Lon Chaney
Lon Chaney (né le à Colorado Springs et mort le à Los Angeles), surnommé « l’homme aux mille visages », est un acteur de cinéma muet américain. Il fut l’un des acteurs les plus polyvalents et les plus impressionnants de l’aube du cinéma. On se souvient de lui surtout pour ses compositions de personnages torturés, souvent grotesques et affectés, ainsi que pour son talent novateur dans le domaine du maquillage[1].
Pour les articles homonymes, voir Chaney.
Nom de naissance | Leonidas Frank Chaney |
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Surnom | L’homme aux mille visages |
Naissance |
Colorado Springs, Colorado, États-Unis |
Nationalité | Américain |
Décès |
Los Angeles, Californie, États-Unis |
Profession | Acteur |
Films notables |
L'Île au trésor Notre-Dame de Paris Le Fantôme de l’opéra L'Inconnu Ris donc, Paillasse ! |
Biographie
Jeunesse et débuts
Lon Chaney, diminutif de Leonidas Frank Chaney, né à Colorado Springs (Colorado), est le fils de Frank H. Chaney et d’Emma Alice Kennedy ; son père avait du sang français mais surtout anglais, tandis que sa mère avait des origines irlandaises[2]. Les parents de Chaney sont sourds tous les deux et, il apprend la langue des signes et est sensibilisé à la communication des mains dès l’enfance, Chaney montre du talent pour la pantomime quand il joue des sketches en mimant tout ce qu'il a observé dans la rue pour divertir sa famille[3].
Il commence à monter sur les planches en 1902, et tourne avec des troupes de vaudeville et de théâtre. En 1905, il fait la connaissance de la chanteuse Cleva Creighton (1889-1967) qu'il épouse alors qu’elle n’a que seize ans. L’année suivante naît leur unique enfant, Creighton Chaney, plus tard connu sous le nom de Lon Chaney, Jr.. La famille Chaney poursuit les tournées, avant de se fixer en Californie en 1910.
Leur mariage bat de l’aile, et, en , Cleva se rend au Majestic Theatre, au centre de Los Angeles, où l'on prépare un spectacle, le « Kolb and Dill show » et tente là de se suicider en avalant du bichlorure de mercure, sans succès. Cette tentative de suicide ruine sa carrière de chanteuse ; le scandale et le divorce qui s’ensuivent forcent Chaney à quitter le théâtre et à se lancer dans le cinéma.
Durant une période comprise entre 1912 et 1917, Chaney travaille sans contrat aux studios Universal, tenant divers petits rôles. C’est à son talent pour se grimer qu’il doit de remporter plusieurs rôles au bout d’auditions fort disputées. À cette époque, Chaney se lie avec le couple de réalisateurs Joe De Grasse et Ida May Park, qui lui donnent des rôles notables dans leurs films, et qui l’encouragent bientôt à jouer des personnages plus dramatiques.
Chaney épouse, en secondes noces, Hazel Hastings (1887-1933), l’une de ses anciennes collègues de la tournée « Kolb and Dill », danseuse de revue. On sait peu de choses de cette dernière, si ce n’est que son mariage avec Chaney fut solide. Du fait de leur mariage, le jeune couple obtient la garde du fils de Chaney, Creighton, âgé alors de dix ans ; jusque-là, depuis le divorce en 1913, l’enfant a vécu dans différents foyers et pensionnats[4].
En 1917, Chaney est devenu un acteur de premier plan du studio, mais ce statut ne se reflète pas dans son salaire. Quand il demande une augmentation, un exécutif du studio, William Sistrom, lui réplique : « Vous ne vaudrez jamais plus que cent dollars par semaine ».
Chaney quitte le studio, et durant l’année suivante, il doit se contenter de rôles mineurs. Il faut attendre 1918, et un rôle important dans le film de William S. Hart, Riddle Gawne, pour que l’industrie cinématographique reconnaisse enfin à leur juste mesure les talents de l’acteur.
