Linda Zall

Linda Zall est une scientifique environnementale. Elle crée en 1992 au sein de la Central Intelligence Agency un groupe de travail nommé Medea, spécialisé dans l'utilisation d'images satellites d'espionnage pour produire des données environnementales[1],[2].

Biographie

Linda Zall grandit à North Hornell dans l'État de New York. Son père est gérant d'une laiterie[1].

Elle possède un doctorat en génie civil et environnemental de l'université Cornell. Elle est suivie par Donald J. Belcher lors de son cursus[1].

Linda Zall épouse Charles Sheffield, un mathématicien, physicien et écrivain de science-fiction d'origine anglaise. Le couple a deux filles Elizabeth et Victoria Sheffield et est maintenant divorcé[3],[4].

Carrière

De 1975 à 1984, Linda Zall travaille à la Earth Satellite Corporation, sur l'utilisation commerciale des données provenant des satellites avant de rejoindre la CIA en 1985.

Les satellites américains sont alors principalement utilisés pour espionner les activités russes. Elle contribue à améliorer l’analyse des images de reconnaissance. À la fin de l’Union soviétique en 1991, la fonte des glaces en Arctique et Antarctique interpelle les scientifiques. En 1990, Al Gore, alors sénateur, demande à l’agence si les données des satellites peuvent donner des informations environnementales. En 1992, sous la présidence de Bill Clinton, Linda Zall prend la direction d'un nouveau programme appelé Medea avec une équipe de 70 scientifiques. L'analyse des données collectée par les satellites depuis 1960 fournit une base de référence pour évaluer le rythme et l’ampleur des changements subis par la planète[5].

L'activité visible de recherche de Linda Zall se résume à trois articles mais son apport réel, sous l'égide de la CIA est beaucoup plus étendu[5].

Elle prend sa retraite en 2013[1].

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Linda Zall » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. (en-US) William Broad, « Inside the C.I.A., She Became a Spy for Planet Earth », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en-US) Kate Sanchez, « Go read these stories about the use of spy satellite images in environmental studies », The Verge, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Eric Pace, « Charles Sheffield, 67, Physicist And Author of Science Fiction », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en-US) Louie Estrada, « Charles Sheffield Dies at 67 », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).
  5. Rebecca Wolozinsky, « Linda Zall, l’espionne qui voulait prévenir le dérèglement climatique », sur Les Nouvelles News, (consulté le ).

Liens externes

    • Portail du climat
    • Portail de l’environnement
    • Portail de l’État de New York
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.