La Grande Course autour du monde

La Grande Course autour du monde (The Great Race), est un film américain réalisé par Blake Edwards et sorti en 1965. Il est librement inspiré par The Great Race, un événement médiatisé durant les années 1907 et 1908 en France et aux États-Unis.

La Grande Course
autour du monde
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Titre original The Great Race
Réalisation Blake Edwards
Scénario Arthur Ross
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros, Patricia-Reynard-Jalem Productions
Pays d’origine États-Unis
Genre Comédie
Road movie
Durée 157 minutes
Sortie 1965


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le professeur Fatalitas (Fate en VO) et son ennemi, le Grand Leslie, participent à une course automobile reliant New York à Paris. Pour gagner, Fatalitas est prêt à toutes sortes de ruses, alors que Leslie est toujours le vainqueur sans taches. Mais c'est sans compter sur la présence dans la course de Maggie Dubois, une journaliste féministe, qui va semer le trouble dans le cœur de Leslie.

Synopsis

1910. Le Grand Leslie, véritable casse-cou, réussit tous les nouveaux exploits qui lui sont présentés, bien que le professeur Fatalitas (Fate en VO), son ennemi, tente en vain de les saboter. Ce dernier tente également de le rivaliser en tentant de nouveaux exploits de son côté, aidé par son assistant Max, mais échoue. C'est alors que Leslie réunit les membres de l'industrie automobile pour organiser une course automobile reliant New York à Paris dans laquelle il va concourir avec une nouvelle voiture. Mais son ennemi, présent à la réunion, compte y participer. Après avoir échoué à faire sauter la nouvelle voiture de Leslie, le professeur construit sa propre voiture avec un aspect diabolique et équipée d'un canon et de quelques petites autres options.

Mais au même moment, Maggie Dubois, une journaliste féministe, décide de faire le reportage de la course. Mais après avoir essuyé les refus des deux concurrents pour la prendre, elle décide de s'engager seule avec sa voiture dans la course avec le soutien de la femme (également féministe) de son patron Mr Grosbonnet.

Dès le début de la course, les nombreux autres participants sont victimes de sabotages divers (l'un perd ses roues, l'autre son volant, etc.) tous orchestrés par Fatalitas qui veut à tout prix gagner cette course pour prouver la supériorité de sa voiture (la Hannibal VIII) sur celle de Leslie.

Après quelque temps de course, dans le grand ouest américain, la voiture de Maggie tombe en panne et Leslie et son assistant Hezequiat l'embarquent en attendant de trouver une solution. Les concurrents se retrouvent juste après à Borracho, une petite bourgade de l'Ouest, dans laquelle une cérémonie est organisée en leur honneur. Fatalitas et Max, les premiers arrivés, veulent juste de l'essence pour repartir au plus tôt. Une fête ne les arrangeant pas, ils agressent le maire de Borracho pour tenter de repartir (mais sans essence !), ils doivent donc attendre la nuit pour en « emprunter ». Entretemps, Leslie, qui s'est montré bien plus gentil avec les habitants de la ville est invité d'honneur à la fête. Le soir même, il se rend donc à la fête dans le saloon. Tout va bien jusqu'à l'arrivée de Texas Jack, brute épaisse et habile tireur, et petit ami de la chanteuse du saloon. Une bagarre générale éclate. Fatalitas en profite pour prendre de l'essence, partir et tout faire sauter.

Le lendemain, Leslie se rend à Gromel où Maggie est censée reprendre le train pendant qu'il fait le plein d'essence. Mais la journaliste piège et menotte l'assistant de Leslie dans le train qui s'en va et revient auprès de Leslie tout en inventant un prétexte concernant le départ d'Hezequiah. Entretemps, Fatalitas a voulu prendre un raccourci en prenant la voie ferrée, en vain... Pendant ce temps à New York, Mr Grosbonnet doit essayer de gérer son journal du mieux qu'il peut face aux manifestations des féministes menées par sa femme.

Quelques semaines plus tard, les deux voitures se retrouvent au détroit de Béring, quelque part sur la banquise. Leur iceberg fond, ils doivent donc être récupérés rapidement. Heureusement pour eux, ils sont vus depuis la Sibérie, l'iceberg ayant dérivé. Après avoir été récupérés par les Sibériens et Hezequiah (qui a entretemps réussi à attraper un bateau pour rejoindre la Sibérie), Maggie Dubois, après avoir menti et trahi la confiance de Leslie, est embarquée manu militari dans la Hannibal VIII.

