Le Parcq
Le Parcq est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Le Parcq | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Montreuil | ||||
Intercommunalité | CC des 7 Vallées | ||||
Maire Mandat |
Gérard Vandenhove 2020-2026 |
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Code postal | 62770 | ||||
Code commune | 62647 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Parquois | ||||
Population municipale |
760 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 82 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 48″ nord, 2° 06′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 115 m |
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Superficie | 9,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Auchy-lès-Hesdin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hesdin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château | ||||
Législatives | 4e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Situation
Le Parcq se situe dans la partie ouest de l'Artois. Elle est traversée par la RD 939 et la RD 94 et se trouve à 5 km d'Hesdin, à 41 km de Berck et à 57 km d'Arras.
Les communes limitrophes sont Auchy-lès-Hesdin, Grigny, Vieil-Hesdin, Marconne, Wamin, La Loge et Saint-Georges.
Parallèlement à la RD 94 coule la Ternoise qui se jette dans la Canche à Huby-Saint-Leu.
Depuis le , Le Parcq et son canton dépendent de l'arrondissement de Montreuil (arrêté du de la préfecture de la région Nord-Pas-de-Calais). Auparavant, Le Parcq dépendait de l'arrondissement d'Arras.
Communications
Les routes étant principalement communales, Le Parcq est néanmoins traversé par la route départementale 939 (rue François-Mitterrand) et la route départementale 94 (rue du Bas-Parcq). Les gares ferroviaires les plus proches se trouvent à Auchy-lès-Hesdin (3 km) et à Hesdin (4,5 km).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Le Parcq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auchy-lès-Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 2 654 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hesdin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (23,8 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Genèse du Parc
L'établissement du Parc date de la fondation du château (à la limite sud de la commune avec Vieil-Hesdin) par Baudouin VI de Hainaut ou Baudouin IX de Flandre dit Baudouin de Constantinople comte de Flandre, comte de Hainaut en 1208.
C'était un enclos boisé entouré de murailles à l'intérieur duquel des bêtes sauvages furent mises en grand nombre.
En 1219, Louis VIII de France dit le Lion agrandit l'enclos. Le comte Robert II d'Artois agrandit le parc en commerçant avec les religieux d'Auchy-lès-Hesdin en 1293.
En 1329, des herses sont installées à toutes les portes du parc.
Destruction du Parc
Malheureusement, en 1335, Édouard III d'Angleterre détruit le parc quelques années avant la guerre de Cent Ans.
En 1337, Charles III de Navarre dit Charles III le Noble poursuivit son œuvre en détruisant la porte du Val Tahon et en commettant toutes sortes de désordres dans le parc dont il détruit les murailles.
Restauration du Parc
En 1395, Philippe II de Bourgogne dit le Hardi restaure le parc en réédifiant les murs et repeuplant la faune.
Ces travaux titanesques sont poursuivis par Jean Ier de Bourgogne dit sans Peur. Un haras important y est établi.
Plusieurs personnes étaient quotidiennement occupées à nourrir les bêtes du parc qui possédait en outre une vaste volière, une fauconnerie et deux pièces d'eau pour la pêche. Le parc forme ainsi un ensemble de 940 hectares avec un périmètre d'environ 13 kilomètres s'ouvrant sur l'extérieur par de nombreuses "portes" (porte des Vaques, des Marès, Hendebourg, Grande Porte du Wiquet, du Baile d'Enfer, de Lestocquoy, de Val Tahon).
Le Parc devient la commune de Le Parcq
Après la destruction de Hesdin (Vieil-Hesdin actuellement) en 1553 par Charles de Habsbourg dit Charles Quint, ce parc fut, à l'initiative de Philippe II d'Espagne laissé à la disposition de tous ceux qui souhaitèrent s'y établir, à charge pour eux de défricher.
Pour y attirer plus de monde, il accorda une franchise d'impôt le à tous ceux s'y installant.
C'est ainsi qu'en 1586, le parc devint un village (le Parc du Roi ou le Parc-lès-Hesdin). Les privilèges (franchise d'impôt) sont confirmés par les successeurs de Philippe II, jusqu'à la restitution de la province d'Artois au royaume de France. L'administration de Louis XIV, le roi Soleil, confirme à nouveau les privilégès en 1647 mais en 1649, il fait payer le vingtième (prélèvement d'un vingtième sur tous les revenus, privilégiés ou non établi selon les déclarations de chacun, vérifiées par les contrôleurs royaux). Ces privilèges sont accordés à nouveau en 1734 par Louis XV et en 1778 par Louis XVI.
La cité est érigée comme Commune est reconnue en 1670 et depuis le , elle devient chef-lieu du canton du Parcq.
La Révolution française de 1789 n'apporte guère de troubles dans le village.
Politique et administration
Démographie
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2018, la commune comptait 760 habitants[Note 3], en diminution de 4,28 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 25,8 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 18,8 %) ;
- 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 15,4 %, plus de 60 ans = 23,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte des monuments historiques :
- Château des ducs de Bourgogne, dit château de Vieil-Hesdin datant du XIe siècle, dont les vestiges sont inscrits comme monument historique[22].
- Mur de clôture du jardin du parc.
On peut également signamer :
- Église Saint-Nicolas datant de 1588 (nef et tour : 1666 ; chœur : 1600 ; sacristie : XVIIe siècle).
- Parc de la Gargouille (3 500 m2).
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours datant de 1871.
- Chapelle Notre-Dame-du-Chêne.
- Parc du château d'Estruval[23], le château étant sur la commune de Vieil-Hesdin.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules à la fasce d'argent, à la bordure cousue de sinople chargé de trois roses d'argent, deux cantonnées en chef et une en pointe. |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Auchy-lès-Hesdin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duHesdin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Le Parcq ; Louis Magère, maire, est décédé », Le Journal de Montreuil, (lire en ligne).
- « Robert Petit, seul candidat, a été élu maire du Parcq vendredi soir », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Camille Gaubert, « Robert Petit, maire du Parcq: « J’ai l’intention de poursuivre les projets lancés par Louis Magère » : Robert Petit a pris la succession du maire Louis Magère décédé fin mars. C’est en 1977 que Louis Magère devient maire pour la première fois. Il n’a, jusqu’à sa mort, jamais quitté le fauteuil de premier magistrat. Robert Petit a pris la direction de la commune le 7 juin. Le maire actuel a l’intention de créer une liste pour les Municipales de 2014 et de poursuivre les projets lancés par Louis Magère. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020: « Le Parcq : Robert Petit reconduit à l’unanimité dans ses fonctions de maire », Le Réveil de Bercq, (lire en ligne, consulté le ).
- Mauricette Faÿ, « Gérard Vandenhove est le nouveau maire du Parcq : Il avait passé l’ensemble de sa liste au premier tour », lereveildeberck, (lire en ligne, consulté le ) « Maire sortant, Robert Petit annonçait ne pas se représenter puis revenait sur sa décision pour finalement conduire une liste. De son côté, le premier adjoint Gérard Vandenhove prévoyait la succession en contactant de potentiels candidats ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Le Parcq en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Notice no PA62000060, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA62001060, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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