
Louis Joseph Vichery | ||
Le général de division baron Louis Joseph Vichery. | ||
Naissance | Frévent |
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Décès | (à 73 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1781 – 1833 | |
Distinctions | Baron Commandeur de la Légion d'honneur |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 2e colonne. | |
Biographie
Il s'engage le dans l'armée française, au corps de Montréal, il devient sergent en 1786, et il est libéré le . Il passe en au service des Pays-Bas autrichiens en rébellion, comme sergent fourrier[1], puis intègre l'année suivante la Garde nationale de Paris[3]. Sergent au 1er bataillon belge en , il sert à l'armée du Nord de 1792 à 1796. Il est nommé sergent-major le , sous-lieutenant le , adjudant-major le et aide de camp du général Dumonceau le .
Le il est adjoint au 5e bataillon de tirailleurs par incorporation des corps belges. Le il devient adjoint à l'état-major de la division Souham, et le il passe au service de la Hollande. Il reçoit son brevet de lieutenant-colonel en . Embarqué dans la rade de Texel en 1797, il passe à l'armée de Batavie en 1799, puis à l'armée Gallo-Batave en 1800-1801. Il est nommé colonel adjudant-général le , sert en Autriche comme chef d'état-major de la 3e division du 2e corps de la Grande Armée en 1805-1806. Brigadier des armées hollandaises le , il devient aide de camp du roi de Hollande le . Il est promu général-major le , et il sert à l'armée de Brabant en 1809, puis à la division Molitor en .
Le il prend le commandement d'une brigade d'infanterie au 9e corps de l'armée d'Espagne, et il est admis au service de la France le , avec le grade de Général de brigade. Le , il se trouve à la bataille de Fuentes de Oñoro, et le suivant, il commande la 1re brigade de la 2e division du 5e corps en Andalousie. En il passe à la 2e brigade du 4e corps, puis le à la 2e brigade de l'armée du Midi en Andalousie, il est vainqueur des guérillas à Alcaucín le et il est blessé au combat de Sigüenza le .
Envoyé en Allemagne avec le grade de général de division le [3], il commande la 50e division d'infanterie du XIIIe corps sous les ordres du maréchal Davout[4] et participe au siège de Hambourg. Le il est nommé commandant supérieur à Dunkerque, et il est fait commandeur de la Légion d'honneur le . Le il commande la 2e division du 4e corps sous le général Gérard[3] et combat à la bataille de Ligny[5] le , ainsi qu'Wavre le , puis sous Vandamme devant Paris fin . Il quitte l'armée le . Mis en non activité le , il est admis à la retraite le .
Autorisé à rester à Paris le , il est créé baron le . Le il devient membre de la commission des anciens officiers, il passe dans le cadre d'activité le , il est mis en disponibilité le , et il est nommé inspecteur général d'infanterie pour 1831 dans mes 4e et 12e divisions militaires le . Disponible le , il est nommé inspecteur d'infanterie pour 1832, dans la 13e division militaire le . Disponible le , il est admis à faire valoir ses droits à retraite le .
Il meurt le à Paris[6]. Il est inhumé au cimetière Montmartre, 24e division, avenue du Tunnel.
Distinctions
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 2e colonne (l’Arc indique VICHERY).
- Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , officier le puis commandeur par Louis XVIII le [6].
Vie privée
Il est fils de Charles Vichery et d'Henriette Caron. Il est l’époux en 2e noce de Marie-Josèphe-Mélanie Lardé, mariage le à Dunkerque (acte n° 28, vue 204/1240 du registre 1813-1823).
En 1re noce, il épouse Jeanne-Caroline Labricq d’Aigremont le à Bruges, fille d’Antoine-Dominique Labriq d’Aigremont et de Jeanne Desorbait (Desorbagh).
Il a deux fils qui sont militaires :
- Jules-Théodore Vichery, (1819-1891), lequel est en 1841 officier à l’École d’application de Metz, capitaine d'artillerie. Il meurt en 1891.
- Louis-Gustave-Alphonse Vichery, (1820-1890), élève à Saint-Cyr de 1839-1841. Il meurt le à Paris 8e, acte n° 243, colonel en retraite, époux de Rose Bertrand.
Notes et références
- Georges Six, Les généraux de la Révolution et de l'Empire : Étude, Paris, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 349 p. (ISBN 2-909034-29-1), p. 548
- http://napoleon-monuments.eu/ACMN/Vichery.htm
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 936
- Frédéric Hulot, Le Maréchal Davout, Paris, Pygmalion, , 267 p. (ISBN 2-85704-792-4), p. 190
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9), p. 535
- dossier sur LEONORE
Sources
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 548
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