Lironville

Lironville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Lironville

Église Saint-Rémi.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Mad et Moselle
Maire
Mandat
Edith Rambour
2020-2026
Code postal 54470
Code commune 54317
Démographie
Population
municipale
130 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 52′ 09″ nord, 5° 54′ 29″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 319 m
Superficie 8,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pont-à-Mousson
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Toulois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Lironville
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Lironville
Géolocalisation sur la carte : France
Lironville
Géolocalisation sur la carte : France
Lironville

    Géographie

    Village à 55 km de Nancy, 25 km de Toul et 12 de Thiaucourt.

    Fig 1 - Lironville (ban communal)

    D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 898 hectares comportait en 2011,  66 % de zones agricoles et 30 % de forêts. Le territoire communal est arrosé par le Ruisseau d'Esche sur 300 mètres[1].

    communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Lironville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à-Mousson dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,5 %), forêts (30,5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (0,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Leronville (1283) ; Leronville-en-Helz (1308) ; Leronvilla (1402) ; Lyronville (1551) ; Lironville (1793) sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[9]. Le village est cité sous la forme latinisée de Lironis-Villa[10]

    Ecarts et lieux-dits

    HEYMONRUPT, anc. moulin, commune de Lironville.

    SAINT-JACQUES, éc. commune de Lironville

    SAINT-REMY (LES), anc. gagnage au ban de Lironville, dont le revenu était employé au luminaire et aux fournitures de l'église[11]

    Histoire

    Beaupré signale dans son ouvrage sur la Meurthe-et-Moselle[12], un gisement de silex ouvrés entre la butte de Lironville et le chemin de Manonville, indiquant que les abords du site ont été fréquentés par l'homme en des temps très reculés.

    Le lieu-dit Saint-Jacques semble avoir été occupé de manière continue depuis longtemps puisqu'un site de type éperon-barré et une nécropole mérovingienne y ont été signalés au XXe siècle[13]

    Époque contemporaine

    Terribles combats les 21/22 et , au cours desquels 5 000 soldats français furent tués[14].

    Le village fut totalement détruit[Quand ?].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1952 1971 Raymond CEZARD    
    1971 1995 Roger MARCHAL    
    1995 2001 Gilbert CEZARD    
    mars 2001 2014 Alain RAMBOUR    
    mars 2014 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Edith Rambour[15],[16]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
      Ancienne cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 130 habitants[Note 3], en augmentation de 4 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    244262249230233271280301306
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    316294266253228212204207199
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    19416711711510110597112114
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    11084849582105108116129
    2018 - - - - - - - -
    130--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole au XIXe siècle :  

    « Surf. territ. 887 ha dont 628 hect. en terres lab., 12 en prés, 2 en vignes, 223 en bois. Culture du blé. Élevage de vaches laitières. »[21],[22]

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[23]), la commune de Lironville était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 707 hectares (au-delà de la surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 196 à 228 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 7 unité(s) de travail[Note 6].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le cimetière militaire français ; 416 Français ; 1 ossuaire (1914-1918).
    • L'église Saint-Rémi, reconstruite après 1918.
    • Quelques rares vestiges XVIIe du prieuré de Saint-Jacques en forêt.

    Héraldique

    Blason
    Blasonnement : de gueules à la colombe d'argent tenant dans son bec la sainte ampoule d'or cantonnée de quatre lions d'argent armés, lampassés et couronnés d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Parrot-Lagarenne (1893-1914), officier et saint-cyrien, y trouve la mort lors des terribles combats de 5 000 Français furent tués.
    • Joseph Marie Roch DE JOANNIS DE PAGAN, écrivain "Les sons graves et doux", sergent au 367e RI, a été tué devant Lironville le à l'âge de 29 ans. Son nom est gravé sur le mur du Panthéon à Paris.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    6. Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Notes et références

    1. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
    10. Claude de Maillet, Mémoires alphabétiques pour servir à l'histoire, au pouillié, et à la description générale du Barrois : contenant les noms des villes, bourgs, villages, censes & hameaux de tout ce duché, leurs diocèses, l'Office, le Bureau de recette... et les traits d'histoire les plus interessans & les plus curieux, Chez R. Briflot, (OCLC 887847203, lire en ligne), p. 260.
    11. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : réd. sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, (lire en ligne), p. 64, 69, 133, 140.
    12. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 88
      « Lironville (c. de Thiaucourt). — Gisement de silex ouvrés à 1 kil. Sud-Est du village, entre le chemin de Manonville et la forêt (lames, couteaux, hache polie en serpentine). »
      .
    13. Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC 890475393, lire en ligne).
    14. Historique des 39e et 239e régiments d'artillerie de campagne. 2e édition, (lire en ligne), p. 113
      « Les 21, 22 et 23 septembre 1914, ce sont les journées de Lironville. Le groupe est en batterie le long de la voie ferrée, au Nord- Est de Noviant-aux-Prés. Chaque batterie du groupe a tiré journellement, pendant ces trois jours, plus de 1.500 obus et a ainsi largement contribué à la prise du village. »
      .
    15. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 305.
    22. E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe : contenant une introduction historique, Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 978-1-278-24895-0 et 1-278-24895-1, OCLC 936241814, lire en ligne).
    23. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
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