Le Bez

Le Bez est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

Ne doit pas être confondu avec Le Bez, hameau de la commune de La Salle-les-Alpes

Le Bez

Vue de l'église du Bez.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux
(siège)
Maire
Mandat
Christine Bernot
2020-2026
Code postal 81260
Code commune 81031
Démographie
Population
municipale
823 hab. (2018 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 32″ nord, 2° 28′ 37″ est
Altitude 650 m
Min. 353 m
Max. 813 m
Superficie 32,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Castres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Le Bez
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Le Bez
Géolocalisation sur la carte : France
Le Bez
Géolocalisation sur la carte : France
Le Bez

    Géographie

    Localisation

    Commune située au nord-est de Castres, dans les monts de Lacaune près du col de Fauredon.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Lignon.

    Voies de communication et transports

    La ligne 763 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Lacaune.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 381 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Burlats », sur la commune de Burlats, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 918,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Bez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,4 %), prairies (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (0,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Préhistoire

    Une présence humaine est constatée dès la période de la « révolution du Néolithique », aux alentours de 4000 av J.C.. Les hommes qui peuplaient le secteur semblent faire partie du même groupe que l'homme Saint-Ponien. Leur territoire recouvrait les actuelles communes de Saint-Pons, La Salvetat-Sur-Agout, Murat-Sur-Vêbre, Brassac, Fontrieu et Le Bez.

    Les marques les plus caractéristiques de la présence de ce peuple de provenance transalpine au vu des travaux de M. Gabriel Rodriguez (Groupe Archéologique Saint-Ponais) sont la présence de statues-menhirs qui présentent les mêmes traits. Il s'agit de pierres levées, gravées. Certaines d'entre elles possèdent des attributs tantôt masculins, tantôt féminins, mais comportent des caractéristiques communes. Le musée de la Préhistoire de Saint-Pons de Thomières et l’office du tourisme des communes de Lacaune-les-Bains et de Murat-sur-Vêbre sont susceptibles de fournir des éléments de compréhension et d'interprétation relatifs à la présence de ces statues-menhirs.

    Quatorze de ces statues ont été découvertes sur le territoire de la commune du Bez, certaines sont encore visibles à proximité de leur lieu de découverte, telle celle de Guyor-Haut, d'autres ont été déplacées, une se trouve au jardin zoologique du Lunaret à Montpellier et une autre au musée du Vieux Biterrois à Béziers.

    Époque pré-romaine

    Le nom de la commune du Bez est issu des langues celtes, la prononciation [bes] a été conservée et signifie le bouleau. Des traces de présence humaine à l'âge de bronze sont visibles à l'entour, notamment sur la commune de Fontrieu, à proximité du hameau du Teil (autre nom d'origine celte, signification : le tilleul) par la découverte d'un aven sépulcral (cf. Revue du Tarn). Les noms celtes sont parmi les rares traces de la présence de peuples de ces groupes ethniques.

    Époque romaine

    L'atlas digital de l'Empire romain fournit des informations quant à la présence de Romains entre -30 et 300 notamment. Une villa romaine nommée Buxio figure sur la carte établie par le département d'archéologie et d'histoire ancienne de l'université de Lund (Suède). Bien qu'indiquée comme implantée dans la commune de Vabre, l'homophonie laisse supposer qu'il peut s'agir de la première marque historique du nom primitif de la commune. Des vestiges de fours romains sont encore visibles à proximité, dont un sur le territoire de Montredon-Labessonié), les mines de fer dont certains emplacements portent encore le nom de « ferrières » étaient déjà exploitées par les Romains.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001   Yves Palaysi    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21]. En 2018, la commune comptait 823 habitants[Note 5], en diminution de 2,26 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3501 4021 6951 8652 0391 9621 6631 8081 828
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0871 6631 6081 5391 5651 6271 6111 5191 455
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4581 5061 3561 040967925866788692
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    643602606612654716786822838
    2018 - - - - - - - -
    823--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'argent au pal comété de gueules.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Burlats - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Bez et Burlats », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météofrance Burlats - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Le Bez et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duCastres », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Annexes

    Article connexe

    Liens externes

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