Lalœuf

Lalœuf est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Lalœuf

Église Saint-Rémy de Puxe

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du pays du Saintois
Maire
Mandat
Olivier Bergé
2020-2026
Code postal 54115
Code commune 54291
Démographie
Gentilé Laloviciens, Lalovisiennes [1]
Population
municipale
290 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 37″ nord, 6° 00′ 58″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 405 m
Superficie 10,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Lalœuf
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Lalœuf
Géolocalisation sur la carte : France
Lalœuf
Géolocalisation sur la carte : France
Lalœuf

    Géographie

    Fig 1 - Laloeuf (ban communal)

    Arrosé par le ruisseau de Velle[2], le territoire communal de 1 100 hectares comprenait , d'après les données Corine land Cover, en 2011, 73 % de prairies, 12 % de forêt, 10 % de zones agricoles et 5% de zones urbanisées.[3] Il est desservi par les routes départementales 5 et 55.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Lalœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), terres arables (28,7 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom du village était jadis l'Alœuf, c'est-à-dire l'alleu (terre franche)[11] parfois orthographié Laluef dans les anciens textes[12].

    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Unité[13].

    Histoire

    Présence gallo-romaine : Beaupré mentionne dans son ouvrage les artéfacts relatifs à cette période découverts sur le ban de la commune[14] :

    «.Près du hameau de Puxe, pointes de flèches en silex et poteries, près du hameau de Velle, monnaies gauloises…»

    Le village est formé par la réunion des trois hameaux de Puxe, Velle et Souveraincourt. Dès l'année 1298, le comte Henri III de Vaudémont met ces hameaux sous sa coupe en établissant la grande féauté (fidélité) à son profit. René II assouplira le joug en abolissant les mains-mortes en 1491[15].

    Toutefois c'est bien le hameau de Puxe le plus ancien puisque Hugues I, de Vaudémont, donna à l'église de Belval, en 1123, les deux tiers des revenus des dîmes et fonda , la même année près de Gélaucourt un prieuré pour 6 religieux bénédictins (lieu-dit six-maisons)[16]

    Au XVIIe siècle la seigneurie appartient à Henriette de Vaudémont-Lixheim sœur de Charles lV de Lorraine qui la donne à son intendant Christophe de Lescamoussier décédé en 1659, Son épouse Catherine Fournier a son tombeau dans le chœur de l'église.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Olivier Bergé[17],[18]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Technicien

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2018, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en diminution de 0,68 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    475271424512520541514560566
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    493510480475452437416410409
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    361325280273278286276275253
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    229185180207233284291298292
    2018 - - - - - - - -
    290--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Dan son ouvrage, H Lepage donne quelques indications sur l'économie du village en 1862[11]. :

    «....855 hect. en terres lab., 148 en prés, 5 en vignes, 66 en bois. L'hectare semé en blé,seigle et avoine, peut rapporter 10 hectol., en orge 8. Chevaux, boeufs et vaches...»

    indiquant par la-même sa nature agricole et modestement viticole

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Laloeuf était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de bovins (auparavant production de bovins et de lait ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 1034 hectares (égale à la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1567 à 1388 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 14 unité(s) de travail[Note 6],(20 exploitations/28 unités de travail en 1988),l'activité agricole a persisté dans ce secteur de l'élevage.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Nombreuses maisons aux portes charretières en plein cintre des XVIIIe et XIXe siècles.
    • Église paroissiale romane Saint-Rémy à Puxe du XIIe siècle, reconstruite au XVIe : portail du XIIe siècle à chapiteaux ornés, tympan pré-roman en réemploi, absides à décor d'arcatures du XIIe siècle, chœur roman, nef et bas-côtés des XVe et XVIe siècles, édifice objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [23].

    Personnalités liées à la commune

    • Ferdinand de Thiballier, chevalier, Seigneur du fief de Souveraincourt[24]
    • Léon Vautrin (Lalœuf, 1820 - Frouard, 1884), architecte.

    Héraldique

    Blason
    Blasonnement : de gueules au pal d’argent accompagné de deux colombes du même tenant dans leur bec une ampoule d’or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
    • Michel François. Histoire des comtes et du comté de Vaudémont,des origines à 1473. Nancy, Humblot, 1935. In-8°, LII-459 pages,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    6. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Ruisseau de velle [A5400760] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    3. « Fiche Ma Commune », sur BRGM (Siges) (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
    12. Michel François. Histoire des comtes et du comté de Vaudémont, des origines à 1473. Nancy, Humblot, 1935. In-8°, LII-459 pages
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, A. Crépin-Leblond, (OCLC 458681864, lire en ligne), p. 80.
    15. Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques. Section d'histoire et de philologie, (lire en ligne), p. 518 :
      « Des jugementz rendus par lesdictes féaultés particulières, l'appellation en ressortit à la grande féaulté establie aux cinq villages du l'Alloeuf, composée de deux mayeurs de Puxe, Velle et Souveraincourt, de Battigny et Gellocourt, et de douze autres personnes desdits villages ad ce recettes et jurées par ledit bailly ou son lieutenant général, le sieur-procureur général présent à la nomination des habitants desdits villages. Et debvront avoir, pour leurs salaires et despens de chacune journée, chacun un franc. »
      .
    16. Lepage, henri, Le Département de la Meurthe, statistique historique et administrative, (lire en ligne), Puxe, Velle, Souveraincourt et Laloeuf.
    17. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
    23. « Eglise de Puxe », notice no PA00106052, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54081817Catalogue des gentilshommes de Lorraine et du duché de Bar qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux de 1789 : publié d'après les procès-verbaux officiels / par MM. Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy |
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