Léon Platteau
Léon Platteau, né le à Quaremont (Kluisbergen) et mort le , est un fonctionnaire et résistant belge, qui fut le directeur du département des cultes du ministère de la Justice lors de la Seconde Guerre mondiale. Il n'hésita pas à s'engager, sur base de ses valeurs chrétiennes, dans la résistance via ses contacts avec Yvonne Nèvejean, alors directrice de l'Œuvre nationale de l'enfance (ONE) et à travers elle, via le Comité de défense des Juifs[1].
Pour les articles homonymes, voir Platteau.
Léon Platteau
Naissance |
Quaremont (Kluisbergen) |
---|---|
Décès |
Bruxelles |
Nationalité | Belgique |
Pays de résidence | Belgique |
Activité principale |
Directeur du département des cultes au ministère de la Justice belge,puis directeur général au Ministère des Affaires Etrangères et ensuite Ambassadeur de Belgique |
Autres activités | |
Distinctions |
Juste parmi les nations Ambassadeur honoraire de S.M. le Roi des Belges Grand officier de l'Ordre de la Couronne Commandeur de l'ordre de Léopold Grand-croix de l'ordre de Dannebrog Grand officier de l'ordre de Saint-Charles Grand officier de l'ordre d'Orange-Nassau Grand officier de l'ordre de la Couronne de chêne Commandeur avec plaque de l'ordre de Saint-Olaf Grand officier de l'ordre de l'Empire britannique[réf. nécessaire] Grand officier de l'ordre royal de l'Étoile polaire Commandeur de l'ordre de la Couronne de Thaïlande |
Le , alors que les 80 enfants juifs d'un home de Wezembeek-Oppem sous tutelle de l'Association des Juifs en Belgique (AJB) sont arrêtés et transférés à Malines, il protesta vigoureusement tout comme la Reine Élisabeth. Ils parvinrent à faire libérer les enfants[2].
Reconnaissances
- Le , Léon Platteau, alors directeur général du ministère des affaires étrangères, reçut la médaille de la résistance juive pour avoir sauvé 3 000 enfants juifs. Sur la médaille, était gravé : "To Leon Platteau, from grateful jewish children". Elle lui sera remise par Chaïm Perelman[3].
- En 1975, Léon Platteau fut reconnu Juste parmi les nations par l'Institut Yad Vashem[4]
Références
- Maxime Steinberg, La persécution des juifs en Belgique (1940-1945), Éditions Complexe, 2004 - 316 pages
- Maxime Steinberg, « Un pays occupé et ses Juifs (La Belgique, entre France et Pays-Bas) »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Daily news bulletin - Jewish telegraphic agency, New York, vol. XXI, no 27 - 36th year
- Mémorial Yad Vashem « Copie archivée » (version du 2 juillet 2013 sur l'Internet Archive)
Liens externes
- Portail de la Belgique
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.