Longueville (Calvados)

Longueville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 276 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Longueville.

Longueville

Le château de la Magdeleine.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Bayeux
Intercommunalité Communauté de communes Isigny-Omaha Intercom
Maire
Mandat
Daniel Joret
2020-2026
Code postal 14230
Code commune 14378
Démographie
Gentilé Longuevillais
Population
municipale
276 hab. (2018 )
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 24″ nord, 0° 57′ 36″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 50 m
Superficie 6,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Trévières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Longueville
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Longueville
Géolocalisation sur la carte : France
Longueville
Géolocalisation sur la carte : France
Longueville

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 844 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Englesqueville », sur la commune d'Englesqueville-la-Percée, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 841,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 41 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Longueville est une commune rurale[Note 6],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,8 %), terres arables (24 %), zones urbanisées (5,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Longavilla en 1008[23].

    Le toponyme est issu de l'oïl, adjectif longue et ville village »)[23].

    Le gentilé est Longuevillais.

    Histoire

    Moyen Âge

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    Situé le long de la côte, dans la zone de peuplement dispersé des colons Vikings, le groupement de maisons, fermes et villas formant Longueville apparait entre 936 et 1008. Le (veille de la bataille de Formigny), 3 000 Anglais, conduits par Sir Thomas Kyriell, campèrent sur le plateau de Longueville.

    Les impacts de la révolution industrielle

    Le village qui s'organise principalement le long de la route de Cherbourg à Caen passant par Isigny et Bayeux (ancienne route nationale 13). Elle comprend deux « noyaux » urbain : l'un autour de l'église, l'autre autour du relais de poste. On comptait à la fin début[pas clair] du XIXe siècle une boucherie, un menuisier charpentier, un bourrelier et trois épiceries. Un hameau (les Madats ou Madais selon les époques) situé au Nord de la commune sur la route de Deux-Jumeaux regroupe plusieurs fermes.

    Sous les halles près du relais de poste, toutes les semaines, avait lieu un marché où les fermiers locaux vendaient leurs produits et notamment le beurre. Cette activité est prédominante pour la commune, mais entre 1900 et la fin des années 1920, la situation des producteurs de lait se dégrade lentement provoquant des départs de population de la commune et une crise locale[24] .

    De nombreuses commissions syndicales se créent et le , la laiterie coopérative d'Isigny des producteurs de beurre et de crème voit le jour.

    Il reste à créer une marque : l'idée d'une trayeuse revenant des herbages sur son âne avec ses cannes de cuivre est adoptée : il s'agit d'une célébrité locale de Longueville, Mme Marthe Babeur qui devient l'égérie de la laiterie coopérative[25].

    Mme Marthe Babeur, première égérie de la laiterie d'Isigny.

    À la veille de la Seconde Guerre mondiale, forte de 130 coopérateurs, la laiterie traite 20 000 litres de lait par jour et le transforme en beurre, fromages frais et camemberts.

    L'été 1944...

    Situé à 7km à l'intérieur de terre du secteur de débarquement d'Omaha Beach, la commune de Longueville a toutefois été touchée par les bombardements qui se sont concentrés sur le littoral. Seul le clocher de l'église a été visé et détruit par la Marine américaine afin d'éviter toute position d'observation ennemie.

    Le général Cota prend position à Longueville

    Le 115è régiment de la 29e D.I US après les terribles combats du 6 juin qu'il a mené sur "Omaha-La-Sanglante", a atteint Saint-Laurent-sur-Mer le 7 juin ; puis il avance directement sur Longueville, libérée par les Américains le 8 juin 1944 (Une reconstitution avait été organisée à l'occasion du 60e anniversaire de l'évènement). C'est notamment le lieutenant colonel William E Warfield qui mène l'assaut, chassant les allemands du village et sécurisant la zone ; il décédera deux jours plus tard durant les combats de Trévières.