Entretemps, à New-York, on n'a plus d'informations concernant la course à la suite des nombreuses manifestations féministes devant le siège du New-York Sentinel, perturbant la diffusion des informations concernant la course.

Après avoir traversé la Russie sans grandes difficultés, Fatalitas et Leslie arrivent en Carpanie[1], une principauté dans les Balkans, où ils seront confrontés à toutes sortes de problèmes : Le prince qui s'apprête à devenir roi, immature et alcoolique, ressemble beaucoup au professeur Fatalitas. Le baron qui capture ce dernier avec son assistant et Maggie Dubois, imagine un plan avec les généraux pour remplacer le prince par le professeur. Plus tard dans la nuit, Leslie, Hezequiat et le prince se retrouvent emprisonné. Max réussit à s'évader et se déguise en moine pour délivrer Leslie afin de sauver tout le monde. Leslie affronte au fleuret puis à l'épée le baron complotiste qui, finalement, bien que très bon bretteur, perd le duel et se jette d'une meurtrière dans une barque, qui se brise. Le couronnement de Fatalitas doit avoir lieu mais celui-ci s'enfuit. S'ensuit une immense bataille de tartes à la crème, à laquelle participent également Leslie et consorts, ainsi que le vrai roi.

Les deux protagonistes reprennent enfin leurs voitures et repartent. La course peut enfin réellement reprendre. Aucun problème majeur n'a lieu lors de cette dernière ligne droite, si ce n'est que le climat entre Leslie et Maggie Dubois (qui est remontée dans la voiture de Leslie) empire. Ceux-ci se disputent à de nombreuses reprises, notamment à Paris, devant la ligne d'arrivée, où Leslie coupe le moteur de sa voiture pour l'embrasser et la convaincre de son amour pour elle. Fatalitas (qui avait alors une ou deux minutes de retard dû à une erreur d'itinéraire dans Paris) comble celui-ci et gagne la course, ce que souhaitait Leslie. Mlle Dubois lui dit alors « Vous avez perdu ». Leslie lui répond : « Seulement la course... »

Fatalitas exige néanmoins de « gagner sans aide ». Une course de Paris à New-York est alors organisée. Au démarrage, Fatalitas dit : « Pousse le bouton, Max ». Celui-ci s'exécute, un canon sort alors du capot de la Hannibal VIII… et détruit la tour Eiffel.

Fiche technique

Distribution

Distinctions

Récompenses

Nominations

  • Golden Globes 1966 :
    • Meilleur film de comédie ou comédie musicale
    • Meilleur acteur dans une comédie ou comédie musicale pour Jack Lemmon
    • Meilleure chanson originale pour Henry Mancini et Johnny Mercer (The Sweetheart Tree)
    • Meilleure musique originale pour Henry Mancini
  • Laurel Awards 1966
    • Meilleure comédie
    • Meilleur acteur dans une comédie pour Jack Lemmon
    • Meilleure chanson pour Henry Mancini et Johnny Mercer (The Sweetheart Tree)
  • Oscars 1966 :
    • Meilleure photographie couleur pour Russell Harlan
    • Meilleur son pour George Groves
    • Meilleur montage pour Ralph E. Winters
    • Meilleure chanson originale pour Henry Mancini et Johnny Mercer (The Sweetheart Tree)
  • Writers Guild of America Awards 1966 : Meilleure comédie américaine pour Arthur A. Ross

Autour du film

Toute la partie se passant en Carpanie est très directement une caricature du film de cape et d'épée "Le prisonnier de Zenda" avec Stewart Granger, James Mason et Deborah Kerr. La scène du duel à l' épée entre Ross Martin et Tony Curtis est une référence à la scène entre Granger et Mason. Bien plus tard, dans la série "Amicalement votre" (épisode "Quelqu'un dans mon genre "), avec ce même Tony Curtis, nous retrouverons la même thématique.

Voir aussi

Bibliographie

Jean-Baptiste Massuet, La « Cartoonisation » du réel dans The Great Race de Blake Edwards (1965), mémoire de master 2, Études cinématographiques, Université Rennes 2, 2009

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Marc Cerisuelo, Hollywood à l’écran, Presses Sorbonne Nouvelle, 2000, p. 191.[source insuffisante]
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