Le Fidelaire
Le Fidelaire est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Le Fidelaire | |
L'église Saint-Éloi Inscrit MH (1961). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Conches |
Maire Mandat |
Jean-Claude Dufossey 2020-2026 |
Code postal | 27190 |
Code commune | 27242 |
Démographie | |
Gentilé | Fidelairien |
Population municipale |
1 023 hab. (2018 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 02″ nord, 0° 48′ 57″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 190 m |
Superficie | 33,55 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Évreux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Conches-en-Ouche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lefidelaire.fr/ |
Géographie
Localisation
Le village fait partie du pays d'Ouche[1].
Le Fidelaire se situe à 4 km de La Ferrière-sur-Risle, à 10 km de Conches-en-Ouche. La grande ville la plus proche du Fidelaire est Évreux et se trouve à 26,08 km à l'est à vol d'oiseau.
Les gares les plus proches du Fidelaire se trouvent à Romilly-la-Puthenaye (6,55 km), à Conches-en-Ouche (9,13 km), à Beaumont-le-Roger (14,02 km), à Bourth (20,66 km), et à Serquigny (18,72 km).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Bottereaux », sur la commune des Bottereaux, mise en service en 1978[10] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 731,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 30 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Le Fidelaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,7 %), terres arables (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (1,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté tardivement sous la forme Faidelere en 1230, puis une forme latinisée Fagus aree en 1248[24].
Le premier élément Fai- est probablement l'ancien terme pour « hêtraie », c'est-à-dire fay (anciennement fai), ayant parfois évolué en fy, notamment en Haute-Normandie[25]. La forme latinisée Fagus aree semble indiquer que le second élément est le mot « aire » (area en latin). Il s’agit en fait du « fai de l’aire »[26], le toponyme peut désigner un espace où l'on bat le blé[27].
Héraldique
Blason | Tiercé en pairle : au 1er de gueules à deux clés passées en sautoir et une crosse brochant en pal, le tout d'or, au 2e de sinople à la losange carrée d'argent chargée d'une faine de hêtre au naturel, au 3e de sinople au cerf passant d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2018, la commune comptait 1 023 habitants[Note 7], en augmentation de 1,89 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune du Fidelaire compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques :
- L'église Saint-Éloi (XVIe, XVIIIe et XIXe) Inscrit MH (1961)[32].
Site classé
- L'if situé sur la place publique Site classé (1933)[33].
Personnalités liées à la commune
- François Heutte, footballeur international né en 1938, dont le nom est donné au stade local.
- Le musicien, arrangeur et chef d'orchestre Jacques Denjean (né en 1929) y a adapté une vieille ferme normande en studio d'enregistrement : les studios Jacques Denjean devenus plus tard Studios Frémontel (ou studios Normandie ou Normandy).
- L'ingénieur du son et musicien français Bruno Menny (né en 1947) a travaillé aux Studios Frémontel à la fin des années 1970 et au début des années 1980 : il y a enregistré de nombreux disques de musiciens et groupes parmi les plus populaires du mouvement "folk" : Malicorne, Gabriel Yacoub, La Bamboche, Kolinda, La Chifonnie, Dan Ar Braz...
Activités économiques
- le Fidelaire accueille une boulangerie, un bar-tabac-presse, une épicerie-charcuterie, un salon de coiffure ainsi qu'une maroquinerie.
Compléments
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Les Bottereaux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Fidelaire et Les Bottereaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Les Bottereaux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Fidelaire et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 109.
- François de Beaurepaire, Op. cit.
- Normandie : Noms de lieux de Normandie, René Lepelley (1999).
- Définitions lexicographiques et étymologiques de « Aire » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Saint-Éloi », notice no PA00099416, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'if sur la place du Fidelaire », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
Liens externes
- Le Fidelaire sur le site de l'Institut géographique national
- Le Fidelaire - le site officiel de la mairie
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