Lamotte-Warfusée

Lamotte-Warfusée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Lamotte-Warfusée

Mairie de Lamotte-Warfusée.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Val de Somme
Maire
Mandat
Frédéric Dehurtevent
2020-2026
Code postal 80800
Code commune 80463
Démographie
Population
municipale
702 hab. (2018 )
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 20″ nord, 2° 35′ 46″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 101 m
Superficie 9,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Lamotte-Warfusée
Géolocalisation sur la carte : Somme
Lamotte-Warfusée
Géolocalisation sur la carte : France
Lamotte-Warfusée
Géolocalisation sur la carte : France
Lamotte-Warfusée
Liens
Site web http://www.lamottewarfusee.fr/

    Pour les articles homonymes, voir Lamotte.

    Géographie

    Description

    La commune fait partie du Santerre. Située par la route à 23 km d'Amiens et km de Villers-Bretonneux, l'agglomération se trouve à l'est de ces deux villes.

    En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 47)[1].

    Communes limitrophes

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol de la commune est de formation quaternaire. Il est constitué partout du limon des plateaux, terre argileuse d'une épaisseur variant de quelques centimètres à plusieurs mètres selon les endroits. Sous la terre végétale, se trouve une épaisse couche calcaire de formation secondaire qui affleure en quelques endroits[2],[3].

    Relief, paysage, végétation

    Le paysage de la commune est celui d'un plateau avec de faibles dépressions de terrain : le vallon Saint-Pierre au sud, le Jean Quart au nord, ainsi que ceux situés au sud et à l'est de Warfusée. Le point culminant de la commune (~90 m) se trouve à la limite de la commune de Bayonvillers sur la route Amiens - Saint-Quentin[2],[3].

    Hydrographie

    Il n'y a aucun cours d'eau sur le territoire de la commune. À la fin du XIXe siècle, la nappe phréatique était située entre 50 et 80 mètres de profondeur[2].

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest et sud-ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Lamotte-Warfusée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    La commune de Lamotte-Warfusée est composée de deux entités principales : le village de Lamotte (ancienne commune de Lamotte-en-Santerre) à l'est et Warfusée (ancienne commune de Warfusée-Abancourt) à l'ouest. Le hameau d'Abancourt a disparu au XVIIe siècle, dévasté par les troupes espagnoles.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,2 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), forêts (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    La localité a été successivement mentionnée sous les formes[2],[3] :

    • pour Abancourt : Abacurtis (833), Abencort (1186 et 1254), Abencourt (1301 et 1657), Abbencourt (1348), Abancourt (1348, 1696, 1733, 1778) Abbancourt (1482), Aboncourt (1648), Habencourt (1763) et enfin Abancourt (à partir de 1829) signifierait jardin abandonné. Plus vraisemblablement le nom Abancourt est de formation germano-romaine associant le préfixe, Aban (nom d'une personne) et le suffixe court, signifiant cour de ferme, puis ferme et village[11] ;
    • pour Lamotte, on trouve plusieurs formes dans les textes anciens : Mota (1204), Le Mote en Santers (1400), Les Molles (1638), Lamotte en Sangterre (1728) et enfin Lamotte en Santerre (17 brumaire an X) signifie motte castrale sur laquelle s'élevait un château féodal ;
    • Warfusée viendrait de warde (garde) et fusus (détruit) signifierait, corps de garde détruit.

    Histoire

    Antiquité

    • Des haches en silex poli ont été retrouvées dans le sol de la commune. En 1896, un menhir renversé est mis au jour près de l'ancienne voie romaine d'Amiens à Vermand.

    Moyen Âge

    • Au Moyen Âge, la seigneurie de Lamotte relevait de l'abbaye de Corbie.
    • 1204, Nicolas, chevalier de Lamotte, obtient de l'évêque d'Amiens, Richard de Gerberoy, que le village devienne une paroisse autonome. Jusque-là, il ne possédait qu'une chapelle dépendant de la paroisse de Marcelcave. La construction de l'église Saint-Pierre est décidée.
    • Au XIIIe siècle, la seigneurie de Lamotte passe à la famille de Soyécourt[12].
    • À la fin du XIVe siècle, la seigneurie échoit à Pierre de La Trémouille, baron de Daours et seigneur d'Allonville[12].
    • XVe siècle, des muches sont creusées sous le village de Lamotte[12].

    Époque moderne

    • Le village[Lequel ?] possède un château fort et une maladrerie.
    • Pendant la Guerre de Trente ans, en 1636, la maladrerie et le château sont incendiés par les Espagnols.
    • 1656, le village d'Abancourt, situé à km au nord de Warfusée est incendié par les Espagnols. Les habitants trouvent refuge à Warfusée qui prend par la suite le nom de Warfusée-Abancourt[3].
    • Fin du XVIIe siècle, la seigneurie de Lamotte passe au seigneur de Picquigny[12].
    • 1695, par ordonnance royale, les biens de la maladrerie sont réunis à l'hospice de Montdidier.
    • 1720, le village de Lamotte possède 70 maisons. La moitié des habitants environ s'adonne à la filature.
    • 1772, reconstruction de l'église de Warfusée[3].