    Le général Norman Cota vient ensuite en personne avec sa Jeep prendre position à Longueville, en parallèle, des combats sont menés dans tous le secteur et un front est établi au sud de la commune le long de la rivière Aure et des marais face aux grenadiers allemands de la 914è et de la 352e division d'infanterie de la Wehrmacht ; le but étant de sécuriser la RN13 reliant Isigny à Bayeux.

    Durant tout l'été 1944, une forte concentration américaine était présente à Longueville et les alentours, notamment par la présence du Port artificiel et l'aérodrome temporaire déployé par l'US Air Force à Formigny ; une antenne médicale américaine sera positionnée sur la commune au mois de juin 1944.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 1995 Alain Navet    
    juin 1995 juillet 2020 Benoît Chatel[26] SE Agriculteur
    juillet 2020[27] En cours Daniel Joret SE Retraité de l’artisanat
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[27].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

    En 2018, la commune comptait 276 habitants[Note 7], en diminution de 11,82 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Longueville comptait 650 habitants, population jamais atteinte depuis.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    650513600547622603603615579
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    610571621574570568557587525
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    535475430390363359386437431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    370308272251239237252254310
    2017 2018 - - - - - - -
    279276-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le monument aux morts.
    • Le calvaire.
    • L'église Saint-Manvieu a été démolie par plusieurs obus tiré par un destroyer durant la Seconde Guerre mondiale. Ce fut le seul bâtiment touché dans le village avec une autre maison légèrement atteinte. Elle a été reconstruite et inaugurée au début des années 1950.
    • Le château de la Magdeleine. La construction fut entreprise en 1776-1777 par M. de Tallevast de la Magdeleine et interrompue pendant la Révolution par le propriétaire. Il ne s'agit pas en fait d'une maison détruite mais bel et bien d'un bâtiment qui n'a pas été achevé.
    • Manoir d'Amferville (début XVIIe siècle) : le manoir est construit en deux temps. Une première au début XVIIe siècle, puis une seconde au XVIIIe siècle. La date de 1692 est gravée sur une porte en chêne. Le domaine fut probablement la possession de la famille Conseil, famille attestée dès 1226. Il prit le nom d'Amferville à la suite du mariage de Marie-Élizabeth Conseil du Mesnil avec Nicolas Vaultier, seigneur d'Amferville.
    La propriété est close par les bâtiments agricoles et un mur d'enceinte relativement bas. L'accès à la cour devait se faire par un porche dont il ne subsiste rien. Le logis seigneurial, de plan rectangulaire, construit en deux parties, est flanqué à l'est d'une tour carrée et d'une tour polygonale à l'arrière. La tour carrée, haute de quatre niveaux arbore une fenêtre à chacun d'eux, alors que la tour polygonale, surmontée d'une girouette, s'éclaire par des petites fenêtres en alignement. Le toit est surmonté par quatre cheminées alignées, et les combles prennent le jour par des lucarnes dont une sculptée. Parmi les bâtiments agricoles disposés autour du logis, à noter la charretterie avec une large porte en anse de panier. Au centre de la cour, on trouve une mare[32].

    Activité et manifestations

    Personnalités liées à la commune

    • Éric Navet, médaillé d'or individuel et par équipe aux Jeux équestres mondiaux 1990 à Stockholm. Il a passé son enfance à Longueville, chez son père Alain Navet, précédent maire de la commune.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Englesqueville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Longueville et Englesqueville-la-Percée », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Englesqueville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Longueville et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1424 (ISBN 2600028846).
    24. « journal hebdomadaire et spécial de tous les événements, bruits et nouvelles du Calvados », Le Bonhomme normand, (ISSN 2022-4354)
    25. ADTLB (Association de Développement Territorial Local du Bessin), « Histoire des habitants de Longueville », Panneau Communal, (lire en ligne)
    26. Réélection 2014 : « Longueville (14230) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    27. « Municipales à Longueville. Daniel Joret élu maire lors d’une installation agitée », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Pierre Brunet (introduction) et Bernard Gourbin, Fermes-manoirs du Bessin, Bayeux, Éditions OREP, , 80 p. (ISBN 978-2-8151-0207-0), p. 46-47.

    Liens externes

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