Gélaucourt

Gélaucourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Gélacourt.

Gélaucourt

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois
Maire
Mandat
Michel Capdevielle
2020-2026
Code postal 54115
Code commune 54218
Démographie
Gentilé Gillois, Gilloises [1]
Population
municipale
63 hab. (2018 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 19″ nord, 5° 59′ 25″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 395 m
Superficie 2,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Gélaucourt
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Gélaucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Gélaucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Gélaucourt

    Ses habitants sont appelés les Gillois.

    Géographie

    Gélaucourt est un petit village de la campagne vallonnée du Saintois, à km au sud-ouest de Vézelise et à 8 km à l'ouest de la colline de Sion. Le Rosières, ruisseau venu de Favières et coulant vers le Brénon, traverse la commune[2]. Arrosé par le ruisseau de Velle[3], le territoire communal de 231 hectares comprenait , d'après les données Corine land Cover, en 2011, 69 % de prairies, 2 % de forêt et 13 % de zones agricoles[4]. Il est desservi par la route départementale n° 5 .

    Fig1 - Gelaucourt (ban communal)

    Les documents historiques mettent en avant la réputation des sources de la commune[5].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gélaucourt
    Laloeuf
    Favières
    Battigny

    Urbanisme

    Typologie

    Gélaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69 %), terres arables (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Lou fié de Velaicort (1267) ; Gillocourt (1295) ; Gelocourt (1398) ; Gilocourt, Giloncourt (1408) ; Gilloncourt (1487) ; Velacourt (1492) ; Gellocourt (1550) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[13]. Conformément aux règles d'évolutions de la langue française, la première consonne oscille entre le [v] et le [g].

    Le pouillé ecclésiastique de B. Picart cite la forme latinisée Gélacuria, reprise par H. Lepage.

    Microtoponymie

    Les documents historiques citent les écarts suivants :

    Fermes ou Cense de Grolot (Groulot), Giroué et une métairie de Vermillère[14] qui se trouve de fait sur le territoire de la commune de Battigny, un moulin et une forge sont évoqués pour lesquels on trouve une mention Moulin René sur les cartes IGN[15].

    Histoire

    Présence gallo-romaine : le répertoire de Beaupré reprend les découvertes d'Étienne Olry :

    « Substructions avec monnaies et armes au lieu-dit Les neuves maisons, ancienne voie, appelée Chemin du Paradis (Olry)[16]»

    Ainsi que l'écrit l'abbé Grosse dan son ouvrage de 1836[14], l'origine du village est incertaine, mais étroitement liée à ses voisins Battigny et Puxe :

    «On ignore à quelle époque Gelaucourt a été bâti; la moitié de ce village avait pour paroisse l'église de Battigny, et l'autre moitié, l'église de Puxe. La chapelle de Gelaucourt, dédiée à St.- Florentin, n'avait point de titre paroissial. Le duc de Lorraine était seigneur de ce village, pour le comté de Vaudémont depuis 1594. »

    On lit d'ailleurs dans ces documents que les habitants devaient nombre de services (garde, fauchage, etc.) tant aux château de Vaudémont qu'aux habitants de Battigny, pour lesquels ils ne recevaient parfois qu'une simple miche de pain.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977  ? Michel Capdevielle[17],[18]   Ancien cadre
    2014 2020 Michel Capdevielle    
    2020 En cours Michel Capdevielle[19]    

    Politique environnementale

    La commune est récompensée depuis 2005 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[20].

    En 2007, Gélaucourt représentait la France au concours de l'Entente florale européenne, catégorie Villages. La commune a reçu une médaille d'argent[21].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2018, la commune comptait 63 habitants[Note 3], en augmentation de 5 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10010690111144148135145137
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    110106106959193839386
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    787659564543426148
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    412932324557586463
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Henri Lepage donne quelques indications à caractère économique dans son ouvrage de 1843[26] que l'Abbé Grosse avait complété dans le sien :

    «.Surf.territ.: 225 hect.; 162 en terres lab., 45 en prés, 5 en vignes. Un moulin …. le reste en pâtis, jardins (Grosse)..»

    indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité.

    Secteur primaire ou Agriculture

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Gélaucourt était majoritairement orientée[Note 4] sur l'élevage d'herbivores[Note 5] (auparavant sur l'élevage de Bovins) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 7 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) très variable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail n'est que de 4. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 1 unité de travail[Note 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Habitat des XVIIe et XVIIIe siècle.
    • Commune sans église.( H Lepage explique qu'il y avait une chapelle dédiée à saint Florentin, bâtie pour la commodité du peuple, qui, au refus du curé de Puxe ou de celui de Battigny pouvait y faire dire la messe par un autre prêtre[26].)
    • La chapelle Saint-Florentin a été détruite en 1899, une croix marque son emplacement ; son clocher a été dressé sur le toit de la mairie.
    • La mairie abrite une sculpture en bois représentant saint Florentin et une Vierge à l'Enfant de la même main, datées de 1650 environ, classées monuments historiques.
    • Calvaire Saint-Florentin du XVIIe siècle.
    • Jardin d'eau de l'Aubepré (label "Jardin remarquable")

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Blasonnement : d'azur au dextrochère de carnation, vêtu de gueules, mouvant du flanc senestre, la main traversée par le dessus d'une flèche d'or la pointe en bas, le tout soutenu d'une biche gisante contournée d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes

    Le Calvaire Saint-Florentin de Gélaucourt,[29]

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    5. Bovins , ovins et caprins.
    6. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    7. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. Non recensé par le SANDRE
    3. « Ruisseau de velle [A5400760] - Cours d'eau », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    4. « Fiche ma Commune », sur SIGES (BRGM) (consulté le ).
    5. Charles SADOUL, « Le pays Lorrain », Le pays Lorrain, , p. 131 (lire en ligne) :
      « Les esprits se montaient autour de phénomènes supranaturels, comme les reliques de saint Amon à Saulxerottes ou comme les sources de Gélaucourt. »
      .
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
    14. E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr. 2012) (1re éd. 1836) (ISBN 1278248951 et 9781278248950, OCLC 936241814, lire en ligne), p. 54.
    15. 48.458136 , 5.981077
    16. Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaine et mérovingienne, A. Crépin-Leblond, (OCLC 26749408, lire en ligne), p. 66.
    17. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    19. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur Est Républicain] (consulté le ).
    20. Source : Villes et Villages Fleuris
    21. Entente florale
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Première partie : statistique historique et administrative , Nancy, Imprimerie PEIFFER, 1843, P 66 - https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96225005
    27. « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
    28. Courbe, Charles., Promenades historiques à travers les rues de Nancy au XVIIIe siècle, à l'époque révolutionnaire et de nos jours. Recherches sur les hommes et les choses de ces temps : par Ch. Courbe. (Préface de Louis Lallement.)., L'auteur, (OCLC 457253678, lire en ligne), p. 177-178.
    29. administrateur in 54- Meurthe-et-Moselle et Histoire Locale, « Le Calvaire Saint-Florentin de Gélaucourt (Meurthe-et-Moselle) », sur Histoire de France - Communiqués, (consulté le ).
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