La Copechagnière

La Copechagnière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

La Copechagnière

L’église Saint-Jean-l’Évangéliste en .

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts
Maire
Mandat
Annie Nicolleau
2020-2026
Code postal 85260
Code commune 85072
Démographie
Gentilé Copechagniérois
Population
municipale
1 012 hab. (2018 )
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 00″ nord, 1° 20′ 44″ ouest
Altitude 23 m
Min. 64 m
Max. 82 m
Superficie 9,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montaigu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
La Copechagnière
Géolocalisation sur la carte : Vendée
La Copechagnière
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : France
La Copechagnière
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Le territoire municipal de La Copechagnière s’étend sur 990 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 23 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 64 et 82 mètres[1],[2].

    Communes limitrophes de La Copechagnière
    Les Brouzils
    Saint-Denis-la-Chevasse Chauché

    Urbanisme

    Typologie

    La Copechagnière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), forêts (19 %), zones urbanisées (8,3 %), prairies (6,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    En poitevin, la commune est appelée La Copechagnére[10].

    Histoire

    Voici de larges extraits d’un document conservé à la maison paroissiale de la Copechagnière, datant sans doute début du XXe siècle, car on lit, qu’au moment de sa rédaction, il y avait une école communale de garçons et de filles, ainsi qu’une école libre de filles.

    Population à l’époque : 415 habitants pour une superficie de 977 hectares. Altitude : 80 mètres au sud et 75 mètres au nord de la Gendrelière. Foire : le 18 octobre - Assemblée : le jour de l’Ascension. Perception : les Brouzils - Poste et Télégraphe : les Brouzils.

    Au Moyen Âge, la Copechagnière possédait un monastère de bénédictins, c'est-à-dire de l’ordre de saint Benoît, comme le sont aujourd’hui les moines de Ligugé, près de Poitiers. L’église connue depuis le XIIIe siècle a été restaurée au XIVe siècle, puis reconstruite en 1886. La cure était à la nomination du prieur des Brouzils. En 1533, il y avait huit prêtres, une chapellenie et une stipendie. Au XVIIIe siècle, il y avait deux chapelles, celle des Maunayer et celle des Texier. Produits : culture de la vigne et des céréales – élevage de bestiaux – deux tuileries briqueteuses –

    La paroisse, forestière et agricole, s’appela d’abord : « la Chaignée », c'est-à-dire la forêt de Chênes. Vers 1246 on défricha la Chaignée, sur la rive droit du Bouvray, à l’est du bourg. (archives du Temple Mauléon) ». Jusqu’au XIIIe siècle le nom d’origine est : Chaignière ou Chagnière. Au XIVe siècle dans le « Grand Gauthier » il y a également Coppechénière.

    En 1533, le manuscrit de Luçon écrit : Cuppa Chagnéria. (coupe chaignière). En 1648 le pouillé d’Alliot dit Copechanière, car en parler local, couper se dit « coper » et chêne se dit « châgne ».

    Les guerres de Religion au XVIe siècle : la Copechagnière étant privée de tout moyen de communication facile, le protestantisme y fut importé de bonne heure par les tanneurs de la paroisse en relation avec la Rochelle. Les Fontenelle de la Viollière, les Durcat de Puytesson, les Marchigay et les Guyard s’y distinguèrent par leur intolérance.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à un arbre au naturel terrassé de sinople, sur le tout de gueules au lion d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 En cours Jean-Claude Bonnaudet[Note 3],[11] Divers droite cadre industriel retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2018, la commune comptait 1 012 habitants[Note 4], en augmentation de 5,64 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    338274385401409391403430457
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    468503501468486491534547520
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    519496445403395377392421517
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    557573639672672786802939999
    2018 - - - - - - - -
    1 012--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 22 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 14,6 %) ;
    • 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 19,6 %, 30 à 44 ans = 23,7 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 17,8 %).
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[16]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 
    Pyramide des âges à La Copechagnière en 2007 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,0 
    6,1 
    75 à 89 ans
    7,9 
    8,3 
    60 à 74 ans
    9,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    18,4 
    23,2 
    30 à 44 ans
    23,7 
    22,0 
    15 à 29 ans
    19,6 
    20,5 
    0 à 14 ans
    20,4 

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean-l'Évangéliste.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 2008.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 29039 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « La Copechagnière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 111.
    11. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    17. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    18. « Le Québec, une histoire de famille | Le premier réseau social consacré à la généalogie au Québec! », sur lequebecunehistoiredefamille.com (consulté le ).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

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