Louis Flury-Hérard
Le capitaine Louis Joseph Bertrand Flury-Hérard est un compagnon de la Libération né le à Melun[1] et mort le au Soudan.
Louis Flury-Hérard | |
Naissance | Melun |
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Décès | Soudan Mort au combat |
Origine | France |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1916 – 1941 |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Légion d'honneur, Compagnon de la Libération |
Fils d'un officier, il s'engage, le , comme volontaire au 26e Bataillon de chasseurs à pied, puis passe, en , au 66e Bataillon de chasseurs à pied, et est blessé par un éclat d’obus à Juvincourt. Flury-Hérard est affecté au centre d’instruction des élèves officiers de Saint-Cyr en et passe aspirant en . Passé dans l’aviation, il est breveté observateur et est promu sous-lieutenant.
En , retourné à la vie civile, il devient banquier. Lieutenant de réserve depuis le , il est mobilisé au mois d'. Reprenant l’entraînement sur des appareils modernes, il devient instructeur à la base aérienne 124 de Cazaux.
Le , il rejoint l'Angleterre après l'armistice et s'engage dans les FAFL avec le grade de capitaine. Il est alors nommé commandant adjoint de l'escadrille de bombardement "Topic", sous les ordres de Jean Astier de Villatte.
En , il rejoint Takoradi avec son escadrille qui est rattachée aux Forces aériennes équatoriales françaises libres pour former avec l'escadrille "Menace" le Groupe réservé de bombardement n°1 (GRB1), sous les ordres du commandant Astier de Villatte.
Le GRB1 participe au soutien des troupes du colonel Leclerc dans les opérations du désert de Libye.
En 1941, Flury-Hérard organise et prend part aux opérations de Koufra.
Il meurt le au Soudan anglo-égyptien, à proximité de El Fasher, en essayant de rejoindre l'escadrille du groupe en opération sur l’Abyssinie.[2]
Flury-Hérard était Officier de l'Ordre de la Légion d'Honneur, Compagnon de la Libération (décret du ) et décoré de la Croix de guerre 1914-1918, de la croix de guerre 39-45 (avec palme), de la Médaille de la Résistance (avec rosette), de la Médaille coloniale (avec agrafe « Koufra ») et de la Médaille commémorative de la guerre 1914-1918.
Notes et références
- Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010
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