Le Monde comme il va

Le Monde comme il va (sous-titré Vision de Babouc écrite par lui-même) est un conte philosophique de Voltaire, publié en 1748, dans la mode de l'orientalisme. Ce conte est un reflet de la société de Voltaire à son époque et permet de dissimuler sous la fiction les reproches de Voltaire vis-à-vis de la capitale française en l'évoquant grâce à Persepolis. Il utilise ainsi le procédé de l’œil neuf, déjà employé par Montesquieu dans ses Lettres persanes.

Résumé

Ituriel est un ange qui préside l'empire du monde et confie une mission au Scythe Babouc, le personnage principal. Babouc doit observer Persépolis (en réalité Paris) et ses habitants accusés de tous les maux afin de décider si Ituriel doit détruire ou seulement châtier cette ville. Arrivé à Persépolis, Babouc est tantôt déchiré par la violence de cette ville, tantôt par la finesse des habitants de marque. Babouc se doit d'être impartial. Il fait alors faire une statue, composée de tous les métaux, des terres et des pierres précieuses de la ville et l'apporte à Ituriel, lui demandant s'il cassera cette statue, sous prétexte que "tout n'y est pas or et diamants". Ituriel renonce alors à la destruction de la ville car, "si tout n'est pas bien, tout est passable".

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