Les grands rôles
En 1919, Chaney perce en jouant « The Frog » dans The Miracle Man, réalisé par George Loane Tucker. Le film ne donne pas seulement à Chaney l’occasion de montrer ses dons d’acteur, mais aussi d’apparaître comme un maître du maquillage. Une critique élogieuse et une recette de plus de deux millions de dollars font de Chaney l’acteur de genre le plus important des États-Unis.
Parmi les films d’horreur muets les plus mémorables auxquels Chaney participe, on peut citer Notre-Dame de Paris et surtout Le Fantôme de l’opéra. Son aptitude à se métamorphoser en utilisant des techniques de maquillage de son invention lui valent le surnom d’homme aux mille visages. Dans un article autobiographique publié en 1925 dans la revue Movie, qui offre un rare aperçu de sa vie, Chaney qualifie son art d’interprétation extrême[5].
Faisant preuve d’une faculté d’adaptation, il utilise également des maquillages dans des films plus conventionnels, d’aventures et policiers, tels que Satan (The Penalty), dans lequel il joue un gangster amputé. Il apparaît dans pas moins de dix films de Tod Browning, dans lesquels il interprète le plus souvent des personnages déguisés et/ou mutilés, dont le lanceur de couteaux de foire « Alonzo the Armless » dans L’Inconnu (1927), avec Joan Crawford. En 1927, Chaney est le partenaire de Conrad Nagel, Marceline Day, Henry B. Walthall et Polly Moran dans un film aujourd’hui perdu, pourtant un classique du cinéma d’horreur, le Londres après minuit de Tod Browning, sans doute le plus célèbre des films perdus. Son dernier film en 1930 est une réadaptation sonore de son classique muet Le Club des trois, son unique film parlant, et le seul dans lequel il montre autant de talent à déguiser sa voix. Chaney signe même une déclaration sous serment selon laquelle cinq des voix principales que l’on entend dans le film (le ventriloque, la vieille femme, le perroquet, la poupée et la fille) lui appartiennent.
Bien que Chaney ait créé, avec ses interprétations de Quasimodo, le sonneur des cloches de Notre-Dame, et Erik, le fantôme de l’Opéra de Paris, deux des personnages les plus affreusement difformes de l’histoire du cinéma, il parvient à susciter un certain degré de sympathie et d’émotion de la part du public, pas complètement terrifié ou dégoûté par les malformations monstrueuses de ces personnages, qui ne sont tout compte fait que les victimes du destin.
« Je voulais rappeler aux gens que ceux qui se trouvent le plus bas de l’échelle de l’humanité peuvent avoir en eux la ressource pour l’abnégation suprême »[6], écrivit Chaney dans la revue Movie. « Le mendiant raccourci, difforme des rues peut avoir les idées les plus nobles. La plupart de mes rôles depuis Notre-Dame de Paris, Larmes de clown, Le Club des trois, etc. ont eu pour thème l’abnégation et le renoncement. Voilà les histoires que je souhaite faire. »[7]
- « C’était quelqu’un qui extériorisait notre psyché. D’une certaine façon il pénétrait à l’intérieur des ombres qui se trouvent en nous ; il était capable d’épingler certaines de nos peurs secrètes et de les restituer à l’écran. L’histoire de Lon Chaney est celle des amours à sens unique. Il transporte cette partie de vous en plein jour, parce que vous avez peur de ne pas être aimé, de ne jamais être aimé, vous craignez que quelque chose en vous soit grotesque, que le monde va se détourner de vous. »
- - Ray Bradbury
Ses talents s’étendent bien au-delà des films d’horreur et du maquillage. Il montre aussi une grande habileté comme danseur, chanteur et humoriste. Ceux qui ne le connaissent pas sont surpris par sa riche voix de baryton et ses dons aiguisés d’humoriste.
Chaney et sa seconde épouse Hazel mènent une vie privée discrète, loin des paillettes d’Hollywood. Chaney assure peu la promotion de ses films et des studios MGM, renforçant ainsi volontairement une image de mystère, et selon certaines sources, évitant volontairement la société hollywoodienne.
