Famille Houitte de La Chesnais
La famille Houitte de La Chesnais est une famille subsistante de la noblesse française. Elle a été anoblie le 9 décembre 1814.
Houitte de La Chesnais | |
Armes | |
Blasonnement | D'hermine au chef endenché d'azur chargé de 3 étoiles d'or |
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Période | XVIIe siècle au XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Bretagne |
Allégeance | France |
Charges | Député, maire, procureur fiscal, avocat, substitut |
Fonctions militaires | Major général de l'Armée de terre, général de brigade, officiers, commissaire de la Marine |
Cette famille compte parmi ses membres des magistrats, des hommes politiques, des officiers actuels.
Histoire
La famille Houitte de La Chesnais est une famille de juristes du pays de Saint-Malo en Bretagne[1]. Elle se dit originaire de la commune de La Gouesnière, dans l'actuel département d'Ille-et-Vilaine[1].
Elle a été anoblie le , sous la Première Restauration, en la personne de Jean-Joseph-Thomas Houitte de La Chesnais[2].
Elle est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) depuis 1938 et elle est représentée au Jockey Club de Paris.
Généalogie simplifiée
- Thomas Houitte, seigneur de La Chesnais (proche de Saint-Malo), allié vers 1690 à Jeanne Bouttier, ils ont entre autres enfants :
- Étienne Houitte de La Chesnais (1695-1745), procureur fiscal de Bonaban et de La Gouesnière (Ille-et-Vilaine), il épouse Jeanne Pellé. Ils ont entre autres enfants :
- Thomas Houitte de La Chesnais, procureur fiscal de Bonaban, épouse le à Saint-Méloir-des-Ondes, Charlotte-Jeanne Guichard (1733-1756). Ils ont entre autres enfants :
- Jean-Joseph-Thomas Houitte de La Chesnais, né le à Bonaban et mort à Saint-Malo le . Avocat au parlement de Bretagne, président au tribunal civil de Saint-Malo, député. Il est anobli en 1814. Il avait épousé Julie Dubois de Saint-Moron. Ils ont deux fils :
- Armand Marie Joseph Houitte de La Chesnais (1801-1888), substitut du tribunal civil et maire de Saint-Malo, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, officier de la Légion d'honneur, épouse à Saint-Servan le Julie-Marie Bourdin (sans postérité masculine)
- Édouard-Marie Houitte de La Chesnais (1806-1860), commissaire de la marine, épouse Angélique-Joséphine-Louise Vincent (v.1824-1908), dont trois fils : Edmond, Armand, Léon, qui continuèrent
(...)
- René Houitte de La Chesnais (1923-2013), général de brigade, maire d'Epiniac de 1983 à 2001, commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre du Mérite, croix de guerre TOE, croix de la valeur militaire, en 1951 il épouse Monique Séguineau de Préval, ils ont six enfants dont :
- Bertrand Marie Joseph Houitte de La Chesnais (°1958), général de corps d'armée, major général de l'Armée de terre du au , commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre du Mérite. Dont descendance.
Alliances
Les principales alliances de la famille Houitte de La Chesnais sont : Bouttier (vers 1690), Pellé, Guichard (1751), Dubois de Saint-Moron, Bourdin (1832), Vincent (1861), de Gay de Nexon (1950), Séguineau de Préval (1951), Dupré la Tour (1973), de Camaret[3] (1981), de Bodard de La Jacopière (1983)[4], etc.
Armes, devise
Les armoiries de la famille Houitte de La Chesnais sont : D'hermine au chef denché d'azur chargé de 3 étoiles d'or.
Sa devise est : Dieu et Labeur
Propriété
- Domaine des Ormes à Épiniac depuis 1860[5],[6]
Notes et références
- Le domaines des Ormes, présentation.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 102.
- Camaret (de).
- Bodard de La Jacopière (de).
- Le domaine des Ormes.
- La saga familiale du domaine des Ormes.
Bibliographie
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002, page 102
- Révérend, Restauration
- Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes (III)
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, page 309, n°19578 Tome 4
- Patrice du Puy, Dictionnaire et Armorial de la Noblesse, page 733
- Bottin mondain
- Who's Who
Articles connexes
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
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