Le Général Della Rovere

Le Général Della Rovere (Il generale Della Rovere) est un film franco-italien réalisé par Roberto Rossellini, sorti en 1959.

Le Général Della Rovere
Vittorio De Sica dans une scène du film
Titre original Il generale Della Rovere
Réalisation Roberto Rossellini
Scénario Sergio Amidei
Diego Fabbri
Indro Montanelli
Acteurs principaux
Sociétés de production Zebra Film
Société Nouvelle des Établissements Gaumont
Pays d’origine Italie
Genre Drame
Durée 132 min
Sortie 1959


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est une adaptation du livre d'Indro Montanelli, publié en 1959 sous le titre Il generale Della Rovere. Istruttoria per un processo chez Rizzoli à Milan.

Synopsis

À Gênes en 1943, l'escroc Emanuele Bardone, qui a ses entrées à la Kommandantur, prétend être un colonel de l'armée italienne. Avec la complicité d'un officier allemand, avec qui il fait du marché noir, il extorque de l'argent aux familles de prisonniers incarcérés par les Allemands, en promettant une libération ; argent qu'il perd aux tables de jeux clandestines. Jusqu'au jour où une des personnes qu'il a trompées, une femme qui a appris que son mari a déjà été exécuté, le dénonce aux autorités nazies.

Capturé, il accepte, en raison de la gravité de la peine encourue, de coopérer avec l'occupant. Il est interné dans l'aile politique de la prison de San Vittore, sous l'identité du général Della Rovere, haut responsable de la Résistance, récemment abattu par les nazis. Il devra identifier un chef de la résistance, Fabrizio, que les Allemands pensent avec certitude être présent dans la prison.

Au contact de la dignité, de la générosité et de l'héroïsme de ses camarades de détention, Bardone connaît une transformation profonde qui l'amène à se comporter comme le vrai général Della Rovere. Lorsque, en représailles à l'assassinat d'un responsable de Milan, les fascistes décident d'exécuter des résistants prisonniers, il se laisse fusiller avec eux plutôt que de révéler l'identité de Fabrizio[1],[2].

Fiche technique

Distribution

Hannes Messemer et Vittorio De Sica dans une scène du film

et les voix de :

Distinctions

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Vittorio De Sica et le jeu : Alberto Sordi témoigne : "Le jeu était un mal qui l'avait atteint déjà quand il était jeune et qui ne l'a quitté qu' à sa mort... À la table de jeu, c'était le grand seigneur qui parlait. Il aimait perdre. Plus il perdait, plus il s'enflammait".
    Massimo Fini, « Vittorio De Sica "Le charmeur inquiet" », L'Europeo, .
  • Gilbert Salachas, Venise 1959. Toujours la guerre, Téléciné no 85, F.L.E.C.C., Paris,

Liens externes

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