Durant les cinq dernières années de sa carrière cinématographique (1925-1930), Chaney travaille exclusivement sous contrat avec la MGM ; c’est pendant cette période qu’il offre ses interprétations les plus marquantes. Sa composition d’un instructeur des marines inflexible dans Tell It to the Marines (1926), l’un de ses films favoris, lui vaut la sympathie du corps des marines, dont il devient membre honoraire, le premier de toute l’industrie du cinéma. Il jouit également du respect et de l’admiration de nombreux acteurs débutants, car il avait la réputation d’aider les nouveaux venus sur les plateaux, en leur montrant le métier : sur les tournages, il n’a jamais été réticent à l’idée de partager, entre deux prises, ses expériences avec ses partenaires et l’équipe technique.
Pendant le tournage de Thunder, en hiver de l'année 1929, Chaney contracte une pneumonie. À la fin de 1929, on décèle un cancer des bronches. Malgré un traitement offensif, son état de santé empire et, sept semaines après la sortie de la réadaptation du Club des trois, il est emporté par une hémorragie à la gorge. Sa mort est durement ressentie par ses proches, l’industrie cinématographique et par ses admirateurs. Le corps des marines fournit un aumônier et un garde d’honneur pour ses funérailles.
Son corps est inhumé au cimetière du Forest Lawn Memorial Park à Glendale, Californie, près de la crypte de son père. C’est également là que sera enterrée sa femme, Hazel, en 1933. Pour des raisons inconnues, la crypte de Chaney ne porte aucune inscription.
Héritage
En 1957, Chaney fait l’objet d’une biographie filmée sous le titre de The Man of a Thousand Faces, où son rôle est campé par James Cagney. Bien que l’intrigue soit en grande partie fictive, le film, hommage à Chaney, lui permet de retrouver à titre posthume un regain de notoriété. De son vivant, Chaney s’est vanté qu’il rendrait la tâche difficile à ceux qui voudraient s’atteler à sa biographie, disant qu’« entre les images, il n’y a pas de Lon Chaney ». C’était bien en phase avec le mystère dont il entourait son maquillage et ses interprétations.
Lon Chaney a son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood. En 1994, il a l’honneur d’avoir un timbre de la poste américaine à son effigie, dessinée par le caricaturiste Al Hirschfeld.
Le théâtre du Colorado Springs Civic Auditorium porte le nom de Lon Chaney.
En 1929, Chaney fait construire un refuge de pierres dans un endroit isolé de l’est de la Sierra Nevada, près de Big Pine, en Californie, qui lui sert de retraite. La maison dessinée par l’architecte Paul Williams et préservée par l’Inyo National Forest Service, existe toujours.
Le fils de Chaney, Lon Chaney Jr., devient à son tour acteur de cinéma après la mort de son père, et se fait surtout remarquer dans des films d’horreur, et spécialement dans Le Loup-garou. Chaney père et fils apparaissent sur des timbres de la poste américaine chacun représenté sous les traits de son personnage fétiche — le fantôme de l’opéra pour l’un et le loup-garou pour l’autre — dans une série où l’on trouve également Béla Lugosi en Dracula, Boris Karloff en monstre de Frankenstein et en momie.
Il est mentionné avec son fils dans la chanson de Warren Zevon : Werewolves of London.
Il est cité dans la chanson des Mountain Goats : Letter From Belgium, qui apparaît sur l’album We Shall All Be Healed.
Après sa mort, la célèbre trousse de maquillage de Chaney est léguée par sa femme Hazel au Los Angeles County Museum, où elle est quelquefois montrée au public. Le maquilleur et biographe de Chaney, Michael Blake, considère la trousse de maquillage de Chaney comme la pièce centrale de l’histoire du maquillage de cinéma.
En 1978, Gene Simmons du groupe de rock Kiss, ayant grandi à New York et influencé par les vieux classiques en noir et blanc du cinéma d’horreur, écrit une chanson sur Lon Chaney, Man of 1,000 Faces, enregistré sur son premier album solo.