    Époque contemporaine

    • 1789, les biens de l'abbaye de Corbie sur le territoire de Lamotte-Warfusée sont déclarés biens nationaux et vendus à des agriculteurs de la commune ou des environs.
    • 1802, la présence d'une école est attestée à Lamotte[2].
    Soldats australiens à Warfusée-Abancourt (1914-1918).
    • À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814-1815, les Cosaques occupent la commune.
    • 1832, création d'une école de filles dans la commune.
    • 1849, la brigade de gendarmerie de Lamotte est transférée à Corbie[2].
    • Guerre franco-allemande de 1870, pendant l'Année terrible, la commune est occupée pendant deux mois par l'armée prussienne et subit de nombreuses réquisitions. Vingt-trois jeunes gens de la commune de Lamotte-en-Santerre prennent part aux combats. L'un meurt prisonnier en Allemagne et un est blessé. Vingt-cinq jeunes gens de la commune de Warfusée-Abancourt combattent, l'un d'eux est tué et un autre meut des suites de ses blessures[2],[3].
    • Pendant la Première Guerre mondiale, les villages sont anéantis par les combats[13]. Warfusée-Abancourt et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [14].
    • 1974, fusion des communes de Lamotte-en-Santerre et de Warfusée-Abancourt qui forment désormais la commune de Lamotte-Warfusée'[15].

    Politique et administration

    En 1974, les communes de Lamotte-en-Santerre et Warfusée-Abancourt ont fusionné pour devenir la commune de Lamotte-Warfusée[15].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Corbie[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Corbie

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    Lamotte-Warfusée est membre de la communauté de communes du Val de Somme, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[16]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1974 1977 Adrien Détré  
    1977 mars 1987[17] Marc Desanlis   Décédé en fonction
    1987[17] 1995 Bernard Dehurtevent    
    1995[17] mars 2008 Gérard Lambert    
    mars 2008[18] 24 novembre 2008[17] Bernard Dehurtevent   ingénieur agronome
    Décédé en fonction
    2009[19] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Frédéric Dehurtevent[20]   Agriculteur, fils du précédent
    Réélu pour le mandat 2020-2026[21],[22]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 702 habitants[Note 3], en augmentation de 0,57 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    550553550561625667650655661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    606643580533537538548592524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    463416410201231233200209223
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    237266436447481513559566572
    2013 2018 - - - - - - -
    698702-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les données antérieures à 1974 correpondent à la population de la seule ancienne commune de Lamotte-en-Santerre.

    Enseignement

    La commune de Lamotte-Warfusée fait partie du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) associant Bayonvillers, Guillaucourt, Wiencourt, Lamotte-Warfusée et Cayeux-en-Santerre[26].

    Principaux équipements

    La salle Santerre.

    La collectivité dispose de deux salles polyvalentes à la disposition des Lamottais et des associations locales[26], ainsi que de la médiathèque Croq'Pages[27].

    Économie

    L'activité essentielle reste l'agriculture ; l'artisanat et le commerce sont des activités marginales dans la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Thomas de Warfusée[31],[32].

    Personnalités liées à la commune

    • Au XVIe siècle, Wast Waroquier est seigneur de Lamotte et de Méricourt-l'Abbé. Il est tué au siège de Saint-Pol en 1537[12].
    • En 1659, Antoine Le Caron, écuyer, seigneur de La Motte est élu maïeur d'Amiens.
    • De 1749 à 1789, Warfusée et Lamotte ont pour dernier seigneur Pierre-François du Fresne, chevalier, seigneur de Marcelcave et Villers-Bretonneux[12].

    Annexes

    Bibliographie

    • François-Irénée Darsy, Benéfices de l'Eglise d'Amiens, état général des biens, revenus et charges du clergé du diocèse d'Amiens en 1730, Amiens, E. Caillaux imprimeur, 1871.
    • Pierre-Camille Lemoine, Inventaire de l'abbaye de Corbie, 1779-1781.
    • B. Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré encyclopédie universelle, Paris Calmann-Lévy, 1884.
    • Daniel Pillon Daniel et Catherine Roussel, Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Association « Villers-Bretonneux Mémoire », Villers-Bretonneux, 2010 (ISBN 2 - 9 525 411 - 6 - 7).

    Liens internes

    Liens externes

    • « Lamotte-Warfusée », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
    • Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. Notice géographique et historique sur la commune de Lamotte-en-Santerre, rédigée le 25 mai 1899 par Camille Bouchon, instituteur, Archives départementales de la Somme
    3. Notice géographique et historique sur la commune de Warfusée-Abancourt, rédigée en 1899 par Monsieur Bouteleux, instituteur, Archives départementales de la Somme.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, P.U.F., 1969.
    12. Père Louis-François Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy : repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Le Livre d'histoire, 1911.
    13. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    14. Journal officiel du 4 novembre 1920, p. 17349.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. http://lamottewarfusee.sommenumerique.fr/ [consulté le 29/09/2014]
    17. « Conseil de communauté - compte rendu administratif de la séance du 4 décembre 2008 » [doc], Communauté de communes du Val de Somme (consulté le ), p. 1.
    18. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    19. Préfecture de la Somme, « Liste des maires de la Somme », sur http://www.data-publica.com, (consulté le ).
    20. « Le maire, garant de l’agréable vie rurale : Notre série à la rencontre des maires ruraux, à l’approche des municipales, se poursuit à Lamotte-Warfusée. Frédéric Dehurtevent, maire depuis 2009 et agriculteur, y investit une bonne partie de son temps, pour que la vie y soit la plus agréable possible. », L'action agricole picarde, (lire en ligne, consulté le ) « Frédéric Dehurtevent a endossé l’écharpe de maire de Lamotte-Warfusée dans la précipitation, en cours de mandat. «C’était en 2009, au décès de mon père, ancien maire, explique-t-il. Il fallait quelqu’un pour assurer la continuité des projets entamés ».
    21. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    22. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Site communal.
    27. « Bienvenue à la Médiathèque de LAMOTTE-WARFUSEE - Site de croqpages ! », sur www.croqpages.fr (consulté le ).
    28. Clochers.org
    29. 40000clochers.com
    30. « Église Saint-Pierre », notice no PA00132923, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Clochers.org
    32. 40000clochers.com
    • Portail de la Somme
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.