Lindre-Haute
Lindre-Haute est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Lindre-Basse.
Lindre-Haute | |
![]() Église Saint-Gibrien. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Olivier Guyon 2020-2026 |
Code postal | 57260 |
Code commune | 57405 |
Démographie | |
Population municipale |
51 hab. (2018 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 52″ nord, 6° 45′ 04″ est |
Altitude | Min. 205 m Max. 247 m |
Superficie | 2,46 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dieuze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Lindre-Haute est a deux kilomètres de la ville de Dieuze et a une trentaine de kilomètres de Sarrebourg. La commune est située au sommet d'une butte ce qui lui vaut la qualificatif de Haute contrairement à sa voisine bordant l'étang de Lindre appelée Lindre-Basse.
La commune fait partie de la ZNIEFF du pays des étangs[1].
Urbanisme
Typologie
Lindre-Haute est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,4 %), terres arables (38,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
- la Haute Lindre, La Petite-Lindre, la Haulte-Linder en 1476 ; Oberlinde en 1525 ; Lindre (Haute) en 1793.
- Oberlinder (1915-1918), Oberlinden (1940-1944).
Histoire
On ne connaît pas la date de création de Lindre-haute mais la commune est mentionnée dans des ouvrages du XIVe siècle. La commune fut totalement détruite pendant la Guerre de Trente Ans dans le Saint Empire Romain Germanique (1618-1648).
Dans les années 1920-1930, Lindre-Haute a été une commune d'innovation et de progrès quoique petite et peuplé de cultivateurs. En effet la première station de pompage de l'Est y fut construite à la suite du travail acharné des ingénieurs et du maire Paul Dubroux. Pendant la Seconde Guerre mondiale Lindre-Haute a été occupé par les Allemands, les familles expulsées ont été contraintes a s'installer dans le Sud de la France, sur 27 familles seulement deux sont restées. Durant cette période la commune fut rebaptisée Uber-Linden.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 51 habitants[Note 3], en augmentation de 15,91 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Puits de Saint-Gibrien, lieu de pèlerinage.
Édifice religieux
- Église Saint-Gibrien dont le chœur fut créé au XIVe siècle, la nef au XVIIIe siècle ainsi qu’un oculus ; l'autel du XVIIIe siècle représente des mains sculptées en pierre (légende des mains d'un saint sorties de terre). Elle a aussi un grand chapiteau corinthien.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieuze », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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