Ligne de Sotteville à Rouen-Rive-Gauche

La ligne de Sotteville à Rouen-Rive-Gauche est une courte (1,273km) ligne de chemin de fer française à écartement standard. Elle relie Sotteville à la gare de Rouen-Rive-Gauche et permet l'accès aux voies du port de Rouen-rive gauche.

Ligne de
Sotteville à Rouen-Rive-Gauche

Début de la ligne à Sotteville.
Pays France
Villes desservies Rouen,Sotteville
Concessionnaires Ouest (1894 1908)
État (Non concédée) (1909 1937)
SNCF (1938 1997)
RFF (1997 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 369 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification V  - Hz
Trafic
Propriétaire SNCF

Histoire

La ligne est concédée, à titre éventuel, sous la dénomination vague de « raccordements de Rouen » par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[1]. Elle est déclarée d'utilité publique par un décret le qui rend la concession définitive[2].

Caractéristiques

Vestiges de l'ancienne gare de Rouen-Préfecture

La ligne débute au triage de Sotteville, dont elle sort par deux voies principales passant sous la ligne Paris-Rouen en amont de la bifurcation d'Eauplet. Elle est ensuite rejointe sur sa droite par les deux voies d'un raccordement direct situé immédiatement à la sortie du viaduc d'Eauplet, permettant de relier la rive gauche du port à Amiens, le Havre et Dieppe. Après avoir laissé sur sa gauche les voies menant aux deux quais d'une éphémère gare en cul-de-sac dite de Rouen-Préfecture, aménagée à partir de 1979 et aujourd'hui abandonnée, elle pénètre dans une tranchée couverte construite après la guerre parallèlement à la Seine à une distance d'une cinquantaine de mètres du bord des quais, dont le plafond supporte une voie publique surplombant le fleuve d'une dizaine de mètres, dénommée quai Jacques-Anquetil (ancien Cours La Reine). Peu après l'entrée de cette tranchée, elle se termine à l'ancienne gare de Rouen-Saint-Sever, aujourd'hui abandonnée, dont ne subsistent que des vestiges, et qui fut naguère utilisée comme halte dans le cadre du trafic voyageurs pour Elbeuf-ville jusqu'à sa suppression en , et ponctuellement comme terminus provisoire des trains de et pour Paris en cas d'interception du tunnel Sainte-Catherine[3].

Notes et références

  1. « no 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  2. « no 27950 - Décret qui déclare d'utilité publique, à titre d'intérêt général, l'établissement du chemin de fer raccordant les deux gares de la rive gauche de la Seine, à Rouen (Seine-Inférieure) : 28 mars 1894 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 48, no 1625, , p. 597 - 598 (lire en ligne).
  3. Essentiellement en 1955, après un éboulement coupant la ligne pendant un an et en 1979, pour des travaux de réfection durant plusieurs mois.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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