Langley (Vosges)

Langley est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

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Langley

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Jean-Luc Chaudy
2020-2026
Code postal 88130
Code commune 88260
Démographie
Gentilé Langleyens, Langleyennes
Population
municipale
158 hab. (2018 )
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 38″ nord, 6° 19′ 33″ est
Altitude 285 m
Min. 271 m
Max. 336 m
Superficie 2,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Charmes
(banlieue)
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charmes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Langley
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Langley
Géolocalisation sur la carte : France
Langley
Géolocalisation sur la carte : France
Langley

    Ses habitants sont appelés les Langleyens, dénomination non officielle[1].

    Géographie

    Localisation

    Situation géographique de Langley.

     

    La commune de Langley occupe un petit territoire sur la rive droite de la Moselle, entre Portieux et Essegney, à trois kilomètres au sud-est de Charmes. Le village, bâti le long de la départementale, est délimité par deux petits affluents droits de la Moselle, dont le ruisseau de l'Ermitage, autrement dit le Cuny.

    Communes limitrophes de Langley
    Essegney Damas-aux-Bois
    Vincey Portieux

    Urbanisme

    Typologie

    Langley est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charmes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 5 604 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,8 %), terres arables (26,2 %), prairies (22,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10 %), zones urbanisées (7,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Dénommée Landily devant Chastel, la commune dépendait en 1247 du bailliage de Châtel-sur-Moselle. C'est en 1458 qu'on trouve l'appellation Langley. Le village de Langley faisait partie depuis 1594 du bailliage de Châtel[Passage contradictoire]. Au spirituel, Langley était une annexe de Florémont, doyenné de Jorxey, diocèse de Toul.

    Le duc de Lorraine autorisa en 1706 la création d'un ermitage dans le vallon du Cuny, au lieu-dit du Cul de la Vache.

    En 1711, Langley est décrit comme un hameau dépendant de la paroisse de Vincey.

    En 1790, la commune est incluse dans le canton de Charmes du district de Mirecourt. L'ancienne mairie et l’école mixte ont été construites en 1877.

    Durant l’été 1944, le village est le théâtre d’actes de résistance à l’encontre de l’occupant allemand. L’attaque d’un train de l’armée allemande par le maquis voisin de Charmes demeure l’un des plus notables.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2014

    En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[12] :

    • total des produits de fonctionnement : 276 000 , soit 1 414  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 219 000 , soit 1 122  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 204 000 , soit 1 040  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 604 000 , soit 3 099  par habitant ;
    • endettement : 800 000 , soit 4 100  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 17,20 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,20 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 9,62 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 17,65 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 2008 Jean-Marie Chevrier (1938-2012) PS[13]  
    mars 2008 En cours
    (au 18 février 2015)
    Jean-Luc Chaudy    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 158 habitants[Note 4], en diminution de 9,2 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    71947986989911097120
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    125110115115103108939082
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1101201061059891849389
    1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 -
    90154143179190191164158-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La création de l'école de Langley remonte à 1877 mais celle-ci ferma par manque d'effectif. L'accroissement de population a permis sa réouverture en 1980. Depuis 1996 , un regroupement pédagogique s'est fait avec Essegney, Langley accueillant les élèves de maternelle.

    Économie

    • La commune ne compte plus qu'un seul agriculteur, gérant d'un GAEC.
    • Usine du groupe Gondessa.
    • Trois transformateurs EDF.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie utilise les murs d'une ferme de pur style lorrain construite au XVIIe siècle ;
    • Lavoir du XIXe siècle ;
    • Commune sans église, Langley dépend pour le spirituel d'Essegney.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé en sautoir au 1° de sinople au faucon d'or, au 2° de gueules à la houlette d'argent, au 3° de gueules à la clé d'argent, au 4° de sinople au four d'or maçonné de sable allumé de gueules.
    Commentaires : Armoiries composées par B. Georgin, et mises à la disposition de la commune en mars 2016.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Vosges Matin, 5/01/09.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Charmes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
    13. Annuaire des Mairies des Vosges (88) - EIP/ Les Éditions Céline.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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