Filmographie
Comme acteur
- 1913 : The Ways of Fate
- 1913 : Suspense : A Hobo
- 1913 : Poor Jake's Demise : The Dude
- 1913 : The Sea Urchin : Barnacle Bill
- 1913 : The Blood Red Tape of Charity : Marx, a Gentleman Thief
- 1913 : Shon the Piper : Clansman
- 1913 : The Trap : Lon
- 1913 : The Restless Spirit : Russian Count
- 1913 : Almost an Actress d'Allen Curtis : Cameraman
- 1913 : An Elephant on His Hands d'Al Christie : Eddie
- 1913 : Back to Life : The Rival
- 1913 : Red Margaret, Moonshiner : Lon
- 1913 : Bloodhounds of the North : Mountie
- 1914 : The Lie : Young MacGregor
- 1914 : The Honor of the Mounted : Jacques Laquox
- 1914 : Remember Mary Magdalen : The Half-Wit
- 1914 : Discord and Harmony : The Sculptor
- 1914 : The Menace to Carlotta : Giovanni Bartholdi
- 1914 : The Embezzler : J. Roger Dixon
- 1914 : The Lamb, the Woman, the Wolf : The Wolf
- 1914 : The End of the Feud : Wood Dawson
- 1914 : The Tragedy of Whispering Creek : The Greaser
- 1914 : The Unlawful Trade : The Cross Blood
- 1914 : The Forbidden Room : John Morris
- 1914 : The Old Cobbler : Wild Bill
- 1914 : The Hopes of Blind Alley : Vendor
- 1914 : A Ranch Romance : Raphael Praz
- 1914 : Her Grave Mistake : Nunez
- 1914 : By the Sun's Rays : Frank Lawler
- 1914 : The Oubliette : Chevalier Bertrand de la Payne
- 1914 : A Miner's Romance : John Burns
- 1914 : Her Bounty : Fred Howard
- 1914 : The Higher Law (en) de James Cruze : Sir Stephen
- 1914 : Richelieu : Baradas
- 1914 : The Pipes o' Pan : Arthur Farrell
- 1914 : Virtue Is Its Own Reward : Duncan Bronson
- 1914 : Her Life's Story : Don Valesquez
- 1914 : Lights and Shadows : Bentley
- 1914 : The Lion, the Lamb, the Man : Fred
- 1914 : A Night of Thrills : Visitor
- 1914 : Her Escape : Pete
- 1915 : The Sin of Olga Brandt : Stephen Leslie
- 1915 : The Star of the Sea : Tomasco
- 1915 : A Small Town Girl : The Procurer
- 1915 : The Measure of a Man : Lt. Jim Stuart
- 1915 : The Threads of Fate : The Count
- 1915 : When the Gods Played a Badger Game : The Property Man
- 1915 : Such Is Life : Tod Wilkes
- 1915 : Where the Forest Ends : Paul Rouchelle
- 1915 : Outside the Gates : Perez
- 1915 : All for Peggy : The Stable Groom
- 1915 : The Desert Breed : Fred
- 1915 : Maid of the Mist : Postmaster
- 1915 : The Grind : Henry Leslie
- 1915 : The Girl of the Night : Jerry
- 1915 : The Stool Pigeon
- 1915 : An Idyll of the Hills : Lafe Jameson
- 1915 : The Stronger Mind : The Crook's Pal
- 1915 : The Oyster Dredger
- 1915 : Steady Company : Jimmy
- 1915 : The Violin Maker : Pedro
- 1915 : The Trust : Jim Mason
- 1915 : Bound on the Wheel : Tom Coulahan
- 1915 : Justice des montagnes (Mountain Justice) : Mountaineer
- 1915 : Quits : Frenchy
- 1915 : The Chimney's Secret : Charles Harding
- 1915 : The Pine's Revenge : Black Scotty
- 1915 : The Fascination of the Fleur de Lis : Duke of Safoulrug
- 1915 : Alas and Alack : The Fisherman / Hunchback Fate
- 1915 : A Mother's Atonement : The Husband
- 1915 : Lon of Lone Mountain : Lon Moore
- 1915 : The Millionaire Paupers : Martin - landlord
- 1915 : Under a Shadow : Jealous Husband
- 1915 : Father and the Boys : Tuck Bartholomew
- 1915 : Stronger Than Death : Rupert Spaulding
