Ligne de Montbozon à Lure

La ligne de Montbozon à Lure est une ligne ferroviaire française à écartement standard et à voie unique de la région Franche-Comté. Elle a été ouverte en 1896 et reliait les lignes de Paris-Est à Mulhouse-Ville et de Besançon-Viotte à Vesoul[1].

Ligne de
Montbozon à Lure

L'amorce de la ligne au départ de la gare de Lure, réhabilitée à l'occasion des travaux de construction de la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône.
Pays France
Villes desservies Lure, Villersexel, Montbozon
Historique
Mise en service 1896
Fermeture 1940 1987
Concessionnaires PLM (1885 1937)
SNCF (1938 1997)
RFF (1997 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 857 000 (Ligne 283)
Longueur 39,7 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Trafic Trains de travaux

Elle constitue la ligne 857 000 du réseau ferré national (ligne 283 de l'ancien réseau est).

Histoire

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 31, une ligne de « Lure à Loulans-les-Forges, par Villersexel[2] ».

L'enquête sur le chemin de fer de Lure à Loulans a été ouverte du au [3].

La ligne est concédée à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[4]. La ligne est déclarée d'utilité publique par une loi le qui rend la concession définitive[5].

Ouverte le en voie unique, elle a été fermée au trafic voyageurs en et aux marchandises le [6],[7]. La section entre Lure et Villersexel a été rouverte aux marchandises en pour alimenter la base travaux de la LGV Rhin-Rhône en matériaux. Le travaux de réhabilitation et la construction d'un raccord de près de km vers la LGV ont coûté 10 millions d'euros ; ils devraient permettre d'éviter le trafic de 1 000 camions par jour[8],[9].

La pérennisation d'une partie de la ligne avait été envisagée pour le transit des TGV Lorraine-Méditerranée, afin de raccorder la ligne de Blainville - Damelevières à Lure à la LGV Rhin-Rhône[10]. Finalement, la partie de la ligne aménagée entre le tracé initial et la LGV via la base travaux fut transformée en route départementale pour contourner la ville de Villersexel et le transit des passagers en provenance de la Lorraine vers les régions de la Méditerranée se fera via la gare TGV de Belfort-Montbéliard à l'ouverture au trafic passager de la ligne de Belfort à Delle en 2016.

Le , l'importance du projet a été réaffirmée auprès du Président de la République, par un courrier signé par un nombre considérables d'élus locaux, depuis Thionville jusqu'à Belfort et la Haute-Saône [11].

La section entre Villersexel et Bonnal, longue de 8,7 km a été transformée en 2015 en voie verte par la communauté de communes du Pays de Villersexel[12]. En doit être inauguré le prolongement de cette voie verte de Villersexel à Lure, dont les travaux sont quasiment terminés ().

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. « https://www.estrepublicain.fr/dossiers/lgv_rhin_rhone/art_721936.php »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  2. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456, , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  3. « Délibération du Conseil général de la Haute-Saône », sur Gallica, .
  4. « N° 14213 - Loi qui approuve les conventions passées, les 26 mai et 9 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 325 - 333 (lire en ligne).
  5. « N° 15659 - Loi qui déclare d'utilité publique le chemin de fer de Lure à Loulans-les-Forges, et la concession définitive de cette ligne à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 31, no 939, , p. 69 - 70 (lire en ligne).
  6. www.lignes-oubliees.com
  7. Christian Rénet, Marie-Claude Merle, Le canton de Montbozon, éditions Alan Sutton, 2006 (ISBN 2-84910-377-2).
  8. https://www.estrepublicain.fr/dossiers/lgv_rhin_rhone/art_963227.php
  9. Jean-Paul Vannson, « Ferroviaire : union sacrée Épinal – Belfort... », L’Est républicain, (lire en ligne)
  10. SNCF : Nancy-Lyon en 2 h 38, d'ici 2020-2022 L'Alsace 6 octobre 2009
  11. http://remiremontinfo.fr/epinal-michel-heinrich-ecrit-a-francois-hollande-pour-ameliorer-les-liaisons-ferroviaires-entre-la-lorraine-la-franche-comte-et-le-grand-sud
  12. Olivier Bouras, « La voie verte Villersexel-Bonnal inaugurée », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne) « La communauté de communes du Pays de Villersexel a signé une convention sur 25 ans avec la SNCF « Réseaux » pour aménager, cette voie verte. L’emprise foncière de l’ancienne voie ferrée est mise à disposition de la com-com, qui en assure ce que l’on nomme le gardiennage ».
  • Portail du chemin de fer
  • Portail du Doubs
  • Portail de la Haute-Saône
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.