Bertrand de La Chesnais

Bertrand Houitte de La Chesnais plus connu sous le nom Bertrand de La Chesnais, né le à Saint-Mandé, est général de corps d'armée français, major général de l'Armée de terre de septembre 2014 à décembre 2017.

Biographie

Origines familiales

Bertrand Marie Joseph Houitte de La Chesnais, né le à Saint-Mandé[source insuffisante][1], est le fils du général de brigade René Houitte de La Chesnais (1923-2013)[2], et de Monique Séguineau de Préval. Il épouse en 1981 Cécile de Camaret[réf. souhaitée] avec qui il a cinq enfants[réf. souhaitée].

Études, formations, carrière militaire

À sa sortie de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion général Rollet, 1978 – 1980[réf. souhaitée]), Bertrand de la Chesnais a servi durant près de 40 ans dans l’armée, en effectuant son temps de troupe et ses temps de commandement dans les parachutistes (1er et 9éme RCP[réf. souhaitée]) et dans l’infanterie (commandement du 1er RI[réf. souhaitée], le « grand vieux » créé en 1479), au cours desquelles il effectuera des missions outre-mer (La Réunion[réf. souhaitée], Nouvelle Calédonie[réf. souhaitée]) et en opérations (Sarajevo[réf. souhaitée], Tchad[réf. souhaitée], Gabon[réf. souhaitée], RCI[Quoi ?][réf. souhaitée], Kosovo[réf. souhaitée]).

Breveté de l'École supérieure de Guerre (promotion 106e, 1990-1992), il servira une seconde partie de carrière en état-major central (armée de terre et interarmées) dans les domaines de la finance, de l’audit et de la transformation. Dans ce cadre, il effectuera de nombreuses missions d’appui et de conseil sur tous les théâtres d’opérations et les différents commandements opérationnels.

Auditeur du Centre des hautes études militaires CHEM (56e promotion) et de l’Institut des hautes études de défense nationale IHEDN (59e promotion, 2007-2008[3]), il sera chargé de conduire la transformation des armées et les restructurations qui en découlent puis, nommé major général de l'Armée de terre en 2014, il conçoit et met en place le plan de transformation de l’armée de terre « Au Contact »[4], en conduit la remontée en puissance (+11 000[Quoi ?] en 2 ans) et son déploiement sur le territoire national à la suite des attentats de 2015 (opération Sentinelle). Il termine sa carrière au rang et appellation de général de corps d'armée.

Carrière civile

Il quitte le service actif le 31 décembre 2017 et crée une société de conseil en stratégie et transformation (BLC-IMPACT Consulting) qui le conduit à réaliser des missions de conseil et de formation auprès de plusieurs entreprises, tout en restant en lien étroit avec l’institution militaire.

Engagement politique

Le , Bertrand de La Chesnais s'est déclaré candidat, sans étiquette, à la mairie de Carpentras pour les élections municipales de 2020[5]. Il obtient le soutien du Parti chrétien-démocrate, du CNIP et du Rassemblement national[6]. Il est qualifié en deuxième position pour le second tour des élections mais il est battu le avec 39,17% des voix[7] contre le maire sortant Serge Andrieu, divers gauche, qui a recueillis 45,81% des voix[7].

Décorations

Le général Bertrand Houitte de La Chesnais est notamment commandeur de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite.

Notes et références

  1. Who's Who.fr.
  2. « Municipales : le général Bertrand de La Chesnais à l'assaut de Carpentras », sur valeursactuelles.com, (consulté le ).
  3. Arrêté du 7 juillet 2006 portant désignation des auditeurs de la 59e session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2006-2007) (lire en ligne)
  4. « Le N°2 de l’armée de Terre : « Je quitte le contact » », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  5. Carpentras : l’ex-numéro 2 de l’Armée de terre candidat aux municipales .
  6. « Municipales : à Carpentras, ville de Marion Maréchal, un général tente l'alliance droite-RN », sur Marianne, (consulté le )
  7. Ministère de l'Intérieur, « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
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