- 1916 : Dolly's Scoop : Dan Fisher
- 1916 : The Grip of Jealousy : Silas Lacey
- 1916 : Tangled Hearts : John Hammond
- 1916 : The Gilded Spider : Giovanni
- 1916 : Bobbie of the Ballet : Hook Hoover
- 1916 : The Grasp of Greed : Jimmie
- 1916 : The Mark of Cain : Dick Temple
- 1916 : If My Country Should Call : Dr. George Ardrath
- 1916 : Felix on the Job : Tod
- 1916 : The Place Beyond the Winds : Jerry Jo
- 1916 : Accusing Evidence
- 1916 : The Price of Silence : Edmond Stafford
- 1917 : The Piper's Price : Billy Kilmartin
- 1917 : Hell Morgan's Girl : Sleter Noble
- 1917 : The Mask of Love : Marino
- 1917 : The Girl in the Checkered Coat : Hector Maitland
- 1917 : The Flashlight : Henry Norton and Porter Brixton
- 1917 : A Doll's House : Nils Krogstad
- 1917 : Le Cœur de Mieke (Fires of Rebellion), d'Ida May Park : Russell Hanlon
- 1917 : The Rescue : Thomas Holland
- 1917 : Pay Me! : Joe Lawson
- 1917 : Triumph : Paul Neihoff
- 1917 : The Empty Gun : Frank
- 1917 : Anything Once : Waught Moore
- 1917 : Bondage : Bit Role
- 1917 : The Scarlet Car : Paul Revere Forbes
- 1918 : Fast Company de Lynn Reynolds : Dan McCarty
- 1918 : The Grand Passion : Paul Argos
- 1918 : Broadway Love : Elmer Watkins
- 1918 : The Kaiser, the Beast of Berlin : Bethmann-Hollweg
- 1918 : Fast Company : Dan McCarty
- 1918 : A Broadway Scandal : 'Kink' Colby
- 1918 : Riddle Gawne : Hame Bozzam
- 1918 : That Devil, Bateese : Louis Courteau
- 1918 : The Talk of the Town : Jack Lanchome
- 1918 : Danger, Go Slow : Bud
- 1919 : Périlleuse Mission (The False Faces) d'Irvin Willat : Karl Eckstrom
- 1919 : Fleur sans tache (The Wicked Darling) : Stoop Connors
- 1919 : A Man's Country : 'Three Card' Duncan
- 1919 : The Miracle Man : The Frog
- 1919 : Paid in Advance : Bateese Le Blanc
- 1919 : When Bearcat Went Dry : Kindard Powers
- 1919 : Le Secret du bonheur (Victory) de Maurice Tourneur : Ricardo
- 1920 : Daredevil Jack
- 1920 : L'Île au trésor (Treasure Island) de Maurice Tourneur : Pew / Merry
- 1920 : The Gift Supreme : Merney Stagg
- 1920 : Satan (The Penalty) : Blizzard
- 1920 : Nomads of the North : Raoul Challoner
- 1920 : Les Révoltés (Outside the Law) : Black Mike Sylva / Ah Wing
- 1921 : For Those We Love (en) : Trix Ulner
- 1921 : L'As de cœur (The Ace of Hearts) : Mr. Farallone
- 1921 : Bits of Life : Chin Chow
- 1921 : Voices of the City : O'Rourke
- 1922 : Tu ne tueras point (The Trap), de Robert Thornby : Gaspard le Bon
- 1922 : Cœur de père (Flesh and Blood) : David Webster
- 1922 : The Light in the Dark : Tony Pantelli
- 1922 : Oliver Twist : Fagin
- 1922 : Le Repentir (Shadows) : Yen Sin, 'The Heathen'
- 1922 : Quincy Adams Sawyer (en) de Clarence G. Badger : Obadiah Strout
- 1922 : Rival des Dieux (A Blind Bargain) : Dr Arthur Lamb / The Ape Man
- 1923 : La Force du sang (All the Brothers Were Valiant) : Mark Shore
- 1923 : Dans la ville endormie (While Paris Sleeps) de Maurice Tourneur : Henri Santodos
- 1923 : La Terre a tremblé (The Shock), de Lambert Hillyer : Wilse Dilling
- 1923 : Notre-Dame de Paris (The Hunchback of Notre Dame) : Quasimodo
- 1924 : The Next Corner : Juan Serafin
