Levaré

Levaré est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 287 habitants[Note 1] (les Lévaréens).

Levaré

L'église Saint-Victeur.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Mayennais
Maire
Mandat
Patrick Desmaires
2020-2026
Code postal 53120
Code commune 53132
Démographie
Gentilé Lévaréen
Population
municipale
287 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 04″ nord, 0° 54′ 50″ ouest
Altitude Min. 183 m
Max. 246 m
Superficie 11,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gorron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Levaré
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Levaré
Géolocalisation sur la carte : France
Levaré
Géolocalisation sur la carte : France
Levaré
Liens
Site web levare.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    La commune est nord-ouest du Bas-Maine. Son bourg est à km à l'ouest de Gorron, à 13 km au sud-est de Landivy et à 15 km au nord d'Ernée[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 933 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie, mise en service en 1954[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 945,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 71 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 12,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Levaré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), terres arables (17,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le toponyme est attesté sous la forme Livaré en 1163[25]. Son origine est attribuée à un anthroponyme gaulois Lubarus[26] ou roman Liparus[25].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    (avant 2001) mars 2008 Jean Fiault    
    mars 2008[27] En cours Serge Renault[28]   Technico-commercial

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[29].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

    En 2018, la commune comptait 287 habitants[Note 6], en diminution de 13,55 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Levaré a compté jusqu'à 985 habitants en 1800.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    812985818757738733733748748
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    716740704744737701679697668
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    695633649580537558544544535
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    500456384370324358319310325
    2017 2018 - - - - - - -
    289287-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune de Levaré a conservé sa boulangerie et son bar-restaurant.

    L'artisanat y est encore présent : un menuisier-ébéniste, un fabricant de barques en aluminium, un maçon, un pisciculteur. On y compte également une entreprise de travaux agricoles, un bouilleur de cru et un aviculteur.

    Lieux et monuments

    Activités et manifestations

    Le comité des fêtes organise chaque année fin juin une fête champêtre. L'association La Vie au pays participe à différentes animations (art floral, initiation à la peinture, à l'œnologie, sorties pédestres, voyages, etc.).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De sable, à une tour d’argent, accompagnée en chef de deux coquilles saint Jacques du même.
    Détails
    L’argent et le sable sont la reprise du blason des Vaux, seigneur de Lévaré et fondateur du château. Son blason exact est “coupé de sable et d’argent à un lion de l’un dans l’autre”. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

    La tour représente le château dont il ne reste aujourd’hui qu’une tour.

    La coquille reprend une partie des armes du Mont Saint Michel qui a été le premier possesseur du lieu de Levaré. Le blason exact de cette communauté est “de sable, à dix coquilles saint Jacques d’argent, 4, 3, 2 et 1. Au chef d’azur à trois fleurdelys d’or”. La remarque concernant la reprise du blason de famille est valable ici aussi.

    Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de sable pour rappeler l’importance de l’activité agricole.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 334
    2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Levaré et Saint-Mars-sur-la-Futaie », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Levaré et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 449.
    26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    27. « Serge Renault, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. Réélection 2014 : « Serge Renault a été réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. « Levaré (53120) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. « Nominis - Saint Victeur » (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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