Les Compagnons du diable

Les Compagnons du diable est le treizième tome[1] de la série de bande dessinée Ric Hochet.

Les Compagnons du diable
13e album de la série Ric Hochet
Scénario André-Paul Duchâteau
Dessin Tibet
Genre(s) Policier

Langue originale Français
Éditeur Le Lombard
Nb. de pages 44 planches
Albums de la série
Planche finale datée de 1970

Publication

Les planches des Compagnons du diable furent publiées dans le Journal de Tintin entre le et le (n° 2/70 à 23/70).

Personnages

Les enquêteurs

  • Ric Hochet
  • Commissaire Bourdon

Victimes et suspects

  • Pr Hermelin
  • Langlais, gérant du dépôt d'armes de la PJ
  • Xavier Ballard, banquier
  • Marcus alias « Le Diable », artiste de music-hall et « médium »

Lieux de l'action

Résumé

Les numéros de pages indiqués ci-dessous ne sont pas les numéros des planches. Dans la mesure où la planche 1 commence en page 3, on obtient le numéro de planche en soustrayant 2 au numéro de la page.

Mise en place de l'intrigue (p. 3 à 10)

Invité sur un plateau de télévision, Ric est mis au défi par un inconnu qui se surnomme « le Diable ». Il lui donne rendez-vous dans la rue Dieu le dimanche suivant à 15 h. Aux lieu et heure dits, une maison s'écroule presque sur Ric et Bourdon. L'événement semble inexplicable, sauf à considérer qu'on a utilisé la nouvelle invention ultra-secrète du professeur Hermelin, un laser particulier. Mais celui-ci déclare qu'il n'en a parlé à personne et qu'il n'a produit aucun plan : tout est dans sa tête !

L'enquête (p. 10 à 37)

Par la suite, Bourdon se fait accrocher au revers de sa veste par un hippie un pin's désignant le Diable.

Puis un vol d'armes assez audacieux a lieu à la PJ : Langlais, qui supervise ce dépôt, est assommé alors qu'on lui avait bien communiqué le code connu que de lui-même et du directeur de la PJ.

Ensuite, Ric est remorqué dans sa voiture par une dépanneuse du Diable, qui envoie la Porsche 911 contre un arbre.

Ric se rend ensuite chez le banquier Xavier Ballard pour la remise du prix du reportage de l'année à son collègue Bob Drumont, et y assiste à un vol audacieux du Diable : 500 000 francs (valeur 1970) dérobés dans le coffre du banquier, alors que ce coffre n'a pas été forcé et que la combinaison n'était connue que de son propriétaire.

Ric se rend ensuite à Nice où un illusionniste appelé « le Diable » fait un numéro à sensation. Ils ont rendez-vous sur la plage du Carlton et Ric est convié à une séance de kite-surf. Il se fait arraisonner en vol par le Diable qui est en hélicoptère : le Diable lui intime l'ordre de monter dans l'hélicoptère, faute de quoi Ric sera abattu dans les airs. Ric se plie donc aux exigences du bandit.

Il est emmené dans une sorte de crypte médiévale où, à l'issue d'une parodie de procès, il est condamné à mort par un « jury » de cinq personnes cagoulées et habillées de rouge. Il parvient à s'échapper et se retrouve dans un restaurant qui avait loué son sous-sol en extra. Il retrouve dans sa poche un papier portant la mention « Arc de Triomphe » (p. 24 à 29).

Le Diable envoie un ultimatum au gouvernement : il exige le versement d'une somme de 5 millions de francs (valeur 1970), faute de quoi il utilisera le laser pour des vols de grande ampleur ou des destructions ; il menace alors de faire sauter « un des joyaux de Paris » (p. 30-31). En raison du mot trouvé dans sa poche, Ric pense à l'Arc de Triomphe, si bien qu'un dispositif de surveillance est mis en place.

En réalité, il s'agissait d'une diversion, et ce sont les coffres-forts d'une grande banque qui sont visés.

En voulant récupérer Hermelin, cible potentielle du Diable, Bourdon est enlevé par les criminels. Ric, qui assiste impuissant à l'enlèvement de Bourdon, les suit discrètement jusqu'à une propriété à l'écart.

Dénouement et révélations finales (p. 38 à 46)

Ric pénètre dans la propriété et retrouve Hermelin, prisonnier. Avec les moyens du bord, les deux hommes tiennent le siège des malfrats à coup d'explosifs fabriqués par Hermelin.

La police intervient et les hommes du Diable sont mis hors d'état de nuire. Le Diable est démasqué : c'est Xavier Ballard, qui agissait par mégalomanie et goût de l'argent. Son principal complice était Langlais, qui avait fait croire au vol avec violence du dépôt d'armes de la PJ. Les autres personnes, à savoir Marcus et Hermelin, étaient plus ou moins des victimes du groupe criminel, obligées de travailler pour ce groupe.

Véhicules remarqués

Une Porsche 911 T Targa identique à celle de Ric Hochet

Notes et références

  1. Cet album apparaît sous le no 12 dans certaines rééditions, voir sur bedetheque.com
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