Ligne de Knutange - Nilvange à Algrange-Rochonvillers

La ligne de Hayange à l'entrée de la mine de Rochonvillers, à Algrange est une ligne ferroviaire française de la région Lorraine à écartement standard et anciennement à double voie entre Hayange et Algrange, et à simple voie entre Algrange et l'entrée de la mine de Rochonvillers.

Ligne de
Knutange - Nilvange à Algrange-Rochonvillers
Pays France
Villes desservies Hayange, Algrange
Historique
Mise en service 1882 1892
Électrification 1955
Fermeture 1987 1991
Concessionnaires EL (1882 1919)
AL (Non concédée) (1919 1937)
SNCF (1938 1991)
Ligne déclassée (à partir de 1991)
Caractéristiques techniques
Longueur 6,108 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
Pente maximale 25 
Nombre de voies Anciennement à double voie
Trafic
Trafic Voyageurs et fret

Mise en service deux étapes par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL) au début des années 1880 et 1890, avant d'être exploitée par Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine (AL). Puis le service des voyageurs est fermé en 1939, seul le trafic marchandises persiste tout en déclinant jusqu'aux fermetures qui interviennent en 1987 et 1991. La ligne est ensuite déclassée et les rails déposés.

Histoire

Chronologie

La section entre Hayange et Algrange, d'une longueur de 4,45 km est ouverte le [1].

L'ouverture officielle au public a lieu le en même temps que l'inauguration de la section d'Algrange à l'entrée de la mine de Rochonvillers, à Algrange[2]. Cette deuxième section mesure 1,658 km[1]. La desserte voyageurs est assurée entre Hayange et Algrange, le reste de la ligne étant réservé au trafic marchandises[2].

Le , le service voyageurs est définitivement arrêté à cause de la concurrence avec la ligne de tramway de la vallée de la Fensch. Il reprend partiellement lors de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale mais s'arrête une fois celle-ci terminée[3].

La section entre Algrange-Saint-Barbe et Algrange-Rochonvillers (PK 14,200 à 15,858) est déclassée par décret le [4].

La ligne décline au fur et à mesure de la fermeture des différentes mines qu'elle desservait. Le trafic entre Algrange et l'entrée de la mine de Rochonvillers est arrêté le [5], le déclassement étant prononcé de manière rapide dès le mois de mai de l'année suivante pour libérer l'emprise afin de permettre la construction d'un foyer pour personnes âgées[6]. La section restante entre Hayange et Algrange reste ouverte quelques années de plus, la neutralisation intervenant le suivi par le déclassement prononcé le et la dépose de la voie qui se déroule en 1992[5].

Électrification

La ligne est électrifiée en 25 kV - 50 Hz. La mise sous tension a lieu le , la ligne bénéficiant de l'électrification de la ligne de Mohon à Thionville[7].

Caractéristiques

Tracé

Tracé de la ligne entre Hayange et Algrange-Rochonvillers

La totalité de la ligne se situe dans le département de la Moselle. La ligne a son origine en gare de Hayange où elle est reliée à la ligne de Mohon à Thionville pour rejoindre son terminus à l'entrée de la mine de Rochonvillers, à Algrange.

Exploitation

Cette courte ligne a connu un trafic très important grâce aux mines de fer qu'elle desservait. Lors de l'électrification de celle-ci, le trafic assuré en majorité par les locomotives à vapeur 150 X est repris par les locomotives électriques CC 14100[5]. Le trafic diminuant de manière importante avec la fermeture des mines, la ligne est mise à voie unique en 1975, puis connaît une suppression de sa signalisation le [5].

Notes et références

  1. Jean-Marie Ottele, « Ligne Hayange - Knutange-Nilvange - Algrange - Rochonvillers », sur Rail.lu, (consulté le ).
  2. Schontz, 1999, p. 201-202
  3. Schontz, 1999, p. 202
  4. « Décret no 54-1099 du 12 novembre 1954 portant déclassement de certaines lignes et sections de lignes de chemin de fer d’intérêt général », Journal officiel de la République Française, , p. 10676-10677 (ISSN 0373-0425, lire en ligne).
  5. Schontz, 1999, p. 203
  6. Le déclassement est prononcé par décret le pour la section comprise entre les PK 12,850 et 14,200.
  7. Schontz, 1999, p. 202-203

Voir aussi

Bibliographie

  • André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpenoise, , 316 p. (ISBN 2-87692-414-5)

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la Moselle
  • Portail du chemin de fer
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.