Lay-Saint-Remy

Lay-Saint-Remy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. L'église a pour patron Saint Remy.

Pour les articles homonymes, voir Lay et Saint-Remy.

Lay-Saint-Remy

La mairie

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes Terres Touloises
Maire
Mandat
Alain Bellinaso
2020-2026
Code postal 54570
Code commune 54306
Démographie
Gentilé Layens, Layennes [1]
Population
municipale
347 hab. (2018 )
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 52″ nord, 5° 45′ 47″ est
Altitude Min. 246 m
Max. 335 m
Superficie 3,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Toul
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Lay-Saint-Remy
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Lay-Saint-Remy
Géolocalisation sur la carte : France
Lay-Saint-Remy
Géolocalisation sur la carte : France
Lay-Saint-Remy

    La commune s'est appelée successivement « Layum retro Fagum », Laye-derrière-Foug, Lay-Saint-Remy-en-Haye, avant de devenir Lay-Saint-Remy.

    Géographie

    Lay-Saint-Remy est un petit village situé au fond du Val de l'Asne, l'ancien lit de la Moselle, aujourd'hui une zone marécageuse, où coule toujours un petit ruisseau qui longe le canal de la Marne au Rhin jusqu'à Pagny-sur-Meuse, où il se jette dans la Meuse.

    On trouve entre Lay-Saint-Remy et Foug, deux tunnels parallèles, l'un pour la voie de chemin de fer et l'autre pour le canal, qui tous deux coupent à travers l'un des méandres de l'ancien lit de la Moselle, évitant ainsi un long détour par la ferme de Savonnières.

    Le village, situé au fond d'une vallée, est traversé par une grande voie de communication (aujourd'hui la Route Nationale 4), qui nécessitait le franchissement d'une dénivellation de plusieurs dizaines de mètres. Cet obstacle était un endroit où s'embusquaient des voleurs de grand chemin pour détrousser les voyageurs.

    Communes limitrophes de Lay-Saint-Remy
    Foug
    Pagny-sur-Meuse
    Meuse
    Foug
    Foug

    Urbanisme

    Typologie

    Lay-Saint-Remy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,6 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (6,9 %), cultures permanentes (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones humides intérieures (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le toponyme Lay, qui apparaît en 1300, est synonyme de laie, route forestière créée notamment en vue de la vente d'un bois. Le nom du saint patron n'est ajouté officiellement qu'en 1862[9].

    Histoire

    • Présence gallo-romaine.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Michel Jager    
    mars 2001 2014 Dominique Potier PS Président de la CC du Toulois (2008-2013)
    Député (depuis 2012)
    avril 2014 mai 2020 Clément Verdelet[10]   Salarié du secteur médical
    mai 2020 En cours Alain Bellinaso[10],[11]   Ancien cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 347 habitants[Note 3], en diminution de 3,61 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300309320303305368407414445
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    375392366336356340268285300
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    311390356337327328278289288
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    257291258307355348347345360
    2018 - - - - - - - -
    347--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école annex la mairie.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Remy 19e.
    • Près de l'église coule une fontaine nommée « fontaine saint Léger », dont les eaux avaient une renommée spéciale. Lorsqu'une personne était gravement malade, on faisait toucher aux reliques du patron de l'église un linge à l'usage du malade, et on jetait ensuite ce linge dans le bassin de la fontaine. Selon qu'il surnageait ou coulait au fond, cela augurait d'une guérison ou de la mort.
    • Monument aux morts.
    • Plaque commémorative Souviens-toi du .
    • L'ancienne poste aux chevaux de Lay-Saint-Remy.
    • Canal de la Marne au Rhin : passage dans un tunnel d'environ 870 m[16].
    • Le marais de Lay-Saint-Remy.

    Héraldique

    Blason
    D'or au pal de gueules, à une colombe d'argent fondant et tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or brochant sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Aude Wirth, Les Noms de lieux de Meurthe-et-Moselle, Dictionnaire étymologique, Haroué, Gérard Louis, .
    10. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Procès-verbaux de la chambre des députés, Partie 5 sur Google Books page 424
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