- 1924 : Larmes de clown (HE who gets slapped) : Paul Beaumont, aka HE
- 1925 : Le Monstre (The Monster), de Roland West : Dr. Ziska
- 1925 : Le Club des trois (The Unholy Three) :
Professeur Echo, le ventriloque, ou Mrs. 'Granny' O'Grady - 1925 : Le Fantôme de l'Opéra : Erik, The Phantom
- 1925 : La Tour des mensonges (The Tower of Lies) de Victor Sjöström : Jan
- 1926 : L'Oiseau noir (The Blackbird) : The Blackbird / The Bishop
- 1926 : La Route de Mandalay (The Road to Mandalay) : Singapore Joe
- 1926 : Tell It to the Marines de George William Hill : Sgt. O'Hara
- 1927 : Mr. Wu : Mr. Mandarin Wu / Mr. Wu's Grandfather
- 1927 : L'Inconnu (The Unknown): Alonzo the Armless
- 1927 : Mockery : Sergei
- 1927 : Londres après minuit (London After Midnight) de Tod Browning : Professor Edward C. Burke
- 1928 : Le Loup de soie noire (The Big City) de Tod Browning : Chuck Collins
- 1928 : Ris donc, Paillasse ! (Laugh, Clown, Laugh) : Tito Beppi, aka Flik
- 1928 : While the City Sleeps : Dan Callahan
- 1928 : À l'ouest de Zanzibar (West of Zanzibar) de Tod Browning : Phroso 'Dead-Legs'
- 1929 : Loin vers l'est (Where East is East) de Tod Browning : Tiger Haynes
- 1929 : Thunder : Grumpy Anderson
- 1930 : Le Club des trois (The Unholy Three) de Jack Conway :
Professor Echo, aka Mrs. 'Grandma' O'Grady
comme réalisateur
comme scénariste
- 1914 : The Menace to Carlotta
- 1914 : The Tragedy of Whispering Creek
- 1914 : Her Escape
- 1915 : The Oyster Dredger
- 1915 : The Chimney's Secret
- 1922 : Tu ne tueras point (The Trap), de Robert Thornby
Notes et références
Références
- (en) « Lon Chaney Dies After Brave Fight. On Road to Recovery, Screen Actor Is Stricken by Hemorrhage of the Throat. Was a Master of Makeup. Son of Deaf and Dumb Parents, He Began Career as Property Boy. Excelled in Vivid Personations. Acted as Pike's Peak Guide. Made Stage Debut at 17. Appeared in Slap-Stick Comedy. Wore Straitjacket as "Hunchback". New Disguise for Each Film. », New York Times, — Although he was believed to be on the road to recovery, Lon Chaney, screen actor, who had been making a valiant fight against anemia and bronchial congestion, died at 12:55.
- Ancestry of Lon Chaney.
- http://www.art-pi.fr/public/medias/newsLetters/ArtPi7-FR-1348682608.pdf
- (en) « Mrs. Lon Chaney Dies. Before Her Husband Entered the Movies She Was Well Known In Vaudeville », New York Times, .
- « extreme characterization ».
- « I wanted to remind people that the lowest types of humanity may have within them the capacity for supreme self-sacrifice. ╗
- « The dwarfed, misshapen beggar of the streets may have the noblest ideals. Most of my roles since The Hunchback, such as The Phantom of the Opera, He Who Gets Slapped, The Unholy Three, etc., have carried the theme of self-sacrifice or renunciation. These are the stories which I wish to do. »
- traduction de l'article consacré à Chaney Sr. dans la version en anglais de Wikipédia.
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- (en) American Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- Histoire de Chaney
- Bach Films studio édite la Collection Lon Chaney
- (en) « Lon Chaney », sur Find a Grave
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