Le Val-de-Guéblange
Le Val-de-Guéblange est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Pour l’article homonyme, voir Guéblange-lès-Dieuze.
Le Val-de-Guéblange | |
L'église Saint-Pierre du Val-de-Guéblange. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Sonia Bur 2020-2026 |
Code postal | 57430 |
Code commune | 57267 |
Démographie | |
Gentilé | Valguéblangeois |
Population municipale |
857 hab. (2018 ) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 49″ nord, 6° 57′ 41″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 261 m |
Superficie | 19,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sarreguemines (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarralbe |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune se trouve en Moselle-est. Elle est composée de cinq villages: Le Val-de-Guéblange (qui n'est autre que le chef-lieu), Audviller, Schweix, Steinbach et Wentzviller.
Urbanisme
Typologie
Le Val-de-Guéblange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), forêts (26,4 %), terres arables (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (4,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Guéblange : Villa Geboaldo (712-713)[8]; Gebeltingen (IXe siècle)[8]; Gueboldanges, Guebledanges (1354); Guebeldanges (1393); Gébeldange (1393); Gebledange (1415); Gebeldingen (1466); Gembelinga, Genbelinga, Geunbelinga, Gebeldinga, Gedeldinga (1544); Guebelange (1582); Guebling (1598); Gebling (1625); Guelbing (1664); Gueblange près Albestroff (1756)[9]; Guéblange-lès-Sarralbe[10] ; Geblingen bei Saaralben (1940-44); Le Val-de-Guéblange (1948)[10].
- Audviller : Ottwiller (1522), Ottewiller (carte de Cassini), Audviler (1793), Audviller (1801), Anweiler et Andweiller (an X), Auvillers (an XI), Audweiller et Audwille (1825)[9]. Oodwiller en francique lorrain.
- Schweix : Schwects (1598), Shemtize (1625), Schwei (1634), Scheveitz (1681), Schweix (1682), Schwecks (XVIIIe siècle), Schwert (1700), Zuwaige (1718), Schueix (1756)[9], Schveix (1801)[10]. Schwääcks en francique lorrain.
- Steinbach : Steimbach (1682)[9]. Stäänboch en francique lorrain.
- Wentzviller : Wentzweiller (1682), Wentveiller (1756)[9], Veustviler (1793), Vintzveiller (1801)[10]. Winzwiller en francique lorrain.
Histoire
- Possession de l'abbaye de Wissembourg, acquise par la principauté épiscopale de Metz en 1393.
- Ville fortifiée.
- En 1395, la seigneurie du Val-de-Guéblange fut partagée entre les comtes de Salm, Rodolphe de Marimont et le duc de Lorraine.
- Village ravagé par la guerre de Trente Ans. Annexé à la France en 1648.
- Le Val de Guéblange (Geblingerdahl) est une ancienne communauté et paroisse qui existait en 1661 et comprenait Audwiller, Guéblange, Schweix, Steinbach et Wentzwiller. En 1801, les cinq villages du Val de Guéblange étaient érigés en communes séparées. Ils ont été ensuite successivement réunis par la demande des habitants[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2018, la commune comptait 857 habitants[Note 3], en diminution de 0,46 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Passage d'une voie romaine.
- Autrefois un château dominait le Val (l'actuelle église du val a été bâtie sur son emplacement). Les châtelains, pour remplir les douves, avaient eu la mauvaise idée de détourner l'Albe. Du coup de nombreuses grenouilles s'installèrent autour du château et les empêchèrent de dormir. Pour ne plus être dérangés dans leur sommeil par toutes ces grenouilles, les gens du château les firent exterminer... Les habitants du village durent se lever la nuit et, à coup de pelles, tuèrent toutes les grenouilles. Depuis les grenouilles figurent dans l'emblème du val de Guéblange.
Édifice religieux
- Église Saint-Pierre du XVIe siècle, remaniée en 1671, agrandie en 1747 : clocher roman du XIIe siècle ; autels en stuc (1767), orgue (1866).
Clubs
- Club de danse du foyer Jolival
- Country Top Dance, club de danse country
- Vélo Club Le Val de Guéblange (VCVDG)
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duSarreguemines (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Wolfgang Haubrichs, Hans Ramge - Zwischen den Sprachen: Siedlungs und Flurnamen in germanisch-romanischen Grenzgebieten (1983)
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Geoplatt
- Max Besler - Die ortsnamen des lothringischen kreises Forbach (1888)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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